29/09/2025
Prenez le temps de lire ces extraits de l'ouvrage collectif réalisé par des Thérapeutes avec le cheval formés à la FENTAC. Il est paru dernièrement aux éditions Ères.
D'autres extraits sur la page Facebook de la Fédération Nationale de Thérapie avec le cheval.
😉
10ème jour de notre "feuilleton"...10ème extrait de notre livre collectif "Thérapies avec le cheval : nouvelles perspectives de soin" à se procurer chez Erès, notre éditeur, à la FNAC et en commande chez tous les libraires.
Le cheval partenaire thérapeutique d’une médiation : vers une réappropriation et une acceptation d’un corps empêché, dans le cadre d’un handicap moteur
EXTRAIT Isabelle Knyf
Tout au long de mon parcours personnel et professionnel, l’accompagnement des enfants, adolescents et adultes présentant un handicap physique ou non m’a interpellé sur la question du corps. Aujourd’hui, le rapport au corps a évolué et a pris une place prépondérante dans notre société. Le sentiment de soi n’a jamais cessé de s’affermir et il est dépendant de notre corporéité et de la façon dont nous vivons notre corps, lieu central de notre identité.
J’ai pu observer lors de ma pratique en équitation adaptée et médiation équine, que le cheval, animal noble et authentique offrait une relation privilégiée et sensorielle. « Le cheval est un bon maître, non seulement pour l’équilibre du corps, mais aussi pour celui du mental et de la vie des émotions » ces mots de Xénophon, disciple de Socrate, ont 2400 ans !
En tant qu’être vivant, le cheval est un support privilégié d’une circulation émotionnelle et sensorielle par le mouvement, le lien, la chaleur et la sensibilité. Tout en étant porteur de symboles favorisant l’imaginaire, il autorise des contacts corporels étroits par son corps imposant, généreux et protecteur. Toutes ces qualités font du cheval un partenaire thérapeutique idéal dans l’accompagnement de personnes en difficultés.
Dans le cadre d’un handicap moteur, un rapport particulier amarre ces humains à leur corps. Ce corps qui est à la fois un moyen de communication, révélant des sentiments ou émotions, mais aussi un corps objet, de soins, de rééducations multiples, lieu de douleurs et de symptômes…
Comment un individu vivant une motricité différente peut-il entrer dans une démarche à dynamique corporelle basée sur le plaisir d’agir ?
L’Infirmité motrice cérébrale en quelques mots…
Le professeur Guy Tardieu l’a défini, en 1955, comme telle : Il s’agit d’une lésion du cerveau survenue dans la période anténatale et périnatale se traduisant par des lésions cérébrales secondaires à un trouble circulatoire provoquant une ischémie (diminution ou arrêt de l’apport de sang) ou une hémorragie dans les zones fonctionnelles des territoires…
LA SUITE DANS NOTRE OUVRAGE !