Martine Miesch Sophrologue Praticienne

Martine Miesch Sophrologue Praticienne séances de sophrologie existentielle en individuel ou en groupe

Nous commémorons aujourd'hui les 10 ans des attentats de Paris, survenus le 13 novembre 2015.Emmanuel Carrère a assisté ...
13/11/2025

Nous commémorons aujourd'hui les 10 ans des attentats de Paris, survenus le 13 novembre 2015.

Emmanuel Carrère a assisté à l’ensemble du procès et a tenu des chroniques hebdomadaires rassemblées dans "V13. Chronique judicaire".

« Je pense qu’entre le moment où nous entrerons dans cette salle d’audience et celui où nous en sortirons, quelque chose en nous tous aura bougé. On ne sait pas ce qu’on attend, on ne sait pas ce qui arrivera. On y va. »

💬 Le mot de l'auteur :

V13 : c’est le nom de code du procès des attentats terroristes qui, le vendredi 13 novembre 2015, ont causé 130 morts au Stade de France, sur des terrasses de l’Est parisien, dans la salle de concert du Bataclan. 14 accusés, 1 800 parties civiles, 350 avocats, un dossier haut de 53 mètres : ce procès hors norme a duré neuf mois, de septembre 2021 à juin 2022. Je l’ai suivi, du premier au dernier jour, pour l’hebdomadaire L’Obs. Expérience éprouvante, souvent bouleversante, fascinante même quand elle était ennuyeuse. Une traversée.
- Emmanuel Carrère -

Le livre ▶️ https://www.folio-lesite.fr/catalogue/v13/9782073045331

Dessin © Emmanuel Prost

QUAND LA TENSION MONTE.Extrait article Patrick Williams ElleTout se passe comme si échauffés par la culture du crash, no...
13/11/2025

