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10/12/2025

Des freins inattendus empêchent les couples de consulter.

10/12/2025

La petite question du jour est anonyme :
Est-ce vrai que le rapport sexvel diminue la force de l'homme ?

La réponse du docteur Catherine, Solano, mais Médecin Sexologue :
Non pas du tout, un rapport sexcel ne diminue pas la force d’un homme (mais le tabac, les drogues, le manque d’exercice physique, l’obésité, oui !).

On a souvent cette idée fausse que la force d’un homme peut diminuer s’il fait l’amour, et cela, pour une raison toute simple : c’est que l’org@sme donne envie de dormir à cause des hormones sécrétées à ce moment.
Donc un homme se sent moins énergique après l’amour puisqu’il a envie de dormir ! Mais c’est une réaction naturelle, cela ne signifie pas qu’il ait perdu de la force.

Image Envato : By sedrik2007

CANCER DU SEIN : SYMPTÔMES, TRAITEMENTS, FACTEURS DE RISQUE ET PRÉVENTIONLe cancer du sein est le cancer le plus fréquen...
10/12/2025

CANCER DU SEIN : SYMPTÔMES, TRAITEMENTS, FACTEURS DE RISQUE ET PRÉVENTION

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Grâce aux progrès réalisés dans le dépistage et les traitements, ses chances de guérison sont élevées lorsqu’il est pris en charge tôt. Voici un panorama complet sur le cancer du sein, ses manifestations, ses facteurs de risque, ses traitements disponibles, la prévention, le suivi et les particularités chez l’homme.

Définition et types de cancer du sein

Le cancer du sein se définit comme une tumeur maligne qui se développe au niveau de la glande mammaire. On distingue plusieurs formes selon les cellules d’origine. Les adénocarcinomes, qui touchent les cellules épithéliales, représentent 95 % des cas. La plupart débutent à partir des cellules des canaux galactophores (qui acheminent le lait vers le mamelon) et plus rarement des lobules (groupes de glandes producteurs de lait).

On distingue deux principales formes :
- Les adénocarcinomes in situ où les cellules cancéreuses restent confinées dans les canaux ou lobules sans franchir la membrane basale. Le carcinome canalaire in situ est le plus courant, suivi du carcinome lobulaire in situ (plutôt considéré comme un facteur de risque que comme un cancer direct).
- Les adénocarcinomes infiltrants où les cellules cancéreuses envahissent les tissus voisins et peuvent atteindre les ganglions lymphatiques voire des organes à distance.

Il existe aussi des cancers plus rares comme le carcinome médullaire, mucineux, tubuleux, papillaire et la maladie de Paget.

Sous-catégories de cancer du sein :
- Cancer du sein hormonodépendant (sensibles aux hormones œstrogènes ou progestérone).
- Cancer du sein HER2 (surexpression du récepteur HER2 à la surface des cellules).
- Cancer du sein triple négatif (absence de récepteurs hormonaux et de HER2).
- Cancer du sein métastatique (propagation à d’autres parties du corps).

Symptômes et diagnostic

Le cancer du sein se manifeste de façon très variable et peut être silencieux ou donner des signes très discrets. Les principaux symptômes sont :
- Une boule ou masse palpable dans le sein, le plus souvent non douloureuse.
- Une asymétrie ou une déformation visuelle du sein.
- Rougeur locale.
- Œdème, capitons et aspect en “peau d’orange”.
- Modification du mamelon (écoulement, desquamation, inversion, coloration sanguine).

La confirmation du diagnostic repose sur l’examen par imagerie (mammographie et échographie) parfois complété par une IRM, et surtout une biopsie, qui permet d’identifier la nature de la tumeur et d’orienter le traitement.

