01/11/2025
💬 [[ 36.15 MA VIE – Les débuts de La Petite Mongolie ]]
𝙄𝙡 𝙚𝙩𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙛𝙤𝙞𝙨... 𝙞𝙣𝙩𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣...
Il y a des lieux qui naissent d’un rêve, d’un appel, d’une vision. La Petite Mongolie en fait partie.
Avant qu’il y ait des yourtes, des cercles, des feux ou des rubans au vent, il y avait la terre en friche, les premières idées, l’élan d’un pas vers l’inconnu.
À l’occasion de ses six ans et de mes quarante ans, j’ai eu envie de vous partager cette série d’épisodes pour vous conter la naissance de ce lieu, pour vous faire traverser avec moi les premières pierres posées, les premiers arbres plantés, et les premiers pas vers ce rêve devenu concret.
Cette série raconte ces débuts, ces moments où chaque pierre, chaque arbre, chaque souffle a été écouté, honoré, intégré. Les doutes, les peurs, les mains tendues par des amis, la famille, la concrétisation d’un rêve — tout cela se mêle et prend forme ici, sous vos yeux.
Je vous invite à traverser avec moi ces premières étapes, à découvrir la naissance du lieu, la montée des yourtes, les premiers aménagements, et la magie de voir un rêve prendre vie, pas à pas. Chaque épisode est une page de ce journal vivant, un morceau de ce chemin qui m’a transformé et qui continue de transformer ce lieu et tous ceux qui le traversent.
Bienvenue dans « Les débuts de La Petite Mongolie ».
Un voyage dans le concret, le sensible, et le sacré.
💬 [[ 36.15 MA VIE – Les débuts de La Petite Mongolie ]]
𝐄𝐩𝐢𝐬𝐨𝐝𝐞 𝟏 : “𝐋𝐚 𝐪𝐮𝐞𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐥𝐢𝐞𝐮” - 𝐉𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟏𝟗.
J’habite encore à Mâcon, dans un appartement qui ne me ressemble plus.
Cela fait trois ans que j’exerce, que je transmets, que j’accompagne… toujours en lien avec la Mongolie.
Mais à ce moment-là, quelque chose gronde à l’intérieur.
L’appel du projet, du rêve, se fait de plus en plus fort.
Je sais juste une chose : je veux partir vivre autrement.
Alors, je mets mon activité entre parenthèses.
Et je me mets à chercher. À scroller, des heures et des heures, sur Le Bon Coin.
Au départ, je voulais simplement acheter un terrain pour y installer une yourte.
Puis, au fil des mois et des visites, mes critères s’affinent.
Une petite maison, un gîte, un bout de nature, un lieu vivant.
Je parcours la Savoie, la Haute-Savoie, la Creuse, l’Auvergne…
Je roule des heures, je me perds, je dors dans ma voiture, parfois sans jamais trouver le lieu qu’on m’avait indiqué.
Mais je sens que quelque chose se prépare, que l’entonnoir se resserre.
Et puis arrive l’été 2019.
Je pars deux mois en Mongolie, pour continuer à apprendre, à me former.
Là-bas, une chamane me regarde droit dans les yeux et me dit :
“Arrête de chercher. Tu me donnes mal à la tête.
Ton lieu, il t’attend quelque part.
C’est une volonté de ta lignée, de tes Ancêtres.
Tu le trouveras quand tu rentreras en France.
Patience.”
Alors j’ai arrêté. J’ai lâché.
J’ai coupé les notifications, fermé Le Bon Coin, et j’ai arrêté de vouloir forcer les choses.
Quelques jours, quelques semaines après mon retour, je me dis :
“Bon, ça ne va quand même pas tomber du ciel…”
Et là… bim.
Une annonce.
Une petite maison bourguignonne, avec du terrain, à Rigny sur Arroux, commune inconnue au bataillon…
Je clique. J’appelle. Je prends rendez-vous…
… la suite au prochain épisode…