QUAND LA TENSION MONTE.
Extrait article Patrick Williams Elle
Tout se passe comme si échauffés par la culture du crash, nous n'étions plus capables d'échanger sans nous énerver.
Cette observation s'applique à tous les domaines de la vie.
Commentant une étude Ifop sur les Français et le civisme, Jérôme Fourquet expliquait, face au chaos politique, les conversations tournent au pugilat.
"Dans une société fragmentée, on ne se parle plus ou plutôt on se parle mal."
Alors que Noël approche- moment propice aux engueulades familiales-, quelques conseils pour avoir des discussions apaisées avec vos proches : "La prochaine conversation peut tout changer" de l'avocat Jefferson Fischer nous inspire.
Ainsi que les enseignements de Swami Prajanpad sur acceptation de l'autre.
N'ESSAYEZ PAS D'AVOIR RAISON À TOUT PRIX.
La situation : Un vieil oncle vient dîner. Ça ne va pas louper, il va prendre la défense de Nicolas Sarkozy et s'indigner qu'il ait été mis en prison.
De votre côté vous estimez normal que celui-ci était sous les verrous. Et craignez les étincelles.
Que faire ?
Renoncez à imposer votre point de vue, conseille Fisher. D'abord car on ne convainc que très rarement son interlocuteur. Plus on bataille, plus l'autre se ferme. Ensuite même si vous l'emportez, vous vous retrouvez bredouille.
Gagner signifie perdre quelque chose de précieux :
Le lien entre vous.
Arrêtez de considérer les discussions comme un trophée à remporter ! Voyez y plutôt l'occasion de comprendre l'autre.
Tenter de saisir pourquoi votre oncle pense ainsi créera un climat de confiance avec ce monsieur que vous aimez bien.
DITES AUX GENS QU'ILS COMPTENT.
La situation : Votre ado vous rend dingue.
Il s'obstine à préférer les marques industrielles. Vous avez beau lui dire que c'est cancérigène et rempli de cadmium, il ne veut rien entendre. La discussion s'envenime.
La solution : Ne croyez pas qu'il va adopter votre opinion sans broncher. Vous avez devant vous un chaudron d'hormones programmé biologiquement pour s'opposer à vous. Face à lui et plus généralement face aux interlocuteurs fermés, fixez-vous des objectifs réalistes.
Vous pouvez veiller à ce qu'il sache qu'il est important à vos yeux.
ACCEPTER L'IDÉE QUE LES AUTRES SONT DIFFÉRENTS DE VOUS.
Avec votre sœur vous prévoyez une rando.
Elle s'oppose à toutes vos suggestions et fait des propositions qui vous semblent absurdes. Vous ne comprenez pas qu'elle ne partage pas votre point de vue.
La solution : Arrêtez de penser que les autres doivent s'aligner sur vos désirs !
Ils ne pensent pas comme vous.
Simple à dire. Difficile à admettre.
Selon Swami Prajanpad :
Tous les êtres humains sont autres.
Il est donc vain de s'attendre à ce que quelqu'un se conduise comme JE le désire.
S'attendre à ce qu'une personne agisse suivant votre désir est une absurdité. C'est contre nature. Et pourtant c'est ce que font les humains. Parce que cette attente est déçue, ils se sentent frustrés. Insatisfaits.
L'horizon s'éclaircit déjà.
AYEZ CONSCIENCE DE VOTRE INSÉCURITÉ.
Les disputes arrivent souvent pour rien.
Un film vous bouleverse. Votre amie pas plus que ça. Et vous êtes vexé par sa froideur, sa façon de prendre à la légère votre ressenti.
Au lieu de vous en prendre à elle, interrogez vous sur votre attente inconsciente à son égard et à l'égard des autres.
Si vous prenez facilement la mouche, dès qu'une opinion vous semble hostile, ne serait-ce pas car vous éprouvez un sentiment d’insécurité profond ?
Avez-vous besoin d'être sans cesse entendu, rassuré, aimé?
Vous n'avez pas vu votre amie, mais cette personne sur qui vous projetez vos attentes. Prendre conscience de cela permet de moins espérer des autres. Donc d'être moins déçu.
Vous cessez de projeter votre Moi, sur le Non-moi des autres.
Vous ne vous vexerez plus à la moindre opinion contraire.
RAPPELEZ VOUS QUE VOTRE INTERLOCUTEUR A D'AUTRES SOUCIS.
Marie Danielle votre collègue vous a exaspérée ce matin. Elle n'a pas arrêté de vous interrompre, de critiquer vos positions. Vous brûlez d'envie de l'interroger sur son hostilité.
La solution : Ne pensez pas qu'elle vous en veuille particulièrement.
Son comportement peut s'expliquer pour des multiples raisons. Il se trouve juste que vous étiez sa trajectoire ce matin.
Il faut toujours faire la différence entre L'APPARENCE de la personne, Et LES CAUSES DE SES ACTES.
Votre collègue semble agressive à votre égard. Mais en réalité elle est soucieuse. Sa mère est malade et ça n'a rien à voir avec vous.
Partez du principe que votre interlocuteur est animé des meilleures intentions.
D'abord parce que les méchants sont rares. Ensuite car vous allez créer une positivité autorealisatrice.

François Molins n’était pas seulement procureur de Paris en 2015 : il est devenu le visage de la justice face au terrori...
13/11/2025

François Molins n’était pas seulement procureur de Paris en 2015 : il est devenu le visage de la justice face au terrorisme.
Dix ans après le 13 novembre, il raconte la nuit du Bataclan, les décisions prises dans l’urgence et les changements profonds dans la menace terroriste.
À l’heure où beaucoup se disent prêts à sacrifier des libertés pour plus de sécurité, l'ancien magistrat rappelle pourquoi l’État de droit reste indispensable.
➡️ https://l.franceculture.fr/pY5

Le front penché sur la terre,J'allais seul et soucieux,Quand résonna la voix claireD'un petit oiseau joyeux.Il disait : ...
13/11/2025

Le front penché sur la terre,
J'allais seul et soucieux,
Quand résonna la voix claire
D'un petit oiseau joyeux.

Il disait : "Reprends courage,
L'Espérance est un trésor.
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d'or.

Lorsque le soir se fait sombre,
J'entends le petit oiseau
Gazouiller là-haut, dans l'ombre,
Sur la branche au bord de l'eau.

Il disait : "Reprends courage,
L'Espérance est un trésor.
Même le plus noir nuage
A toujours sa frange d'or.