Traitements du cancer du sein

La prise en charge du cancer du sein est personnalisée et s’appuie sur de nombreuses options selon le stade et le type de tumeur :
- Chirurgie : tumorectomie (ablation de la tumeur et des tissus autour) ou mastectomie (ablation complète du sein avec possibilité de reconstruction).
- Chimiothérapie : administration de médicaments agissant sur l’ensemble de l’organisme pour détruire les cellules cancéreuses ou limiter leur multiplication.
- Radiothérapie : irradiation ciblée de la zone tumorale pour empêcher la croissance des cellules cancéreuses.
- Hormonothérapie : blocage de l’action des hormones féminines sur les cellules cancéreuses.
- Thérapies ciblées : médicaments bloquant certains mécanismes cellulaires spécifiques (Trastuzumab, Bévacizumab, Lapatinib, Evérolimus selon les cas).
- Immunothérapie : stimulation du système immunitaire pour qu’il combatte plus efficacement les cellules cancéreuses, notamment dans certains cancers du sein métastatiques.
- Soins de support : accompagnement pour gérer les conséquences de la maladie et des traitements (douleurs, fatigue, troubles alimentaires, aides psychologiques ou sociales).

Facteurs de risque

Outre le fait d’être une femme, les principaux facteurs de risque sont :
- L’âge
- Les antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire
- Les prédispositions génétiques (notamment mutations des gènes BRCA1 et BRCA2)
- La consommation d’alcool ou de tabac
- L’utilisation de certains traitements hormonaux de la ménopause
- Le surpoids ou l’obésité
- Le manque d’activité physique

Prévention et dépistage

Il est impossible de supprimer totalement le risque de cancer du sein, mais on peut l’abaisser en adoptant une bonne hygiène de vie : limiter l’alcool, éviter le tabac, pratiquer une activité physique régulière favorise une réduction du risque. L’autopalpation des seins est recommandée, même si elle ne remplace pas une visite médicale. En France, le dépistage se fait gratuitement tous les deux ans entre 50 et 74 ans par mammographie et examen clinique. Un diagnostic précoce augmente fortement les chances de guérison, qui atteignent plus de 90 % pour les cancers dépistés tôt.

Suivi après traitement

Après un cancer du sein, le suivi médical est assuré pendant au moins cinq ans avec des consultations régulières, mammographies et échographies. Ce suivi permet de surveiller l’apparition d’éventuelles récidives ou complications et d’accompagner la patiente dans sa récupération physique et psychologique.

Statistiques de survie

Le taux de survie à cinq ans pour tous stades confondus est de 88 %, et à dix ans de 78 %. Pour les petites tumeurs dépistées précocement et sans atteinte ganglionnaire, la survie à cinq ans peut être proche de 100 %. En cas de cancer métastatique, le taux de survie chute à environ 25 %.

Le cancer du sein chez l’homme

Le cancer du sein touche aussi, bien que rarement, les hommes (moins de 1 % des cas). Les types les plus courants sont les carcinomes canalaires infiltrants. La prise en charge, les traitements et le suivi sont comparables à ceux proposés aux femmes.

Pour aller plus loin et trouver des ressources fiables :

- Institut National du Cancer : https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-sein
- Santé Publique France : https://www.santepubliquefrance.fr

N’hésitez pas à consulter régulièrement votre médecin, à participer au dépistage et à demander un accompagnement personnalisé en cas de besoin. Face au cancer du sein, la prise en charge globale et la prévention restent essentielles pour améliorer la survie et la qualité de vie !

Plus d'infos ici :
https://www.facebook.com/share/p/1GjNX4iLT3/

Mo-Sidi Médical

10/12/2025

À 30 ans, elle révèle ses 6 habitudes pour pimenter sa vie. 🍃✨

SEXUALITÉ DE LA FEMME ENCEINTE : DÉMÊLER LE VRAI DU FAUXLa sexualité pendant la grossesse est enveloppée de nombreux myt...
10/12/2025

SEXUALITÉ DE LA FEMME ENCEINTE : DÉMÊLER LE VRAI DU FAUX

La sexualité pendant la grossesse est enveloppée de nombreux mythes et questions, tant pour les femmes que pour les hommes. La période de la grossesse, marquée par de profonds changements physiques, hormonaux et émotionnels, influence de façon unique la vie intime du couple. Voici un tour d’horizon des idées reçues et des réalités, basé sur les avis de spécialistes en gynécologie et sexologie.

