Handicap, Parcours de formation et insertion professionnelle

Handicap, Parcours de formation et insertion professionnelle Docteur en socio, formateur, curieux de tout ce qui aide à inclure sans exclure. Parlons handicap & emploi autrement.

🌟 Favoriser l’insertion des jeunes travailleurs handicapés : une question de coopération avant toutL’insertion professio...
04/12/2025

🌟 Favoriser l’insertion des jeunes travailleurs handicapés : une question de coopération avant tout

L’insertion professionnelle des jeunes travailleurs handicapés n’est pas qu’une affaire de dispositifs ou de lois.
C’est surtout une affaire d’alliance et de coopération entre acteurs.

👉 Quand les institutions, les entreprises, les associations, les établissements scolaires et médico-sociaux travaillent ensemble, les parcours deviennent plus fluides.
Les jeunes sont mieux accompagnés, mieux compris, mieux orientés.

🤝 L’alliance de travail : construire ensemble

Il s’agit de réunir autour de la table toutes les personnes qui jouent un rôle dans le parcours du jeune : employeurs, professionnels du social, de l’éducation, de la santé, structures spécialisées…
Chacun apporte son regard, son expertise, sa part de solution.

🔗 Le réseau interprofessionnel : un soutien précieux

Lorsque ces acteurs communiquent entre eux, partagent leurs informations, et construisent des réponses coordonnées, le jeune bénéficie d’un accompagnement plus personnalisé, plus cohérent et plus efficace.

🌱 Pourquoi c’est essentiel ?

✔ Accès à des ressources adaptées
✔ Sensibilisation contre les stéréotypes
✔ Suivi et ajustements personnalisés
✔ Parcours professionnel mieux sécurisé

👉 En bref : l’insertion ne se fait jamais seul. Elle se construit à plusieurs.
Et quand le réseau fonctionne, les portes s’ouvrent vraiment.

Merci à tous ceux qui œuvrent, chaque jour, pour rendre le monde du travail plus inclusif.

🌱 Pourquoi ai-je fait une thèse ?C’est une question que je me suis posée dès le début de mon parcours.Au départ, la répo...
02/12/2025

🌱 Pourquoi ai-je fait une thèse ?

C’est une question que je me suis posée dès le début de mon parcours.

Au départ, la réponse était simple :
👉 Je ne me sentais pas prêt à entrer dans la vie professionnelle.
Ma licence de psychologie et mon M1 de psychopathologie ne répondaient plus à mes attentes. J’étais perdu, sans direction claire.

Et pourtant, j’ai toujours été fasciné par le fonctionnement des institutions, des réseaux, des relations humaines.
Mais… de là à faire une thèse ?
Rien n’était écrit.

✊ Ce qui m’a vraiment poussé : l’injustice

En découvrant les difficultés d'insertion professionnelle des travailleurs handicapés, j’ai ressenti une forme d’injustice.
C’est elle qui m’a poussé à lire, à chercher, à comprendre.
À me plonger dans les textes, les rapports, les témoignages.

Mais j’ai vite compris une chose essentielle :
📌 Pour faire de la recherche, il faut mettre son sujet à distance.
📌 Pour comprendre le médico-social… il faut accepter de s’impliquer.

Et ce paradoxe m’a accompagné tout au long de ma thèse.

🤝 Le médico-social, c’est d’abord une alliance humaine

Sans implication :
❌ pas de sensibilisation,
❌ pas d’innovation,
❌ pas de réseau,
❌ pas d’accompagnement réel.

Même quand on “arrive par hasard” dans le champ du handicap, quelque chose change.
On évolue.
Nos représentations se transforment.
Et on commence à voir les parcours autrement.

🌟 Ce que cette thèse a changé en moi

En étudiant l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, j’ai compris… la mienne.
J’ai appris à prendre du recul, mais aussi à m’impliquer différemment.
Et mes représentations ont changé, naturellement.

Un professionnel m’a dit un jour une phrase que je n’ai jamais oubliée :

« Les professionnels du médico-social sont des croyants. De vrais croyants. »

Ils s’engagent. Ils espèrent. Ils accompagnent.
Et c’est ce qui rend ce champ si humain et si passionnant.

💬 Et vous ?

Y a-t-il un moment, une expérience, une injustice qui a transformé votre manière de voir votre métier ?

🌟 Quel avenir professionnel pour les travailleurs handicapés ?🧩 Deux mondes… et un grand écartQuand on parle emploi et h...
27/11/2025

🌟 Quel avenir professionnel pour les travailleurs handicapés ?
🧩 Deux mondes… et un grand écart

Quand on parle emploi et handicap, on oublie souvent qu’il existe en réalité deux mondes :

le milieu protégé,

et le milieu ordinaire.