Mais il partit vers le Père,
Et jamais ne le revit.
Je me penchais sur la terre,
Et la contemplais, ravi.

Car il n'est que l'Espérance
pour animer notre cœur,
Qui de nos plus noires souffrances
Sait toujours être vainqueur.

🕯 André Dessymoulie, l'Espérance

Un psychanalyste n'écoute pas sans douceur, même quand il est abrupt. Elle participe à un geste qui fait invitation à l'...
13/11/2025

Un psychanalyste n'écoute pas sans douceur, même quand il est abrupt.
Elle participe à un geste qui fait invitation à l'autre. Peut-être n'entendra-t-il rien parfois, peut-être rêvera-t-il ou s'absentera-t-il ou sera-t-il furieux contre celui qui l'oblige à se tenir là, face à lui. Peut-être ne comprendra-t-il rien à l'histoire qui lui est dite, à ce que trahit ce visage, cette voix.

Il reste que ce qui fait naître l'écoute est la possibilité d'une émotion en intelligence avec ce que l'autre ignore de lui-même. L'écoute (qui peut être flottante) que le psychanalyste garde envers celui qui lui parle, se plaint, souffre, s'essouffle, est une attention particulière aux détails :
Grains de voix, images évoquées par une hésitation, attitude, mots bizarrement assemblés, tics de langage.
Il leur prête intelligence autant qu'à ce qui est signifié. Son apparente immobilité, son silence à peine appuyé, ses pensées, rien ne trahit son désarroi.
Il résiste à la plainte qui envahit l'espace et d'abord le corps de l'autre qui est là devant lui et lui adresse sa mortification. Il résiste à l'histoire que le même refrain distille à la même heure, il résiste même à l'envie de savoir. Il essaie d'entendre autrement, d'aller débusquer les fantômes.

Anne Dufourmantelle, Puissance de la douceur

"Ce qui manque le plus à nos vies, c'est l'émerveillement. Rencontrer ceux qui s'émerveillent encore, d'un rien, d'un pa...
13/11/2025

"Ce qui manque le plus à nos vies, c'est l'émerveillement. Rencontrer ceux qui s'émerveillent encore, d'un rien, d'un papillon, de la pluie battante, d'un coquelicot, du chant d'un oiseau. Presque rien. Beaucoup.
Tant de petites choses, d’humbles petits trésors. Sans ces beaux complices, joueurs éclairants, sans leurs yeux d’enfance précieuse, sans leur sourire hautement solaire, nous ne serions que des vivants de marbre : figés de l’intérieur."

Jacques Dor, Poèmes en réseaux

L'origine des secrets de famille ne réside pas uniquement dans la malveillance de quelques-uns.Les mobiles des protagoni...
13/11/2025

