21/10/2025
Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager un petit moment de vérité personnelle.
Un de ces instants où, sur le tapis ou dans la vie, on se retrouve face à soi-même.
Parfois, en me rapprochant de mes objectifs, je ressens une sorte de vertige intérieur.
Comme si, à mesure que j’approche d’un sommet, une petite voix réveillait de vieilles peurs.
Des peurs enfouies, anciennes, qui murmurent :
« Et si tu n’étais pas à la hauteur ? Et si tu retombais ? »
Et c’est là que le yoga m’aide.
Pas seulement dans les postures, mais dans cette écoute intérieure.
Dans cette capacité à reconnaître ce qui se passe, sans fuir, sans juger.
J’aime me rappeler la vision que j’ai écrite de mon moi du futur.
J’ai pris le temps de la poser, de la dessiner, pour qu’elle soit aussi claire et inspirante que possible.
Je ne la relis pas assez souvent, je le sais… mais elle est là, en toile de fond.
Elle m’aide à garder le cap quand la mer s’agite,
et elle m’a aidé à créer mes propres rituels.
Ces rituels, pour moi, c’est simplement :
• prendre un temps pour méditer quand l’esprit s’agite,
• écrire ce qui me traverse, pour éclaircir l’esprit —
parce que parfois, les choses semblent évidentes… mais elles ne le sont pas tant que je ne les ai pas posées noir sur blanc,
• dérouler mon tapis pour m’étirer, respirer —
comme je prendrais une douche pour mon corps,
je prends ce temps pour laver mon espace intérieur,
• faire ces petites choses simples qui me nourrissent vraiment.
Mais je vois aussi à quel point il est plus facile, parfois,
de me tourner vers mon téléphone,
de plonger dans l’actualité,
ou de regarder des vidéos de basket —
surtout quand Wemby décide de réinventer les lois de la gravité.
C’est humain.
C’est juste une manière de gérer la douleur, ou l’injustice, qu’on ressent ou qu’on perçoit autour de soi.
Alors aujourd’hui, je me rappelle que c’est ok d’avoir ces vagues.
Et que revenir à mes rituels,
c’est une façon de prendre soin de moi,
de me réaligner un peu plus chaque jour,
et d’avancer avec douceur vers cette vision que j’ai choisie.
Parce qu’au fond,
👉 l’équilibre, ce n’est pas un état figé.
C’est un mouvement constant.