07/12/2025
💭 « L’art lave notre âme de la poussière du quotidien. »
Pour Pablo Picasso, cette phrase n’est pas une simple métaphore. C’est le cœur même de ce qu’il a cherché à faire durant toute sa vie : libérer l’art des conventions, inventer des formes nouvelles, briser les règles pour mieux reconstruire.
La vie quotidienne nous enferme. Elle nous impose des routines, des attentes, des cadres qui usent lentement notre regard. Nous apprenons à voir sans vraiment voir, à exister sans vraiment vivre. Et puis il y a ceux qui refusent cette resignation. Les artistes. Picasso en premier lieu.
Pour lui, l’art n’était jamais une décoration murale. C’est un acte de résistance. Un moyen de nettoyer ce qui s’accumule — les compromis, les conformismes, les petites morts quotidiennes. Chaque coup de pinceau était une respiration. Chaque forme brisée et réinventée, une affirmation : il existe d’autres façons de voir, d’être, de sentir.
Son cubisme ne cherchait pas à copier le monde tel qu’on le regarde. Il visait à montrer le monde tel qu’on le comprend, dans sa totalité, ses contradictions, ses vérités multiples. C’est un acte de nettoyage de l’intérieur.
L’art rappelle que nous ne sommes pas condamnés à accepter la surface des choses. Que notre âme a besoin de cette légèreté, de cette liberté, de ce renouvellement constant. Picasso l’a su. Et il a peint pour nous le rappeler.
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