Cécile Deschamps Psychologue

10/04/2025

10/04/2025

Derrière la communication triomphaliste de
la CNAM, de nombreux psychologues
dénoncent un dispositif trompe-l'œil.
MonSoutienPsy, présenté comme une
avancée majeure pour l'accès aux soins,
s'avère selon eux être un échec structurel.
En cause : une externalisation massive des
soins psychiques vers le privé, qui
transforme la psychologie en simple
produit de consommation, piloté par des
logiques gestionnaires et marketing.

Cette vision médico-centrée de la
souffrance psychique réduit chaque trouble
à une procédure standardisée, niant la
complexité des parcours de vie et la
nécessité d'une approche globale et
humaine. Pour les professionnels, c’est une
dénaturation pure et simple de leur métier.

Ils réclament un réinvestissement urgent
dans les Centres Médico-Psychologiques
(CMP), piliers d’un service public de santé
mentale accessible, gratuit et de qualité, qui
accompagne les patient·es depuis plus de
50 ans. Mais ces structures, déjà
fragilisées, sont laissées à l’abandon. Les
psychologues alertent : le service public est
en train d’être méthodiquement asphyxié.

La profession se dit également attaquée
dans sa légitimité. En ligne de mire : Frank
Bellivier, délégué ministériel à la santé
mentale, dont les propositions de mise
sous tutelle médicale des psychologues
sont perçues comme une tentative de les
infantiliser et de les déposséder de leur
autonomie.

Oui, le remboursement des séances en
libéral est une avancée. Mais il ne saurait
se faire en sacrifiant les soins psychiques
publics sur l’autel de la rentabilité. Ce qu’il
faut, ce n’est pas une vitrine, c’est un
véritable engagement pour une santé
mentale digne, humaine, et accessible à
toutes et tous.

13/12/2024

Depuis son lancement, le SNP maintient l'appel au boycott du dispositif Mon soutien psy, dénonçant des lacunes structurelles, un manque de concertation avec les professionnels et une marche forcée vers la paramédicalisation des psychologues.

En deux ans le dispositif change de nom plusieurs fois et n'évolue que de façon cosmétique.

Le SNP continue de s'opposer à un dispositif insuffisant et incompatible avec une prise en charge psychologique de qualité.

💪Continuons le boycott !

15/09/2024

Je vous recommande l'écoute de cette émission afin de mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire traumatique.

Pendant 10 ans, Gisèle Pélicot a été violée par plus de 50 hommes recrutés par son mari. Sous soumission chimique, elle était inconsciente et ne se souvient de rien. Jusqu'à ce que les gendarmes ouvrent une enquête. Qu'est-ce que la mémoire traumatique ? Où vont les souvenirs ? Comment le...

22/08/2024

24/06/2024

https://www.clepsy.fr/enfants-avec-pensees-
suicidaires/

Des vidéos pour vous aider à mieux repérer et accompagner votre enfant ayant des pensées suicidaires ou après une tentative de su***de.

14/05/2024

Dans le cycle de la violence, la lune de miel est souvent la première étape. C'est une période où l'agresseur présente des excuses, offre des cadeaux ou des gestes d'affection pour apaiser la tension après un acte de violence. Cette phase peut créer un faux sentiment de sécurité et de normalité pour la victime, ce qui peut l'inciter à rester dans la relation.

Ensuite vient la phase de tension, où les conflits et les abus commencent à émerger. Des signes de stress, de colère ou de frustration deviennent évidents, mais la victime peut essayer de minimiser ou d'apaiser la situation pour éviter une escalade.

La crise est la phase où la violence physique, émotionnelle ou sexuelle est déclenchée. C'est le moment où la tension accumulée explose et où l'agresseur exerce son pouvoir et son contrôle sur la victime. La violence peut être brutale et dévastatrice, laissant des cicatrices émotionnelles et physiques durables.

Enfin, vient la phase de justification, où l'agresseur minimise ou justifie ses actions. Il peut rejeter la responsabilité sur la victime, sur le stress ou sur d'autres circonstances externes. Cette étape peut rendre la victime confuse et remettre en question sa propre culpabilité, contribuant ainsi au maintien du cycle de la violence.

Il est important de reconnaître ces étapes du cycle de la violence pour pouvoir les briser et trouver un soutien pour les victimes. La sensibilisation et l'éducation sont essentielles pour mettre fin à ce cycle destructeur et offrir aux victimes les ressources nécessaires pour se reconstruire et se rétablir.

✋

19/04/2024

Ajustement et créativité auprès de patients souffrant de troubles dissociatifs par Emmanuelle Vaux-Lacroix et Sophie Le Quillec Obin

15/04/2024

15/04/2024