Ces deux univers n’ont ni les mêmes objectifs, ni les mêmes logiques.
L’un est tourné vers l’accompagnement médico-social.
L’autre vers la performance économique.
Et entre les deux… une tension qui traverse tout le champ du handicap.

🔍 Inclusion : discours politique vs réalité du terrain

On parle beaucoup d’inclusion, d’harmonisation, d’égalité des chances.
Mais ceux qui connaissent le terrain savent une chose :
➡️ il existe une immense diversité de pratiques, de structures, de professionnels.

On ne peut pas tout uniformiser.
Et ce n’est pas forcément souhaitable.

Dans la réalité, les pratiques restent segmentées :
chacun a sa logique, ses contraintes, sa mission.

🤝 Là où tout se joue : un “espace interprofessionnel”

Dans ma recherche, j’ai mis en évidence un espace que j’appelle interprofessionnel :
un lieu — parfois formel, souvent informel — où des professionnels d’univers très différents se rencontrent et coopèrent.

C’est là que naissent les ponts.
C’est là que les parcours se construisent.
C’est là que l’inclusion devient possible.

Pas en copiant les mêmes méthodes partout.
Mais en reliant les pratiques, sans les uniformiser.

🌱 L’avenir professionnel des travailleurs handicapés ?

Il dépend de ce réseau :

ceux qui créent des passerelles,

ceux qui coordonnent,

ceux qui mettent en lien,

ceux qui font circuler les pratiques entre institutions.

C’est dans cet entre-deux que tout se joue.
Et c’est là que se construit véritablement l’avenir professionnel des personnes en situation de handicap.

💬 Vivre avec un handicap : entre fragilité, confiance et sentiment d’abandonAvoir un handicap, c’est souvent devoir comp...
25/11/2025

💬 Vivre avec un handicap : entre fragilité, confiance et sentiment d’abandon

Avoir un handicap, c’est souvent devoir composer avec des regards, des jugements, des peurs… parfois plus difficiles à vivre que le handicap lui-même.

Quand le handicap arrive au cours de la vie, tout peut basculer :
le travail, les activités, les relations, l’image de soi.
La personne doit réapprendre à vivre autrement, dans un monde qui n’est pas toujours prêt à l’accueillir.

Quand le handicap est là depuis la naissance, les familles construisent un cocon pour protéger, aider, rassurer.
Mais ce cocon peut parfois rendre le passage vers la vie adulte encore plus brutal :
entrée dans le monde professionnel, confrontation aux normes sociales, arrivée en ESAT ou en entreprise adaptée…
Tout cela peut créer un choc, une rupture, un sentiment d’injustice.

Et puis il y a le sentiment d’abandon :
lorsque les décisions sont prises à la place de la personne,
lorsqu’on la met sous protection ou qu’on l’hospitalise sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi.
Ce n’est plus seulement la confiance envers les autres qui vacille,
c’est la confiance envers soi-même.

Accompagner une personne en situation de handicap, c’est avancer sur une ligne fine :
👉 respecter sans infantiliser
👉 protéger sans enfermer
👉 soutenir sans étouffer
👉 guider sans imposer

Le travail social, l’accompagnement, l’éducation spécialisée… tout cela repose sur un équilibre fragile.
Un équilibre entre l’intime, le social, l’éthique, et la réalité du terrain — avec des institutions qui peinent parfois à fonctionner ensemble.

C’est un défi pour les personnes, mais aussi pour les professionnels.

💙 Et si on parlait davantage de cet équilibre ?
💙 Et si on partageait nos expériences pour mieux comprendre ce qui se joue dans ces moments de fragilité ?

🔵 Et si on arrêtait de considérer que le CDI suffit à “bien travailler” ?En France, on parle souvent d’emplois, d’aides,...
20/11/2025

🔵 Et si on arrêtait de considérer que le CDI suffit à “bien travailler” ?

En France, on parle souvent d’emplois, d’aides, de protections sociales…
Mais on parle beaucoup moins du travail lui-même.
De ce qui se passe au quotidien : les horaires, la charge mentale, l’ambiance, l’organisation, la fatigue, le sens.

Parce qu’avant de penser à tout ça, il faut… décrocher un emploi.
Et aujourd’hui, avoir un CDI, c’est :
✔ pouvoir se loger
✔ pouvoir faire un crédit
✔ avoir une stabilité financière
✔ être “tranquille”

Le CDI devient presque un objectif en soi.
Et une fois obtenu, beaucoup se disent :
« J’ai un job stable… je ne vais pas en plus demander de meilleures conditions de travail. »

Combien de personnes vont travailler à reculons juste parce que “c’est stable” ?

