03/10/2025
🚨 L’ARRÊT DES SUBVENTIONS RÉGIONALES AUX MDPH EST UNE DÉCISION INJUSTIFIABLE
La Région Île-de-France a récemment annoncé la suppression de sa participation financière aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Dans son communiqué de justification, elle rappelle qu’elle n’avait aucune obligation légale à maintenir cette aide et met en avant d’autres investissements réalisés, notamment dans les lycées, l’accessibilité des gares ou l’habitat inclusif.
Ces arguments ne convainquent pas. Non pas parce que ces investissements sont inutiles, ils sont au contraire nécessaires et relèvent des missions normales de la Région, mais parce qu’ils passent à côté de la vraie question : pourquoi choisir de priver des milliers de Franciliennes et Franciliens en situation de handicap d’un soutien qui améliorait concrètement leur quotidien ?
📍LA LÉGALITÉ N’EXCUSE PAS TOUT
Il est vrai que la Région n’avait pas d’obligation légale de contribuer aux fonds de compensation des MDPH. Mais réduire la solidarité à ce qui est strictement obligatoire est une vision étriquée de l’action publique. UNE COLLECTIVITÉ QUI A PROCLAMÉ EN 2024 LE HANDICAP COMME « GRANDE CAUSE RÉGIONALE » NE PEUT PAS SE RÉFUGIER DERRIÈRE L’ARGUMENT DU « NON-OBLIGATOIRE » POUR JUSTIFIER UN TEL RETRAIT.
UNE RESPONSABILITÉ MORALE ET POLITIQUE EXISTAIT. ET ELLE A ÉTÉ ABANDONNÉE.
📍UN CHOIX POLITIQUE ASSUMÉ
Supprimer cette aide n’est pas une fatalité technique, c’est un CHOIX. Un choix qui en dit long sur les priorités de la majorité régionale. Car pendant que la Région réduit son soutien aux MDPH, elle maintient des dépenses somptuaires dont l’utilité sociale reste discutable.
Ce retrait n’est pas anodin, il touche en premier lieu des personnes déjà confrontées à des obstacles multiples dans leur vie quotidienne. Les MDPH, saturées et en sous-effectif chronique, peinent à répondre aux besoins. Retirer des ressources supplémentaires, c’est AGGRAVER ENCORE LES DÉLAIS D’ACCÈS AUX DROITS, DÉCOURAGER LES FAMILLES ET PLACER LES PERSONNES HANDICAPÉES DANS DES SITUATIONS D’EXTRÊME PRÉCARITÉ ADMINISTRATIVE ET SOCIALE.
📍UNE CONTRADICTION FLAGRANTE
Le décalage entre les discours et les actes est saisissant. En 2024, Valérie Pécresse affirmait vouloir faire du handicap une GRANDE CAUSE RÉGIONALE. En 2025, sa majorité supprime un FINANCEMENT QUI, DEPUIS DIX ANS, CONTRIBUAIT À AMÉLIORER LA VIE DES PERSONNES CONCERNÉES.
LES MOTS ENGAGENT, MAIS LES ACTES RÉVÈLENT LES VÉRITABLES PRIORITÉS.
📍LA SOLIDARITÉ N’EST PAS OPTIONNELLE
Ce qui était présenté comme un soutien « volontaire » avait une valeur symbolique et politique forte : montrer que la Région entendait aller au-delà du strict minimum légal pour construire une société inclusive. En y renonçant, elle envoie un message clair, LE HANDICAP N’EST PLUS UNE PRIORITÉ.
NOUS REFUSONS CETTE LOGIQUE DE DÉSENGAGEMENT. LA SOLIDARITÉ N’EST PAS UN LUXE, ENCORE MOINS UN SUPPLÉMENT OPTIONNEL, C’EST UN IMPÉRATIF MORAL ET UN DEVOIR POLITIQUE.
📍CONCLUSION
La suppression de la subvention régionale aux MDPH est UNE ERREUR GRAVE. Elle fragilise les plus vulnérables, accentue les inégalités et contredit les engagements proclamés par la Région elle-même.
IL EST ENCORE TEMPS DE REVENIR SUR CETTE DÉCISION. NOUS APPELONS LA MAJORITÉ RÉGIONALE À ASSUMER SES RESPONSABILITÉS ET À RÉTABLIR CE FINANCEMENT. Car au-delà des chiffres et des budgets, il s’agit de DIGNITÉ, DE JUSTICE SOCIALE ET DU RESPECT DÛ À TOUTES LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP.
https://www.iledefrance.fr/presse/communique-de-presse-precisions-de-la-region-ile-de-france-sur-larret-de-sa-subvention-aux-mdph-maison-departementale-pour-les-personnes-handicapees
Valérie Pécresse
Région Ile-de-France
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