Femina Diet’ethique

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Pour que les femmes et les mères ne se sentent plus seules ou incomprises face aux troubles liés à leur féminité ou face aux troubles de leurs enfants, je fais de leur équilibre physiologique et psychologique une priorité permettant de soulager leurs maux

Les repas irréguliers sont très fréquents dans le TDAH. Ce n’est pas un problème d’organisation ou de motivation : c’est...
05/12/2025

Les repas irréguliers sont très fréquents dans le TDAH. Ce n’est pas un problème d’organisation ou de motivation : c’est lié à la façon dont le cerveau traite le temps et les signaux internes. Lorsqu’une personne entre en hyperfocalisation, l’attention se resserre fortement sur une seule tâche. Le temps devient difficile à percevoir et les signaux intéroceptifs (faim, soif, fatigue) passent en arrière-plan.

Dans ces moments, la faim apparaît tardivement, souvent de manière intense. Cela peut mener à des prises alimentaires rapides, impulsives ou peu structurées. Ces variations sont compréhensibles : une régulation énergétique fluctuante influence la disponibilité attentionnelle, les transitions, l’irritabilité et le besoin de compensation alimentaire.

À l’inverse, lorsque les repas sont trop espacés, la glycémie chute progressivement, rendant plus difficile la gestion du changement de tâche, l’adaptation aux imprévus ou la concentration sur une activité calme.

L’objectif n’est pas de créer une routine rigide. Les approches les plus efficaces reposent sur une structure douce : une collation prête avant une période de concentration intense, un rappel visuel, un repas préparé à l’avance, un geste simple comme boire un verre d’eau en commençant une tâche. Ces repères soutiennent le fonctionnement naturel, sans le contrarier.

Anticiper, ce n’est pas “forcer” : c’est adapter l’environnement au fonctionnement réel, afin de réduire les fluctuations d’énergie et de rendre la journée plus stable, plus confortable, et plus cohérente avec le rythme interne.

Je suis née en 1980, j'ai grandi avec le SIDA.À une époque, le VIH mobilisait.La société se battait.Les politiques ont d...
01/12/2025

Je suis née en 1980, j'ai grandi avec le SIDA.

À une époque, le VIH mobilisait.
La société se battait.
Les politiques ont du s'investir !

Aujourd’hui, c’est le silence.
Parce que les traitements ont amélioré la survie, le sujet a disparu des priorités publiques.
Les financements baissent, les campagnes se raréfient, la prévention recule, les acteurs de terrain s’épuisent.
C’est un désengagement politique. Clair. Froid. Et dangereux.

Le VIH n’a pas disparu.
Il n’existe ni vaccin,
ni guérison,
ni possibilité d’arrêter les traitements.
Vivre avec un VIH en 2025, ce n’est pas “vivre comme tout le monde”.
C’est vivre avec des traitements quotidiens, des rendez-vous médicaux constants, des effets secondaires, et une stigmatisation toujours présente.

Certaines personnes doivent composer avec cela en plus d’un trouble du neurodéveloppement (TSA, TDAH).
Et là, l’alimentation devient un terrain où tout se complique :
• hypersensibilités aux textures, odeurs, bruits,
• sélectivité alimentaire forte,
• routines indispensables,
• fatigue cognitive,
• effets des traitements sur l’appétit, le transit, l’énergie.

L’enjeu n’est pas d’imposer un cadre alimentaire idéal, mais de permettre à la personne de trouver un équilibre possible, celui qui respecte son fonctionnement, ses préférences sensorielles et sa réalité de vie.
Un équilibre qui soutient les traitements, la santé, et le quotidien.

Et c’est précisément là que le recul des politiques devient inadmissible.
Quand l’État se retire, ce sont ces besoins concrets — nutrition, soutien, accompagnement, accessibilité — qui disparaissent en premier.
On ne parle plus, on ne finance plus, on n’accompagne plus.
Et on laisse les personnes seules avec des réalités qui demandent tout sauf de l’indifférence.

En 2025, oublier le VIH, c’est une faute.
Et oublier celles et ceux qui vivent avec, y compris ceux qui ont des besoins sensoriels, cognitifs ou alimentaires spécifiques, c’est une double violence.

Ne pas se taire, c’est résister.