🔶 Et pourtant…

Lorsqu’une personne en situation de handicap accède à l’emploi, la question essentielle est l’adaptation du poste.
C’est la base :
👉 Sans conditions adaptées, pas d’efficacité
👉 Sans conditions adaptées, pas de bien-être
👉 Sans conditions adaptées, pas de stabilité durable

Alors pourquoi cette logique ne concerne-t-elle pas tous les salariés ?

Pourquoi ne parle-t-on pas d’adaptation des postes pour chacun, handicap ou pas ?

🔵 Revaloriser le travail passe par l’amélioration des conditions de travail.

Mais est-ce suffisant ?
Peut-on accepter de très bonnes conditions… si le salaire est trop faible ?
Peut-on accepter un excellent salaire… dans un environnement destructeur ?

Le débat reste ouvert.

Vous pensez qu’on devrait adapter les postes pour tous ?
Ou est-ce qu’au final… la sécurité de l’emploi prend toujours le dessus ?

🔵 Et si on arrêtait de voir le handicap comme un “état” figé ?On associe encore trop souvent le handicap à une déficienc...
18/11/2025

🔵 Et si on arrêtait de voir le handicap comme un “état” figé ?

On associe encore trop souvent le handicap à une déficience, à une limitation, à quelque chose d’immobile, presque enfermé dans un dossier administratif ou un projet d’insertion professionnelle.

Pourtant…
👉 Le handicap, ce n’est pas une étiquette.
👉 Ce n’est pas un statut définitif.
👉 Ce n’est pas “ce que la personne est”.

Le handicap, c’est un décalage qui apparaît quand une personne rencontre un contexte particulier.
C’est un processus vivant, changeant, qui dépend surtout… des représentations.

📚 Pour aller plus loin, je conseille le livre L’institution du handicap de Romuald Bodin, qui explique très bien cette dimension contextuelle.

🔶 Le handicap n’est pas “créé” par l’institution

Ce n’est pas l’institution qui fabrique le handicap.
C’est l’interaction entre :

✔ les représentations sociales,
✔ ce que la personne pense d’elle-même,
✔ et les attentes de l’institution ou de l’entreprise.

Ce n’est donc pas “l’état de handicap” qui pose problème.
C’est la rencontre entre une personne et un ensemble de normes.

C’est cette rencontre qui peut faciliter… ou compliquer un parcours.

🔷 Dossiers et projets : des portes d’entrée, pas des barrières

Un dossier MDPH, un projet, une reconnaissance administrative…
Ce ne sont pas des jugements sur une personne.

Ce sont des outils.

Ils peuvent aider.
Ils peuvent rassurer.
Parfois, ils peuvent faire peur.

Mais les freins qu’on y associe viennent surtout des représentations de ceux qui les lisent.

🔵 Contexte vs environnement : une différence essentielle

On confond souvent les deux, pourtant :

🏠 L’environnement, c’est le lieu physique.
🧩 Le contexte, ce sont les représentations, les attentes, les normes.

Et c’est surtout le contexte qui influence l’accès à l’emploi.

Les informations administratives viennent s’ajouter à ce contexte et peuvent devenir des facilitateurs… ou des obstacles, selon la manière dont elles sont comprises.

Le handicap, ce n’est pas un état.
C’est une relation.
Une co-construction entre une personne et un contexte social.

Et c’est important de le rappeler en cette semaine de la SEEPH 🤝💙

🌱 Du milieu scolaire au monde du travail : un fossé qu’on oublie trop souventPlus j’avance dans mes recherches, plus une...
13/11/2025

🌱 Du milieu scolaire au monde du travail : un fossé qu’on oublie trop souvent

Plus j’avance dans mes recherches, plus une question me revient sans cesse :
👉 Où passent les jeunes travailleurs handicapés après l’école ?

On parle souvent d’inclusion scolaire, d’adaptations, d’AESH, de scolarisation obligatoire…
Mais dès qu’on aborde la question de l’emploi, le silence s’installe.

Le monde scolaire a ses dispositifs, ses aides, ses financements.
Mais une fois la scolarité terminée, la réalité est tout autre.

Pôle emploi renvoie vers Cap Emploi.
Cap Emploi accueille surtout des personnes de plus de 45 ans.
Et les jeunes dans tout ça ?
Invisibles dans les statistiques.
Leurs besoins se noient parmi les reconversions et les accidents du travail.