L'origine des secrets de famille ne réside pas uniquement dans la malveillance de quelques-uns.
Les mobiles des protagonistes sont complexes. Parfois liés au pouvoir, à la manipulation, à la jouissance et à la volonté de protéger ses propres intérêts, ils peuvent traduire un désir profond de prendre soin de l'autre, ou de la famille en général, voire tout simplement une impossibilité de parler.
Mais tout cela n'est que la partie visible de l'iceberg.
Les tendances à dissimuler et à maquiller les choses sont le plus souvent au service de motivations inconscientes. Celles-ci échappent totalement à leurs détenteurs, car eux-mêmes sont soumis à des mécanismes qui les dépassent, dont ils ignorent les enjeux. Même lorsqu'il s'agit en apparence de confort ou de facilité, la raison d'être du secret est souvent d'une autre nature.
Il donne à celui qui le met en place l'illusion de la toute-puissance, l' exonère et le débarrasse de toute responsabilité. Il offre la possibilité de remodeler le réel à l'infini, de créer sa propre image, retouchant ce qui désavantage, ce qui n'est pas conforme à ce qu'il veut montrer. Grâce à lui nous découvrons le contrôle que nous pouvons exercer sur notre vie et celle des autres.
Véritable baume des narcissismes défaillants, des personnalités en échec, de tous ceux et celles qui n'ont pas pu ou n'ont pas su être à la hauteur de leurs espérances, ou de celles de leur famille, le secret est l'ultime recours vers une vie meilleure.
Car il existe toujours, tapi dans l'ombre, la peur du regard de l'autre, du jugement de la société, de la discrimination.
On ne cache que pour plaire, que pour entretenir un malentendu ayant trait à sa véritable essence. Il y a bien quelque chose à gagner à entretenir cette confusion, quelque chose qu'il serait inconcevable de perdre. Aussi préfère-t-on
souvent renoncer à être pleinement soi-même.
De quels processus mystérieux et inconnus est-il question ?
Quand, comment et pourquoi se trouvent-ils activés ?
Y sommes-nous tous vulnérables de la même façon ?
Dans le cas contraire, quelles sont les conditions qui les favorisent ?Quelles sont les dynamiques psychiques qui permettent au secret de se mettre en place ?
L'homme est-il naturellement porté vers le mensonge, la trahison, la manipulation ? La complexité et l'ambivalence de la nature humaine peuvent-elles justifier ces tendances ?
Ou s'agit- il de mécanismes plus profonds, subtils et moins accessibles à la conscience ?
Il faut plonger au cœur même de la psyché afin de saisir toutes les nuances du jeu subtil entre la lumière et l'ombre, entre conscient et inconscient.
L'un des apports majeurs du XXe siècle, est la psychanalyse jungienne, qui explicite le rapport entre les différentes instances du psychisme.
Cette conception du fonctionnement humain nous vient du grand psychanalyste suisse Carl Gustav Jung.
Pour nous immerger dans les rouages du secret de famille, il faut comprendre un de ses concepts majeurs :
L'ombre, découverte fondamentale dans sa tentative d'exploration de l'être humain.
NAISSANCE DE L'OMBRE.
Pour Jung, L'homme s'inscrit dès la naissance dans un processus de développement inné et irréversible, régi par le " Soi". Il s'agira pour chacun d'entre nous d'aller vers l'intégration de la totalité qui le constitue, en devenant un être de plus en plus " individué".
Individuation : actualisation de l'inconscient en vue de la réalisation du Soi.
Il existe au plus profond de l'individu une aspiration à la réunification des différentes facettes qui le compose et à ce que les jungles nomment la " conjonction des opposés".
Ce mouvement intérieur est, pour la plupart d'entre nous, inconscient et inconnu, mais n'en œuvre pas moins de façon autonome et irréductible.
Or, l'enfant grandit en oblitérant certaines parties de lui-même pour être conforme à ce qu'attendent ces parents, ou pour s'intégrer plus facilement au sein de son milieu familial.
Toutes les tendances qui ne peuvent être intégrées au Moi conscient, vont être dans un premier temps, refoulées dans l'inconscient, constituant ce que Jung nomme l'ombre.
Celle-ci est composée des caractéristiques que nous possédons sans le savoir, et que nous ne pouvons nous approprier.
Notre identité se construit petit à petit, en occultant ce qui n'est pas compatible avec ce que nous souhaitons devenir selon nos critères et nos valeurs, personnelles et familiales.
Beaucoup d'entre nous pensent que la vie serait plus facile s'ils pouvaient être à l'image de ce dont ils rêvent : toujours de bonne humeur, dévoué, gentil, civilisé, intelligent, juste...pour d'autres, il suffirait de pouvoir garder le contrôle en toutes circonstances, amuser tout le monde, avoir de la répartie, briller en société.
Chacun d'entre-nous souhaite se plaire, entretenir avec lui-même une relation harmonieuse et se défaire de tout ce qui peut contribuer à ternir l'image idéale du Moi.
Notre regard sur nous-mêmes se limite souvent à embrasser nos traits de caractères dominants, nos comportements familiers, quelques défauts inopportuns mais acceptables pour peu qu'on en fasse pas l'étalage. Le reste nous est étranger.
Pourtant combien de fois sommes-nous au prise avec des sentiments gênants, des voix que nous préférerions ne jamais entendre, des pulsions embarrassantes?
L'ennemi intérieur rôde au détour de nos états d'âme, de nos relations, notre vie sociale, nous frôlant dangereusement.
Jalousie, violence, cruauté, passivité, égocentrisme, paresse, etc, Sont autant d'états condamnables dans une société où la réussite se mesure au bien-être, à la maîtrise, la bienséance, dussent-ils n'être qu'apparents.
Cette mise au rebut de certains éléments de notre personnalité peut concerner une foule de sentiments, de comportements, de tendance.
Elle nous touche dans tous les domaines , de notre apparence physique à nos ressentis intérieurs, nos pensées, notre façon d'entrer en contact avec les autres.
Mais il s'agit toujours de ce qui est insupportable à vivre et impossible à assumer face au monde extérieur. Il ne s'agit pas que de caractéristiques négatives, de défauts. Quelquefois cela concerne des dons, talents particuliers, que nous ne pouvons exprimer, car ils n'ont jamais eu droit de cité dans la famille.
LES MANIFESTATIONS DE L'OMBRE.
Une fois refoulées, ces caractéristiques ne disparaissent pas.
Elles vont chercher à se manifester, en nous et autour de nous, de manière à ce que nous puissions en prendre conscience.
Et nous les approprier. Elles ressurgissent de façon inopinée, chez les PERSONNES QUE NOUS RENCONTRONS, sous la forme de symptômes corporels, ou encore à l'occasion d'événements particuliers, parfois désagréables, profondément significatifs.
C'est ce que l'on appelle le phénomène de PROJECTION : des contenus inconscients qui nous appartiennent deviennent visibles sous une forme extérieure, comme les images d'un film sur un écran de cinéma.
De la même façon, il existe une ombre transgénérationnelle, réservoir de comportements qui ne sont pas compatibles avec les valeurs de la famille et qui sont destinés à hanter la psyché familiale, de génération en génération, cherchant eux aussi à se faire connaître.
Dès lors, le roman familial va se construire autour de ce qui se fait ou ne se fait pas.
Si l'on privilégie telle ou telle façon d'être, d'autres sont littéralement bannies, exactement comme sur le plan individuel.
Elles réapparaissent sous les traits de tendances compulsives, ou de symptômes bizarres, poussant un des membres de la famille à mettre en actes ce qui a été mis à l'écart, au risque d'être exclu, de passer pour le " vilain petit canard ", ou le bouc émissaire.
Celui-ci sera l'unique réceptacle des
" impuretés" du groupe, et de fait, profondément exposé et vulnérable, à la honte et la culpabilité.
Ainsi se perpétue le cercle vicieux :
La honte mobilise de puissants mécanismes de défense dont le plus courant est de passer les choses sous silence.
La famille continue de vivre comme si tout allait bien. Sauvegarder les apparences, ne montrer que le versant positif des choses deviennent des nécessités absolues.
Chacun plonge dans le mensonge et efface l'objet du délit. Le secret s'installe et envahit l'atmosphère.

