10/10/2025
Aujourd'hui c'est la journée mondiale de la santé mentale et j'en profite pour vous dire que l'année 2025 a été l'année où je suis repartie en formation.
Pour être encore mieux équipée et répondre aux besoins que je trouve plus accrus autant en termes de quantités qu'en niveaux de souffrance.
Je suis secouriste en santé mentale depuis février. Formation que l'ai passé avec PSSM, que je ne peux que recommander !
Avec cette nouvelle casquette, je suis en mesure de mieux repérer les troubles en santé mentale, d’adopter un comportement adapté avec la méthode AÉRER, d’informer sur les ressources disponibles et de relayer vers des professionnels spécialistes. Je suis également initiée à évaluer un état de crise pour prévenir ou secourir en cas de besoin.
Et je dois dire que j'y ai eu recours à maintes reprises en séances, notamment pour alerter, pour expliquer, pour orienter vers le médecin traitant.
Par 2 fois, j'ai dû contacté le 15 pour une prise en charge.
Je sentais et j'entendais la détresse et j'ai osé poser la question : "est-ce que l'on parle de se donner la mort ?" Et d'autres questions : "Vous y pensez souvent ? De quelle façon vous l'envisager?"
Au vu de l'urgence de la situation, j'ai quitté ses deux fois ma casquette de thérapeute pour prendre celle de secouriste et j'ai informé sur l'urgence de la situation, j'ai expliqué ce qui était possible là tout de suite et avec le consentement de la personne j'ai contacté le 15. J'ai passé le relai à des professionnels dont l'urgence et la prise en charge sont leur métier.
Pour une des deux personnes, une hospitalisation en psychiatrie a été nécessaire plusieurs semaines, et aujourd'hui je veux dire haut et fort que des accidents de la vie qui font perdre pieds arrivent et il faut destigmatiser au plus possible de se faire aider.
Être fort s'est aussi savoir demander de l'aide.
Quand je n'y arrive plus, quand je me sens submergé, dépassé.
Aujourd'hui elle va mieux et avance un pas après l'autre.
Hier c'était elle, demain ça peut être vous ou une personne que vous connaissez.
Selon l’OMS, 1 personne sur 4 est touchée par un trouble mental à un moment de sa vie. Ainsi, 30% des français ont dans leur entourage une personne qui souffre d’un trouble de santé mentale (anxiété, alcoolisme, dépression, etc.).
Jeune enfant, adolescent, membre de la famille, collègue de travail, voisin, amis, partenaire sportif… Un trouble de santé mentale, tout comme un problème de santé physique, peut donc toucher n’importe qui et n’importe quand.
Prenons soin de nous et informons nous, il y a encore tellement d'idées reçues ✨
À bientôt pour vous partager mes autres formations,
Emilie