14/10/2025
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Réflexion intéressante lue chez
Aucun comité d’éthique n’autoriserait une étude où certains bébés seraient nourris au lait maternel et d’autres avec des substituts, juste pour comparer leur santé vingt ans plus t**d.
Et pourtant, c’est exactement ce que la société a fait, au fil de ses choix culturels.
Les recherches sont aujourd’hui claires : les bébés allaités exclusivement pendant six mois ont moins de risques d’infections, de maladies digestives, d’obésité, de diabète ou de certains cancers.
Les substituts du lait maternel ne sont pas impropres à la consommation en soi, mais ils ne contiennent pas les anticorps, enzymes et hormones du lait humain.
Résultat : les bébés nourris avec ces substituts ne bénéficient pas des mêmes protections naturelles.
En quelques décennies, la publicité, les pratiques hospitalières et les contraintes du travail ont transformé une solution médicale de secours en norme culturelle.
Nous avons remplacé un tissu vivant par un produit transformé, et appris aux femmes à douter de leur propre biologie.
Ce qui devait sauver des vies est devenu une commodité, au prix de la santé publique et de la confiance des mères.
Chaque parent mérite un consentement réellement éclairé : comprendre ce que sont les substituts du lait maternel, ce qu’ils ne sont pas, et ce que le lait humain apporte d’unique.
Parce qu’un vrai choix repose sur la connaissance, pas sur le marketing.
(On devrait aussi accompagner les mères au mieux pour qu’elles puissent faire leurs choix en connaissance de cause et aller au bout de leur projet d’allaitement.)