Une libido plus élevée chez la femme enceinte ?

Il est courant d'entendre que la femme enceinte a plus de désir. Cette affirmation est valable surtout pendant le deuxième trimestre. À ce moment de la grossesse, les incertitudes des débuts se sont atténuées, la future maman se sent généralement bien dans son corps, et l’épanouissement sexuel peut être plus marqué. Pourtant, sur le plan hormonal, ce n’est pas la grossesse qui augmente le taux de testostérone (hormone responsable du désir), mais davantage des facteurs psychologiques, relationnels et le contexte rassurant du couple.

Le désir du partenaire face à la grossesse

Les réactions des hommes face à la grossesse de leur compagne sont diverses. Certains gardent le même appétit sexuel tandis que d’autres connaissent une baisse de désir progressive, surtout quand le ventre s’arrondit. Des craintes sont parfois présentes, telles que la peur de blesser le bébé ou de perdre l’attirance physique. Certains hommes vivent aussi un transfert inconscient vers le rôle maternel de leur compagne, ce qui peut temporairement freiner leur élan sexuel. Dialogue et compréhension sont essentiels pour traverser ces moments de doute et renforcer l’intimité du couple.

Peut-on blesser le bébé pendant la pénétration ?

C’est une question récurrente. La réponse est rassurante : dans la grande majorité des cas, il n’existe aucun danger. Le bébé est protégé par le liquide amniotique et plusieurs couches de tissu. La seule contre-indication concerne les femmes risquant un accouchement prématuré en raison d’un col modifié, et il convient alors d’éviter toute stimulation du col. Sinon, le rapport sexuel n’a aucun impact sur le bébé.

Les positions sexuelles sont-elles toutes possibles ?

Toutes les positions sont envisageables à condition de tenir compte du confort de la femme enceinte. Au dernier trimestre, certaines postures, comme le missionnaire, peuvent devenir difficiles à cause du volume du ventre. Il n’existe pas de risque particulier pour le bébé selon la position choisie. L’essentiel est de s’adapter aux sensations et à l’évolution du corps.

L’orgasme vécu pour la première fois pendant la grossesse

La grossesse peut être une période de découverte et d’épanouissement sexuel, notamment grâce au sentiment de confiance et à l’engagement du partenaire. Néanmoins, ce n’est pas la grossesse en soi qui rend une femme capable de ressentir pour la première fois un orgasme. Il s’agit surtout d’une meilleure connaissance de soi, d’écoute et de lâcher prise, des éléments qui peuvent parfois prendre place durant cette période particulière.

Utilisation de sex-toys durant la grossesse

Il n’y a aucune contre-indication médicale à l’emploi de sex-toys pendant la grossesse. Les professionnels recommandent simplement de privilégier les stimulations clitoridiennes ou les modèles non vibrants pour éviter une sollicitation excessive du col. À ce jour, aucune étude n’a montré un danger réel lié à l’usage de sex-toys pendant la grossesse, mais il est toujours prudent de rester à l’écoute de son corps.

Douleurs pendant les relations sexuelles durant la grossesse

Des douleurs peuvent apparaître, surtout au troisième trimestre, à cause de contractions ou de changements anatomiques. Cependant, la sécheresse vaginale, responsable de certaines gênes, est généralement compensée par une forte imprégnation hormonale qui favorise la lubrification. Celle-ci dépend néanmoins du niveau d’excitation, et il n’est pas rare d’avoir besoin d’un lubrifiant adapté pour améliorer le confort.

Faire l’amour peut-il provoquer l’accouchement ?

De nombreuses rumeurs circulent sur le power des rapports sexuels pour déclencher l’accouchement. Les études n’ont pas prouvé ce lien. Si l’accouchement a lieu peu après un rapport, c’est simplement que le col était déjà prêt. Il est notable que la stimulation des mamelons peut avoir plus d’effet sur l’apparition de contractions, en raison de la libération d’ocytocine.

Orgasme pendant l’accouchement

Si, théoriquement, il est possible pour une femme de connaître un orgasme pendant l’accouchement, cette situation reste rare et marginale. Les sensations éprouvées sont complexes et varient considérablement d’une femme à l’autre.

