10/11/2025
Halte aux conseils non sollicités (en salle… et ailleurs)
Il y a ceux qui soulèvent de la fonte, et ceux qui soulèvent… leur ego.
Les premiers transpirent en silence ; les seconds enseignent ou pire impose sans qu’on leur demande et parfois sans réelle compétence, ou du moins sans la nuance ni l’intérêt nécessaires pour comprendre la situation.
La plupart, du moins je veux le croire, ne cherchent pas à nuire. Ils pensent “rendre service”, “partager leur expérience”, ou “prévenir une blessure”.
Mais la bonne intention ne suffit pas : la manière de faire reste essentielle !
Donner un conseil sans qu’il soit demandé exige d’abord de reconnaître l’autonomie de l’autre, d’écouter avant de parler, et de formuler son aide comme une proposition humble, non comme une injonction.
La bienveillance ne justifie pas l’ingérence.
Soyons honnêtes, nous avons tous, un jour, voulu “aider” quelqu’un sans qu’il nous le demande, convaincus de mieux savoir... C’est humain. Mais à trop vouloir redresser le geste d’autrui, on oublie parfois de redresser le nôtre, celui du respect, de l’écoute et de la retenue.
Car derrière chaque conseil imposé se cache souvent une peur déguisée : celle de ne pas exister autrement qu’en sachant mieux.
Et puis, il y a cette vieille sagesse populaire : “Moins on a de confiture, plus on l’étale.” 🍯
Alors oui, je vais moi aussi “m’étaler” un peu sur le sujet, mais avec humour, parce qu’après tout, on a tous un petit pot de confiture d’ego quelque part dans le placard.
👉 Dans l’article complet sur mon blog, je développe cette réflexion avec une touche de psychologie et de philosophie du corps et j’expose aussi les effets délétères de ces conseils non sollicités, en particulier pour les femmes et les débutants.
La salle de sport, comme la vie, gagnerait à devenir un lieu d’humilité,
où chacun apprend, à son rythme, à soulever un poids plus subtil : celui de se taire quand le silence parle mieux.
Qu'en pensez-vous ?