Pourtant, leurs attentes sont différentes.
Ils sortent souvent d’un milieu scolaire adapté, avec un suivi, une équipe autour d’eux…
Et ils se retrouvent seuls, face à un monde professionnel qui ne les attend pas.

🎯 Il manque une véritable continuité entre le scolaire et le professionnel.
Une inclusion n’est pas réussie si elle ne dure pas dans le temps.

Parce qu’un jeune en situation de handicap ne devrait pas “sortir” de l’école comme d’un combat gagné de justesse,
mais simplement passer une étape sur son chemin vers la vie active.

💬 Et vous, qu’en pensez-vous ?
Avez-vous déjà observé cette rupture entre l’école et l’emploi ?
Connaissez-vous des structures qui accompagnent vraiment ces jeunes dans leur transition ?

💬 Former, reconnaître, adapter : la logique de compétence dans le travail protégéEt si le milieu ordinaire du travail ét...
11/11/2025

💬 Former, reconnaître, adapter : la logique de compétence dans le travail protégé

Et si le milieu ordinaire du travail était encore perçu comme réservé aux personnes jugées les plus « performantes » ?
C’est une idée que Gérard Zribi (2015) évoquait déjà, et qui reste profondément d’actualité.

👉 Dans le champ du handicap, la notion de compétence devient alors essentielle.
Mais il n’y a pas qu’une seule forme de compétence :

La compétence professionnelle, c’est la maîtrise d’un geste, d’un savoir-faire.

La compétence sociale, c’est la capacité à s’adapter, à communiquer, à coopérer.

Ces deux dimensions s’entremêlent dans les ESAT et les structures médico-sociales, où la formation vise à concilier logique économique et logique sociale.

🎓 Le réseau Différent et Compétent (Amoureux & Mazereaux, 2015) pose une question essentielle :

« Comment reconnaître les compétences sociales sans tomber dans la norme ? »

Car une compétence n’a de sens que lorsqu’elle est agie en situation, mise en pratique, vécue, partagée.

💬 Comme me le confiait un formateur :

« J’arrive dans un ESAT et je ne sais pas qui je vais avoir en face de moi… Comment je vais m’adapter ? »

Cette phrase résume parfaitement le défi de l’adaptation pédagogique face à la diversité des situations de handicap.

📚 Christophe Baret (2013) rappelle que dans les années 2000, à peine 1 % des travailleurs quittaient les anciens CAT pour le milieu ordinaire.
La loi du 11 février 2005 a changé les discours, mais qu’en est-il des réalités de formation ?

🌱 Former, c’est reconnaître. Reconnaître, c’est inclure.
Et si la compétence devenait enfin un levier d’émancipation plutôt qu’un critère de sélection ?

🎓 Aujourd’hui, j’ai envie de partager quelque chose de plus personnel.Mon parcours, mes transitions, mes doutes, et la f...
06/11/2025

🎓 Aujourd’hui, j’ai envie de partager quelque chose de plus personnel.
Mon parcours, mes transitions, mes doutes, et la façon dont j’ai construit ma place entre le monde universitaire et le monde professionnel.

Quand j’ai commencé ma thèse sur "l’insertion professionnelle des jeunes travailleurs handicapés", je ne pensais pas que ce travail parlerait aussi… de "ma propre insertion".

Licence de psychologie, master en ingénierie de la formation, doctorat en sociologie : un chemin parfois sinueux, mais toujours guidé par une même idée — "comprendre les parcours, les transitions et les apprentissages".

Être doctorant, c’est passer de l’autre côté : devenir acteur de sa recherche, mais aussi responsable de ce que l’on transmet.
Je me souviens de mes premiers TD : enseigner à des étudiants parfois plus âgés que moi m’a appris que "transmettre, c’est déjà devenir professionnel".

Et au fond, on ne se rend pas toujours compte du moment exact où l’on change de posture.
C’est souvent le jour où quelqu’un vient nous demander conseil, où un étudiant nous appelle “monsieur” ou “madame”, que l’on réalise que la transformation a eu lieu.

Même à distance, même à travers un écran, le plaisir de partager reste intact.
Merci à toutes celles et ceux qui me lisent — vos retours, vos partages, vos débats donnent du sens à tout cela. 🙏

🟦 L’accessibilité, ce n’est pas qu’une histoire de rampes d’accès.Depuis la loi du 11 février 2005, beaucoup de lieux pu...
04/11/2025

🟦 L’accessibilité, ce n’est pas qu’une histoire de rampes d’accès.
Depuis la loi du 11 février 2005, beaucoup de lieux publics en France ont été adaptés pour accueillir les personnes à mobilité réduite.
Mais la véritable question, c’est : et le reste ?