Dans le TDAH, l’alimentation n’est pas un traitement, et ne remplace aucune prise en charge médicale. Cependant, elle in...
28/11/2025

Dans le TDAH, l’alimentation n’est pas un traitement, et ne remplace aucune prise en charge médicale.
Cependant, elle influence plusieurs éléments clés du quotidien : stabilité de l’énergie, disponibilité attentionnelle, organisation, gestion des transitions. Elle peut aider à réduire les variations de fonctionnement au fil de la journée.

Les études montrent qu’un schéma alimentaire varié, riche en fibres, fruits, légumes, légumineuses, poissons et aliments peu transformés, est associé à un fonctionnement global plus régulé. Ce n’est ni une solution immédiate ni une promesse. C’est un soutien parmi d’autres, intégré dans la réalité du quotidien.

Le TDAH modifie la manière de s’alimenter : oublier de manger pendant une hyper focalisation, ressentir la faim d’un coup, avoir du mal à réguler les quantités, ou alterner phases de faible appétit et phases d’impulsivité alimentaire. Ces variations sont fréquentes et compréhensibles.

L’objectif n’est pas de viser des repas “idéaux”, mais de proposer une alimentation soutenante : des repas réguliers sans rigidité, des collations accessibles, une structure adaptée au rythme interne.
Une alimentation cohérente aide à stabiliser l’énergie, à limiter les pics et chutes, et à offrir un terrain plus stable aux autres prises en charge.

Sources :
Del-Ponte B – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30986731/

Le moment du repas mobilise bien plus que le goût. Pour beaucoup de personnes autistes, il s’agit d’une expérience senso...
25/11/2025

Le moment du repas mobilise bien plus que le goût. Pour beaucoup de personnes autistes, il s’agit d’une expérience sensorielle complète : bruits, lumière, odeurs, mouvements autour de la table, textures visibles.
Ces éléments influencent directement la disponibilité alimentaire.

Un environnement très stimulant peut augmenter la charge sensorielle ; un environnement trop imprévisible peut diminuer la sécurité. J’observe souvent qu’un simple ajustement (lumière plus douce, table dégagée, assiette moins contrastée) peut rendre le repas plus accessible.

Adapter l’environnement ne vise pas à imposer un aliment : cela permet de réduire la surcharge pour que la personne puisse écouter ses propres signaux (faim, curiosité, refus).
Ces ajustements soutiennent la sécurité interne et favorisent une relation plus apaisée à l’alimentation.

Comprendre cette dimension sensorielle aide à accompagner sans pression, en respectant la façon dont la personne perçoit le repas. Parfois, la plus grande progression commence par un environnement plus calme, plus clair, plus prévisible.

25/09/2025
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du SOPK.Et j’ai envie de te dire quelque chose, si tu es concernée (ou si tu pens...
01/09/2025

Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du SOPK.
Et j’ai envie de te dire quelque chose, si tu es concernée (ou si tu penses que tu pourrais l’être).

Non, ce n’est pas "juste" un problème d’ovaires.
Ce n’est pas "juste" une question de poids.
Et ce n’est certainement pas dans ta tête.

Le SOPK, ça vient bouleverser ton quotidien dans plein d’aspects :
La fatigue qui colle à la peau, les cycles irréguliers, l’acné, les kilos qui s’installent sans raison apparente, la faim qui devient incontrôlable…
Et puis il y a tout ce qu’on ne voit pas : l’incompréhension, la solitude, la pression silencieuse.

On t’a peut-être déjà dit de « faire un effort », de « manger plus sainement » ou de « te mettre au sport »...
Mais personne ne t’a expliqué ce que ton corps vit vraiment.
Personne ne t’a dit que ce n’est pas ta faute.

En consultation, je le vois :
👍Tu fais déjà de ton mieux.
🎤Tu as besoin qu’on entende ta voix, qu'on t’écoute, qu’on t’explique, qu’on t’accompagne avec douceur.
Pas qu’on t’impose un modèle impossible à suivre.

L'objectif, c’est de t’aider à retrouver de l’énergie, à mieux comprendre ton corps, à poser des bases stables, durables, sans restriction.
Avec bienveillance. Avec respect.

Le SOPK, ça ne se "règle" pas en 3 conseils.
Mais on peut apprendre à vivre avec, autrement.
Et aujourd’hui, c’est une belle journée pour en parler 💜

Quand la grossophobie se glisse dans les histoires pour enfants…Dans une histoire audio pour apprendre les voyelles, la ...
08/08/2025

Quand la grossophobie se glisse dans les histoires pour enfants…

Dans une histoire audio pour apprendre les voyelles, la lettre O est décrite comme :

“Un rond très grassouillet. Je mange beaucoup pour rester bien rond…”

S’ensuit une liste interminable d’aliments, et pour le O majuscule, c’est encore pire : camembert entier, cuisses de poulet, baguettes… jusqu’à l’associer à un ogre prêt à avaler les autres personnages.