"Avant, on savait dire je t'aime,On osait écrire des poèmes.Avant, c'était quelque chose de merveilleux,Maintenant, ça s...
13/11/2025

"Avant, on savait dire je t'aime,
On osait écrire des poèmes.
Avant, c'était quelque chose de merveilleux,
Maintenant, ça semble presque honteux.
Les gens ont peur d'avouer leurs sentiments,
Car on est devenu négligeant,
Comme si c'était un fardeau,
De se dire ces quelques mots.
Mais ce n'est pas normal d'avoir peur,
L'amour, ce n'est que du bonheur.
Et tant p*s si le sentiment n'est pas partagé,
Si vous aimez quelqu'un, dites le lui, cela pourrait tout changer.
Avec vos mots à vous,
Sans prise de tête, ce n'est pas un concours.
Dites aux gens que vous aimez que vous les aimé,
Car peut-être que demain vous vous en voudrez de ne pas l'avoir déclaré..."

©Emmanuelle Girin. L' éprise des mots - Textes & poèmes
***Tous droits réservés***
Crédit photo : inconnu

Oui au désir, mais avec respect. Oui à la force, mais avec douceur. Oui au corps, mais avec l'esprit. Oui à la prise, ma...
13/11/2025

Oui au désir, mais avec respect.
Oui à la force, mais avec douceur.
Oui au corps, mais avec l'esprit.
Oui à la prise, mais avec l'offrande, avec le partage.
Oui à l'altérité, mais il faut un accord.
Oui à la différence, mais il faut l'harmonie. Autrement c'est raté.
Il faut avoir de la patience, accepter la longueur du travail que suppose l'approche de l'autre, qui est toujours très différent ou très différente.
Être honnête, avoir de la probité, ne pas tricher, ne pas mentir.
Être très attentif à l'autre.
Se livrer au dialogue sans mensonge. Autrement c'est raté.
Ne pas compter. S'ouvrir à l'autre. Souhaiter faire équipe avec l'autre. Autrement c'est raté.