La sexualité après l’accouchement

Les transformations corporelles et psychologiques qui suivent la naissance nécessitent une période d’adaptation pour le couple. Le type d’accouchement (voie basse, césarienne, épisiotomie ou déchirure) influence temporairement la reprise des rapports. Grâce à la rééducation périnéale, la majorité des femmes récupèrent rapidement confort et plaisir. Il arrive même que la vie sexuelle du couple soit meilleure, enrichie de la complicité née au fil de la parentalité.

CQFR

La sexualité de la femme enceinte est avant tout singulière et personnelle. Elle dépend du vécu, du dialogue au sein du couple et de l’écoute de soi. Il n’existe pas de règles absolues, mais l’assurance que la grossesse n’est pas un frein à la vie intime, bien au contraire. Une communication ouverte, la bienveillance et l’adaptation permettent souvent au couple de vivre une sexualité harmonieuse pendant cette période de grands bouleversements.

Référence française consultable

« Je, tu, nous... Le couple, le sexe et l’amour », Dr Marie Veluire et Dr Gérard Ribes, éditions In Press, 2019
Entretien avec le Dr Marie Veluire, gynécologue obstétricien et sexologue, février 2019

N’hésitez pas à demander des précisions sur un point ou à partager vos expériences pour enrichir ce sujet important et délicat !

Mo-Sidi Médical

QUELS CHANGEMENTS AFFECTENT LE VAGIN AVEC L'ÂGE ?Le vagin, bien que caché à la vue, traverse de nombreux changements au ...
10/12/2025

QUELS CHANGEMENTS AFFECTENT LE VAGIN AVEC L'ÂGE ?

Le vagin, bien que caché à la vue, traverse de nombreux changements au fil de l’âge. Ce processus, naturel et progressif, touche aussi bien sa structure que sa fonction. Si la plupart des femmes ne voient pas leur vagin, elles en ressentent pourtant directement les évolutions. Explications sur ce phénomène qui accompagne le vieillissement et conseils pour préserver au mieux le confort intime.

Le vagin, une zone cachée mais qui évolue

Contrairement à la vulve, qui est visible et accessible à chaque femme, le vagin se situe entièrement à l’intérieur du corps. Seul un examen gynécologique permet réellement de l’observer. Cela ne l’empêche pas d’être sensible aux effets du temps, notamment après la ménopause.

Le premier changement observable concerne la lubrification. Avec l’âge, la production naturelle de lubrifiant diminue et devient plus tardive lors des rapports sexuels. Ce phénomène engendre chez certaines femmes une sensation de sécheresse intime. D’un point de vue gynécologique, la muqueuse vaginale, qui tapisse la paroi du vagin, se modifie également : elle devient plus lisse, plus blanche, moins souple et moins bien vascularisée. Chez une jeune femme, au contraire, la muqueuse est rosée, souple et épaisse, ce qui contribue au confort sexuel et à la protection du vagin contre les agressions extérieures.

La vulve et le vestibule, eux aussi, changent avec l'âge

Si les transformations du vagin sont principalement ressenties, celles de la vulve et du vestibule se voient facilement. Avec les années, les petites et grandes lèvres vulvaires perdent en tonicité et deviennent plus flasques. Ce changement est lié à la diminution progressive du tissu conjonctif, celui qui apporte le maintien et la fermeté. Chez certaines femmes, les poils pubiens peuvent également blanchir, tout comme les cheveux.

Le vestibule, situé entre les petites lèvres, est composé de muqueuses similaires à celles du vagin. Avec le temps, il devient moins rose, plus sec et moins souple. Il est aussi plus sensible, ce qui peut entrainer des fissures ou des irritations plus fréquentes, notamment lors des rapports ou à cause de certains produits d’hygiène. Les gynécologues recommandent donc des soins intimes doux. L’utilisation de lubrifiants adaptés peut grandement améliorer le confort lors des rapports sexuels.

Comment limiter ou prévenir ces désagréments ?