Pourquoi cela me pose problème ?
• Les autres voyelles sont décrites par leur rôle ou leur caractère.
• Le “O” est défini uniquement par sa corpulence et sa consommation excessive.
• Message implicite : manger beaucoup = être gros = faire peur.

Pourquoi c’est grave
• Dès 3 à 5 ans, les enfants expriment déjà des préjugés liés au poids.
• À 6 ans, la majorité des petites filles se disent insatisfaites de leur corps.
• Les enfants prennent ces récits au premier degré, surtout quand ils sont ludiques.

La conséquence c’est que la grossophobie se banalise… et s’ancre tôt dans leur vision d’eux-mêmes et des autres.

En tant qu’adultes (parents, enseignants, auteurs, éditeurs), nous avons une responsabilité :
Rien n’est neutre dans un contenu pour enfants.

Restons vigilants.
Brisons les stéréotypes.

Sources :
🔗 https://lnkd.in/eUjrN2B5
🔗 https://lnkd.in/edPdPVjF

Bilan du Premier Semestre 2025Le premier semestre a été marqué par une diversité d’interventions, toutes tournées vers u...
25/07/2025

Bilan du Premier Semestre 2025

Le premier semestre a été marqué par une diversité d’interventions, toutes tournées vers un même objectif : changer le regard sur l’alimentation.

J’ai eu le plaisir de collaborer avec l'entreprise .fr, j'ai ainsi créer des recettes 100% végétales de petits pots bébé, avec des aliments de saison, locaux et bio . Un travail minutieux où chaque ingrédient compte, pour développer le palais des tout-petits tout en respectant leurs capacités sensorielles. Ce projet illustre l’importance de travailler avec des personnes qui partagent valeurs, éthique et passion.

En ESAT, j’ai animé des temps de sensibilisation sur le lien entre alimentation et santé. Ces moments d’échange ont permis d’aborder, sans jugement, des réalités concrètes du quotidien, en valorisant les savoir-faire de chacun. Travailler auprès de ce public me rappelle combien il est essentiel d’adapter son discours, sans jamais sous-estimer l’impact d’une information transmise avec respect et clarté.

Lors du Village Prévention, j’ai proposé des ateliers ludiques de la nutrition à destination des élèves. En partant de leurs croyances, j’ai cherché à transmettre des messages clés de manière simple. Parce que l’éducation alimentaire ne se résume pas à dire ce qu’il faut ou ne faut pas manger, mais à comment et pourquoi on le mange, à éveiller la curiosité, à construire des repères durables.

Les Cafés des Parents m’ont offert l’occasion de discuter de la diététique des adolescents, un thème souvent empreint d’inquiétudes, de doutes et parfois de tensions. J’ai insisté sur l’importance de promouvoir une image corporelle positive, de renforcer une estime de soi solide et de sensibiliser à l’impact de la grossophobie. J’ai animé les échanges pour redonner du sens à l’alimentation durant cette étape clé, en prenant en compte les dimensions émotionnelles, sociales et physiologiques spécifiques à l’adolescence.
Ces projets traduisent ce qui m’anime profondément : créer du lien, adapter les messages, rendre l’alimentation plus inclusive, plus consciente.
Je remercie toutes les structures et partenaires qui m’ont accordé leur confiance.

Depuis quelques mois, c’est l’invasion :Le biohacking est partout.Des coachs “experts en biohacking”.Des gens qui “se so...
18/07/2025

Depuis quelques mois, c’est l’invasion :
Le biohacking est partout.
Des coachs “experts en biohacking”.
Des gens qui “se sont biohackés”.
Des posts avec des courbes, des capteurs, des bilans.
Comme si notre corps était un logiciel à pirater.
Un bug à corriger. Une machine à dompter.

Mais en vrai, c’est quoi ?

- Des capteurs de glycémie portés par des gens qui n’ont aucun problème de diabète ou de pré-diabète, et qui la plupart du temps ne sont même pas à risque.
- Des applis pour analyser le moindre micro-réveil pendant la nuit.
- Des bilans sanguins ultra poussés envoyés à l’étranger, hors cadre médical, pour mesurer chaque vitamine, chaque oligo-élément, chaque neurotransmetteur.
- Et derrière, des compléments alimentaires à la chaîne, des régimes ajustés au millimètre, des routines à rallonge.