- Michel Serres

Sculpture, Briony Marshall, l’étreinte

Ce n’est pas toujours la trahison qui fait le plus mal.Parfois, c’est la confiance qu’on avait offerte, les mains grande...
13/11/2025

Ce n’est pas toujours la trahison qui fait le plus mal.
Parfois, c’est la confiance qu’on avait offerte, les mains grandes ouvertes, le cœur un peu naïf mais sincère.
Et puis, l’autre. Qui n’a pas su, pas pu, pas voulu en prendre soin.

Alors ça explose à l’intérieur.
Déception. Tristesse. Colère. Incompréhension.
Une vague d’émotions qui déferle sans prévenir, comme un raz-de-marée qui balaye les repères.

Et dans notre tête, le vacarme commence.

“J’aurais dû me méfier.”
“Pourquoi j’ai pas vu les signes ?”
“C’est moi le problème ?”
“Je suis trop intense… trop confiant. e… trop naif.ve... trop tout.”

Le discours interne se transforme en procès.
Mais qui est vraiment coupable ?
L’autre, pour ne pas avoir été à la hauteur ?
Ou soi-même, pour avoir espéré mieux ?

Et si la vraie douleur, ce n’était pas juste la relation…
Mais la blessure que ça rouvre ?
La peur d’être rejeté
e, abandonné. e, pas assez.
La vieille histoire qu’on croyait réglée… mais qui cognait encore à l’intérieur.

Alors on vacille.
On veut fuir. On veut comprendre. On veut réparer.
Parfois tout à la fois.

Et si, au lieu de chercher des réponses, tu t’autorisais simplement à ressentir ?
À reconnaître que tu es blessé. e, sans te blâmer.
À t'accueillir dans ce chaos intérieur, sans chercher à te réparer trop vite

Peut-être que le vrai courage, ce n’est pas de faire semblant que ça va.
C’est de se donner le droit d’être blessé·e.
Et de ne pas laisser cette douleur redéfinir notre valeur.

Tu mérites de vivre libre.
Pas en fermant ton cœur.
Mais en apprenant à le protéger… sans l’enfermer.

SE LIBÉRER DES SECRETS DE FAMILLE.JULIETTE ALLAIS CACHER aux yeux du monde.Il nous faut faire un état des lieux du terra...
13/11/2025