👉 L’accessibilité, c’est aussi comprendre un document administratif, un dossier MDPH, un cours, ou un mode d’emploi au travail.
Ce n’est pas seulement une question de forme, mais aussi de fond : rendre les informations, les outils et les environnements réellement compréhensibles.

🎓 À l’école, un support adapté ne suffit pas sans un accompagnement personnalisé.
💼 Dans l’emploi, un poste adapté ne garantit pas des conditions de travail inclusives si la culture d’entreprise ou les relations restent inaccessibles.

L’inclusion, c’est bien plus qu’un aménagement matériel.
C’est une démarche globale, faite de compréhension, d’écoute et de sens partagé.
Et c’est là que commence la vraie accessibilité.

📣 Vers une école vraiment inclusive : un défi collectifAccueillir un élève en situation de handicap à l’école, ce n’est ...
30/10/2025

📣 Vers une école vraiment inclusive : un défi collectif

Accueillir un élève en situation de handicap à l’école, ce n’est pas juste appliquer une loi ou remplir un dossier.

➡️ C’est repenser l’organisation de la classe, les pratiques pédagogiques, les supports…
➡️ C’est accepter de bousculer les habitudes et la manière d’enseigner.
➡️ C’est aussi reconnaître que les enseignants peuvent être déstabilisés, car ils n’ont pas toujours été formés pour ça.

Alors oui, l’inclusion demande des efforts.
Oui, elle peut déranger.
Mais c’est justement parce qu’elle modifie en profondeur l’école qu’elle est essentielle. 🌱

L’inclusion ne veut pas dire “faire plus avec moins”.
Elle signifie faire autrement, pour que chaque élève ait vraiment sa place. 👩‍🏫👦♿

Parce que l’école doit s’adapter à la diversité des élèves,
et non l’inverse.

👉 Soutenir l’inclusion, c’est soutenir les enseignants qui la font vivre au quotidien.
👉 C’est construire une école où chaque enfant peut apprendre, grandir et être reconnu.

✨ Ensemble, on peut transformer la difficulté en opportunité.
Pour une école où tout le monde compte. 💪📚

📌 L’inclusion : un mot qui rassure… une réalité qui questionne.On parle beaucoup d’inclusion scolaire et professionnelle...
28/10/2025

📌 L’inclusion : un mot qui rassure… une réalité qui questionne.

On parle beaucoup d’inclusion scolaire et professionnelle.
On en parle comme d’un objectif évident, naturel.
Mais derrière ce mot se cachent des parcours de vie complexes.

➡️ Des familles qui doivent tout réorganiser.
➡️ Des jeunes qui se battent pour exister dans un monde normé.
➡️ Des professionnels qui adaptent sans cesse leurs pratiques.
➡️ Des institutions qui construisent leurs propres règles… parfois contradictoires.

Car le handicap n’est pas une identité figée.
C’est une situation qui dépend d’un contexte social, éducatif, professionnel… et surtout symbolique.

Et ces représentations peuvent protéger… mais aussi limiter.

🗣️ Une phrase revient souvent dans mes entretiens :

« Il n’y a pas de handicap, il n’y a que des situations de handicap. »

Alors posons-nous une question essentielle :
👉 Sommes-nous réellement libres de choisir notre avenir professionnel ?

Pour beaucoup de jeunes en situation de handicap, la réponse est loin d’être simple.
L’autonomie, c’est une négociation quotidienne :
entre les attentes de la famille, les contraintes de l’école et les normes du travail.

✅ L’inclusion ne se décrète pas.
✅ Elle se construit.
✅ Ensemble.

Et si on avançait vers une société où chaque parcours singulier trouve enfin sa place ?
👉 Qu’en pensez-vous ?
Vous avez déjà été confronté à ces situations dans votre vie personnelle ou professionnelle ?

Adresse

Reims
51100

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J’ai mis “la main dans le chapeau”

Les plus belles histoires commence toujours par une rencontre. La thématique du handicap est entrée dans ma vie d’une manière simple et basique. J’étais en Master 2 Pratiques et ingénierie de la formation dans un Parcours Handicap et besoins éducatifs particuliers et j’ai été contacté pour réaliser une étude sur les travailleurs handicapés en ESAT en Champagne-Ardennes encadré par UNIFAF. C’est suite à la découverte du monde du travail adapté et protégé que j’ai décidé de poursuivre mes recherches en thèse et de réfléchir à de nouveaux projets à mettre en place. Parce que le handicap est une discipline et une thématique tellement vaste qu’il est parfois facile de s’y perdre !