Et ça coûte combien tout ça ?
Souvent des centaines d’euros.
Pour des données qu’on ne comprend pas, qu’on interprète de travers, ou qui n’ont juste aucune validité scientifique.

Ce n’est pas de la santé. C’est de l’obsession.
Ce n’est pas du soin. C’est du contrôle.
Et ce n’est pas neutre.

Ce genre de pratiques crée des peurs alimentaires.

Ça fabrique des gens en bonne santé… qui se croient toujours un peu “déréglés”.

Et ça fait passer l’idée que ton corps est incapable de se réguler sans surveillance constante.

Tout ça pour quoi ?
Pour pister des signaux que le corps donne déjà… si on prend le temps de l’écouter.

Tu veux faire du vrai “biohacking” ?
– Dors correctement.
– Écoute tes sensations, ton corps sait ce dont il a besoin, même si ce n’est pas l’aliment dit « parfait ».
– Bouge tous les jours.
– Coupe les écrans, prend du temps pour ce qui est important et aussi pour TOI.
– Respire.

Pas besoin d’un CGM à 200€, ni d’un bilan micronutritionnel de 17 pages.
Le corps humain n’est pas un projet à “optimiser”.
C’est un organisme vivant, pas une start-up.

Derrière le biohacking, il n’y a pas une quête de santé.
Il y a une peur de la vulnérabilité.
Et un business très rentable.

Mercredi, j’ai “oublié” de manger.Ce n’était pas un choix.C’était un jour de crise.🧠 Maman d’un enfant TDAH avec TOP.➤ 4...
20/06/2025

Mercredi, j’ai “oublié” de manger.

Ce n’était pas un choix.
C’était un jour de crise.

🧠 Maman d’un enfant TDAH avec TOP.
➤ 4h de tempêtes émotionnelles
➤ 2h de contention pour éviter les blessures
➤ Zéro pause.

🥚 À midi, deux œufs au plat.
Crise. Repas abandonné.
🧀 Le soir ? Juste du fromage. Rapide. Réconfortant.

Et pourtant… je suis diététicienne-nutritionniste.
Je parle d’écoute de soi, de signaux du corps, de pleine conscience.
Mais ce jour-là… impossible.

💬 Pas par négligence. Par épuisement. Par urgence.

Alors quand on parle “d’alimentation intuitive”, je pense à nous, les aidants.
Les parents. Les soignants.
Ceux pour qui juste tenir est déjà un acte de courage.

🥄 La vraie nutrition, ce n’est pas que dans l’assiette.
C’est dans la compassion qu’on s’accorde.

Et ça aussi, je l’enseigne.
Avec douceur. Avec humanité. 💜

🎪 Vendredi 6 juin – Village Prévention à CHAUNY 🎪J’ai eu le plaisir de participer à cette belle journée organisée par la...
11/06/2025

🎪 Vendredi 6 juin – Village Prévention à CHAUNY 🎪

J’ai eu le plaisir de participer à cette belle journée organisée par la Ville de Chauny dans la tente de la CPTS, dédiée à la prévention et à la santé.

Cette journée a été l’occasion de rencontrer :
• des élèves de CM1/CM2 des écoles de Chauny et des communes voisines,
• des enfants venus avec leurs éducateurs d’IME,
• des représentants de la PMI et de l’UTAS.

🎲💬 Une journée enrichissante, instructive et ludique, placée sous le signe de l’échange et de la sensibilisation.

Ateliers interactifs, jeux autour de la nutrition, discussions sur l’écoute de soi, prévention de la grossophobie… les enfants ont été au rendez-vous avec curiosité et enthousiasme !

Merci à toutes les personnes rencontrées et à l’organisation pour cette belle énergie 🙏💜

J'ai eu l'immense plaisir d'écrire un article sur le lien entre TDAH et TCA pour le blog de Sébastien HENRARD, neuropsyc...
26/05/2025

J'ai eu l'immense plaisir d'écrire un article sur le lien entre TDAH et TCA pour le blog de Sébastien HENRARD, neuropsychologie spécialiste du TDAH.

🔗 Lien vers l'article dans ma bio

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Place Paul Doumer
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02410

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Mardi 14:00 - 18:00
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Vendredi 09:00 - 18:00

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