SE LIBÉRER DES SECRETS DE FAMILLE.
JULIETTE ALLAIS
CACHER aux yeux du monde.
Il nous faut faire un état des lieux du terrain de prédilection du secret.
Certaines plantes ne poussent bien que dans un lieu donné. De la même façon, même si ceux-ci peuvent apparaître n'importe où, il y a des familles plus propices au développement de secrets toxiques.
L'une des caractéristiques les plus importantes, réside en la volonté de donner à tout prix, une image valorisante et gratifiante, soumettant ainsi tous les membres du groupe à une pression énorme et constante.
Cette peur d'être exclu de la société et cette préoccupation obsessionnelle du jugement des autres, sont intéressantes à plus d'un titre : elles sont très souvent révélatrices d'une fragilité constitutionnelle, cachant une problématique plus large, ayant trait à l'intégration sociale, et à des origines que la famille a du mal à assumer. Il existe alors un besoin permanent de réassurance autour de mêmes thèmes : on est " comme
Il faut ", ou " on a le droit d'être là ", comme si au fond, cela risquait d'être mis en pièces à tout moment. C'est le cas par exemple lorsque les ancêtres viennent d'un milieu très modeste, ou sont aux prises avec des sentiments d'infériorité qui peuvent, à certaines époques, notamment accompagner l'immigration.
D'autre part, dans chaque famille se met en place une ligne de conduite officielle ou occulte, fondée sur un certain nombre de valeurs familiales à défendre et à mettre en avant. Celles-ci se transmettent dès la naissance à l'enfant. Elle lui indique la route à suivre, et établissent une frontière plus ou moins claire entre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas.
Cette rythmique de base sera présente en toutes circonstances, comme un ensemble sous-jacent de consignes à suivre, à la lettre. Elle dicte les comportements et joue un rôle structurant pour chacun, conditionnant son appartenance à la famille d'où il vient. Quiconque va à l'encontre de ses valeurs, prend le risque d'être exclu. Il est plus sécurisant de rester conforme à ce que l'on attend de nous, que de défendre nos propres choix notamment lorsque l'on est seul face aux autres.
Ainsi, certaines caractéristiques ne pourront se vivre, si la pression du milieu est trop forte : c'est l'artiste, obligé de renoncer à sa passion parce que " ça ne se fait pas", le mariage forcé avec quelqu'un de la même classe sociale ou de la même origine, la carrière du père que l'on doit embrasser sous peine de reniement, etc.
Certains préfèrent abandonner leur désir, d'autres choisissent de le vivre à la dérobée et se murent dans la clandestinité.
VÉRITÉS ET MENSONGES : LE MYTHE FAMILIALE.
" TEL EST LE SECRET DU SECRET. UN VAISSEAU FANTÔME QUI TRANSPORTE À SON BORD, LE TRÉSOR CACHÉ DES RÈGLES FAMILIALES" Mony Elkaim
Cette structuration psychique de chacun en fonction de comportements encouragés ou interdits, est intrinsèquement liée au mythe familial. Celui-ci est une puissante injonction à agir, à penser et à se comporter de façon à maintenir certaines croyances en place depuis toujours : que l'on soit soumis à la domination de l'argent, de la réussite, ou de la pauvreté, et de la souffrance en amour, peu importe.
L'essentiel c'est de continuer à s'y conformer, car cela crée un sentiment d'appartenance au groupe.
La fonction du mythe est de rassembler les uns et les autres autour de croyances communes. Il ne s'agit plus seulement d'être un parmi d'autres, mais de fonctionner dans un ensemble et de partager les mêmes valeurs. Une tendance à créer un terrain propice au clivage, au secret.
L'exemple d'un mythe porteur de valeurs très positives fondées sur le succès, la richesse, la capacité à briller en société : vivre au sein d'un tel groupe, va mettre en danger ceux pour qui ce type de réussite est difficile et les cataloguer comme perdants. Pour certains, assumer cette position d'échec est trop douloureuse à vivre. Ils passent donc sous silence leurs échecs, déboires, grands et petits, pour ne pas prendre le risque d'être " le raté " de la famille. Ainsi vont-ils s'acharner à créer en permanence une fausse image de succès et de prospérité. Raconter leur histoire autrement, l'embellir, la rendre conforme au système, voilà comment ils peuvent s'assurer de garder leur place parmi les autres. Le secret sert de système de défense contre l'exclusion.
Le mythe a aussi une autre fonction :
Celui de créer l'illusion, ou de maquiller ce qu'on ne peut se montrer sous peine d'attirer la risée, la honte, le déshonneur.
On peut inventer de toutes pièces un roman familial bâti sur l'honnêteté, la charité, pour cacher un ancêtre voleur ou escroc. Le but est toujours le même : sauvegarder l'honneur et la réputation de la famille. C'est pourquoi questionner le mythe revient à chercher ce dont celle-ci se protège :
