02/12/2025
Prendre soin de son cheval, c’est aussi réfléchir au poids que l’on lui demande de porter. 🐴💛
➡️ Pourquoi ça compte ?
Le poids du cavalier (plus la selle et l’équipement) influence la biomécanique, la répartition des pressions sur le dos, l’effort métabolique et parfois le comportement du cheval (évitements, asymétrie, boiterie passagère). Des charges excessives ou mal équilibrées peuvent augmenter le risque de douleur, de fatigue musculaire et de baisse de performance.
➡️ Que disent les études ?
• Plusieurs travaux montrent qu’à intensités modérées un surpoids du cavalier jusqu’à ~15–20 % du poids du cheval n’entraîne pas systématiquement d’élévation aiguë des marqueurs de stress (fréquence cardiaque, cortisol), surtout si l’équilibre du cavalier est bon.
• En revanche, des études contrôlées (dont des essais avec ratios élevés) ont observé des altérations de l’asymétrie de l’allure, des signes de douleur comportementaux et, pour des ratios élevés/conditions intensives, des tests abandonnés pour boiterie temporaire. La vitesse, le type d’exercice et l’ajustement de la selle modulent fortement ces effets.
➡️ Règles pratiques (approche scientifique + prudence)
• Calculer le ratio cavalier+équipement / poids du cheval (ex. cav+matériel 70 kg ÷ cheval 500 kg = 14%). Viser idéalement ≤ 15–20 % pour la majorité des chevaux de loisirs ; ajuster à la baisse pour chevaux légers, âgés, en rééducation, ou en travail intense.
• Prioriser : équilibre et assiette du cavalier, selle bien adaptée, progression graduelle du travail, surveillance du comportement et de l’allure. Ce n’est pas que la masse — c’est aussi comment elle est portée.
➡️ Signes d’alerte à surveiller
Tressaillements, refus, changement d’attitude, boiterie apparente après le travail, points chauds au toucher (dos), diminution d’aisance aux transitions ou aux cercles — stoppez, faites vérifier selle et cheval par un pro (maréchal, ostéo, véto) si constat.