15/02/2025
Une Victoire… peu victorieuse
Aujourd’hui, c’est le jour J, Victoire va courir un semi-marathon.
Debout à 6h, elle n’a pas très bien dormi, c’est normal, elle stresse un peu. Car elle n’a jamais couru sur cette distance, pensez donc, 21 km avec 3 belles côtes à monter !
Mais elle se sent prête, cela fait 2 mois qu’elle enchaîne les entraînements (4 à 5 par semaine), qu’elle fait attention à son alimentation (mélange de sucres lents et de sucres rapides), qu’elle prend quelques compléments pour l’aider à surmonter cet effort. Elle a même perdu du poids, 3 kg, ce sera ça de moins à porter !
Elle a aussi changé ses chaussures, elles sont top !
Le doigt sur sa montre pour déclencher le chrono et « Bang ! », le pistolet du départ retentit, Victoire démarre avec son énergie du jour.
Au bout de 8 km, un signal d’alarme est émis : elle ressent de la fatigue. Mais pas question de s’arrêter, le chrono tourne. Son énergie mentale est là et lui permet de continuer.
Elle n’a pas encore atteint les 15 km qu’un grand signal d’alarme se déclenche : elle ressent une grosse fatigue. La batterie du mental est à plat. C’est alors qu’une petite voix lui glisse au creux de l’oreille « continue, pense à tous ces entraînements endurés, tu peux le faire ! ».
Victoire continue, et puise ses dernières forces dans une précieuse réserve, son potentiel vital de naissance.
Alors oui, Victoire a franchi la ligne d’arrivée, mais à quel prix !
Tentons de voir pourquoi :
▶️Victoire démarre son semi-marathon avec «l’énergie du jour», énergie "acquise" qui est en relation directe avec son mode de vie et son environnement, et qui peut être divisée en 3 parties :
• L’énergie de l’air : captée par une « bonne » respiration, cette énergie apporte du souffle de vie qui anime chaque cellule du corps.
• L’énergie des aliments : il s’agit d’apporter non seulement des calories mais aussi de l’énergie par une alimentation énergisante, dynamisante, vivante ;
• L’énergie émotionnelle qui impacte directement le fonctionnement de l’organisme et la santé dans toutes ses composantes, physiques, psychiques et spirituelles.
Je ne manquerai pas de revenir sur ces 3 piliers de la vitalité que sont la respiration, l’alimentation et la gestion des émotions.
▶️Au bout de 8km, Victoire ressent des signes de défaillance, elle a épuisé l’énergie du départ. Son organisme se branche alors sur sa batterie qui a une certaine autonomie de fonctionnement. Cette batterie représente l’immense capacité d’auto-guérison de l’organisme, mais aussi ses capacités totalement insoupçonnées d’adaptation. A condition que cette batterie soit quotidiennement rechargée à son maximum par la pratique de méthodes de prévention qu’offre notamment la naturopathie.
Mais chez Victoire, cette batterie, pas forcément rechargée totalement, a tôt fait de se décharger complètement puisque :
▶️Après avoir couru 15 km, elle ressent une très grosse fatigue (il en reste 6 à parcourir !). Poussée par son petit démon, elle continue. Mais à ce moment-là, son organisme se met en prise directe avec son essence vitale, son énergie innée héritée de ses ancêtres. Cette énergie vitale innée est présente dès la naissance en quantité variable selon les individus. Ce « capital » s’étiole plus ou moins vite en fonction du mode de vie, de l’hygiène physique et mentale. Il faut en prendre grand soin car il ne se recharge pas.
Victoire ne le sait pas, mais en courant ce semi-marathon, elle a puisé inutilement dans toutes ses réserves, jusqu'à la plus précieuse.
Le sport possède de belles vertus tout autant qu’il ne soit pas pratiqué au péril de sa santé.
Car on oublie trop souvent l’essentiel : l’être humain qui se cache derrière le sportif !
La vision globale de l’être humain que propose la naturopathie (ses plans à la fois physique, émotionnel, nutritionnel, … son cadre de vie : social et environnemental) permet de caractériser ses spécificités et d’apporter des réponses individualisées par rapport à sa pratique sportive.
Et si votre plus beau défi serait de partir à la rencontre de vous-même ?...