De quel danger veut-elle à tout prix se prémunir ?
Qu'est-ce qui doit demeurer dans l'ombre ?
Quelle est la faute originelle ?
La course à la respectabilité s'organise pour que tout ce qui peut entraver ce tableau idyllique soit définitivement englouti.
Secret et honte sociale sont inexorablement liés et se nourrissent l'un de l'autre. Plutôt mourir que de perdre la face! D'afficher sa déchéance, sa perte, son malheur. Sans témoin, on peut faire croire qu'il ne s'est rien passé, continuer comme avant. Il y a dans chaque acte de dissimulation une ultime tentative de détourner la réalité comme s'il était possible de changer la nature des choses par un tour de passe-passe étourdissant et définitif.
FRÔLER L'IMPENSABLE.
Il arrive que le secret se risque au cœur de territoires où l'humain n'aime guère s'aventurer : la mort, la folie, l'inceste, l'infanticide. Il y’a là une proximité avec l'innomable, avec une zone qui ne peut même plus être pensée.
Comment en effet, se représenter des actes qui renvoient à la barbarie, à une perte brutale, une violence aveugle, chaotique, indifférenciee, et pire parfois, à la jouissance qui en découle ?
Nous touchons à des points sensibles qui pourront choquer : dans certaines situations il n'y a pas que de la douleur.
Le désir, le plaisir, se glissent là où il ne
" devraient pas " et viennent encombrer le souvenir. Ainsi tous les enfants conçus au moment même où d'autres sont enterrés
Cela oblige à se défaire d'une partie de soi, de ces souvenirs trop lourds, de ces espaces psychiques envahissants, inconvenants, impossibles à assumer.
C'est là qu'on a recours au clivage qui est un secret " malgré soi ", une tentative de gommer ces aspects insupportables de la vie, de maintenir la personnalité à l'abri du danger. Ce secret là est de loin le plus problématique car il n'appartient à personne. Il échappe complètement à son propriétaire qui finit lui-même par ne plus y être relié d'aucune manière sauf dans une partie de son inconscient.
PEUT-ON ÉVALUER LA GRAVITÉ D'UN SECRET ?
La réponse est non.
Le secret de famille n'est pas une " maladie" qui frapperait les uns et les autres, atteignant particulièrement les plus démunis et fragiles. Ses effets sur l'histoire de chacun sont impossibles à prévoir et, comme toujours lorsqu'il s'agit du transgénérationnel, il convient de se méfier des interprétations hâtives.
Quels sont les différents facteurs qui entrent en jeu ? La place du détenteur du secret dans l'arbre généalogique : est-ce quelqu'un d'influent, qui joue un rôle stratégique, dont l'avis est unanimement écouté ? Est-ce au contraire, un enfant qui subit une situation violente, ou humiliante, sans jamais pouvoir la dénoncer? L'objet de ce qui est dissimulé : ce qui transgresse la loi du vivant aura certainement des conséquences plus lourdes que ce qu'on cache pour être "comme il faut" aux yeux de la société. Le lien entre les protagonistes du secret et leurs âges respectifs : imposer un secret à un enfant, n'aura pas le même impact que le fait de le partager avec un adulte qui a la possibilité de réagir et de choisir ce qu'il en fera. Les obligations, contraintes et interdits générés par le secret, autrement dit ses effets secondaires sur la vie relationnelle des uns et des autres et leur façon de communiquer.
Chacun réagira au secret à sa façon.
Même si les conséquences en sont parfois dramatiques, il peut aussi pour certains aboutir à des solutions créatives, ou/et une aptitude à descendre dans les profondeurs de l'être humain qui transforment les souffrances du passé, en talents et ressources inestimables.
Rien n'est figé dans un déterminisme glacial qui ne laisserait place qu'au malheur !

La sophrologie existentielle, pour retrouver calme et sérénité.Le cortisol, l'hormone du stress, une hormone à surveille...
13/11/2025

La sophrologie existentielle, pour retrouver calme et sérénité.
Le cortisol, l'hormone du stress, une hormone à surveiller.
Produit par les glandes surrenales, juste au dessus des reins, le cortisol ou hormone du stress est libéré dans le sang pour faire face à une situation d' urgence.
Mais lorsque le stress devient chronique, l'hypercortisolemie peut entraîner du diabète de type 2, de l' hypertension artérielle et du surpoids.

Lorsque le stress monte, les yeux fermés, se connecter à un souvenir heureux en se concentrant sur les sensations que vous avez ressenties à ce moment précis, fierté, joie, sourire, posture droite, confiance en soi, va favoriser l'état de calme et d'apaisement.
La respiration consciente va modifier la biochimie du corps, en activant le système parasympathique calmant, et libérer les endorphines.
Le cerveau ne fait pas la différence avec la réalité.
Cette propriété est une des bases de la sophrologie psycho-comportementale.

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