La meilleure prévention contre la sécheresse vulvo-vaginale reste le traitement hormonal à base d’œstrogènes, sous forme orale ou locale (ovules, crèmes), si la femme ne présente pas d’antécédent de cancer du sein. Ce type de traitement permet une réelle amélioration de la souplesse et de l’hydratation des muqueuses. De nombreux gynécologues le recommandent pour retrouver une vie intime plus confortable après la ménopause.

Quelques alternatives existent, mais elles sont plus coûteuses et ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale. Parmi elles, les injections d’acide hyaluronique visent à redonner du volume et du tonus aux lèvres vulvaires. Le laser endovaginal favorise la régénération de la muqueuse vaginale, mais il nécessite des séances régulières pour maintenir les effets. Ces techniques relèvent plus de la médecine esthétique que du traitement médical classique et sont réservées à des cas particuliers ou sur demande de la patiente.

CQFR

Le vieillissement du vagin et de la zone vulvaire est un phénomène naturel, influencé par la baisse hormonale, surtout après la ménopause. Il se traduit par une sécheresse, une sensibilité accrue et une perte de souplesse, pouvant affecter le confort au quotidien et les rapports sexuels. Une bonne hygiène intime, l’usage de lubrifiants adaptés et, lorsque cela est possible, un traitement local aux œstrogènes, permettent de limiter ces désagréments et de préserver la qualité de vie.

Source

Entretien avec le Dr Odile Bagot, gynécologue-obstétricienne, le 12 juin 2024.
https://www.doctissimo.fr/sexualite/anatomie-sexuelle/sexe-de-la-femme/ce-qui-arrive-au-vagin-avec-age

N’hésitez pas à demander plus d’informations ou à poser vos questions sur la santé intime féminine.

Mo-Sidi Médical

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1er Congrès panafricain de sexologie et de santé sexuelle (suite...)

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CONTRACEPTION FÉMININE, CONTRACEPTION MASCILINE Parmi tous les types de contraception masculine et féminine existants, c...
05/12/2025

CONTRACEPTION FÉMININE, CONTRACEPTION MASCILINE

Parmi tous les types de contraception masculine et féminine existants, chaque homme, chaque femme ou chaque couple peut trouver la solution qui lui est la plus adaptée et ainsi éviter la survenue d’une grossesse non désirée lors des rapports sexuels. Chaque mode de contraception a ses avantages et ses inconvénients, ainsi qu’une efficacité variable. Certains types de contraception offrent également l’avantage de protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Il existe aussi des moyens de contraception définitifs.

Qu’est-ce que la contraception ?

La contraception désigne l’ensemble des moyens, naturels ou non naturels, transitoires ou définitifs, qui permettent d’éviter une grossesse lors des rapports sexuels. En France, d’après une enquête menée en 2016, plus de 7 femmes en âge de procréer sur 10 et leurs partenaires masculins sont concernés par la contraception. La contraception n’est plus aujourd’hui un sujet réservé aux femmes. Il existe des moyens de contraception pour les femmes et pour les hommes et chacun doit se sentir concerné par ce sujet.

Au-delà des méthodes naturelles, différents moyens de contraception ont été développés au cours des dernières décennies, permettant à chacun et chacune de choisir le moyen qu’il préfère ou qui lui est le plus adapté. Les différents types de contraception disponibles actuellement sont :

Les méthodes naturelles de contraception, utilisées depuis des décennies, généralement par les femmes et sans prise en charge par un professionnel de santé ;
La contraception hormonale;
La contraception par stérilet ou dispositif intra-utérin;
Les méthodes de contraception barrière;
La stérilisation à visée contraceptive.
Il est recommandé de demander conseil auprès d’un professionnel de santé, médecin, gynécologue, sage-femme, pharmacien, pour en savoir plus sur les moyens de contraception et pour vous aider à choisir le moyen de contraception le plus adapté à votre situation.

Différents types de méthodes naturelles peuvent être utilisées :

L’abstinence périodique ou méthode Ogino repose sur le calcul de la durée des cycles, à condition que ces derniers soient très réguliers. Le couple évite les rapports sexuels pendant les jours qui précèdent et suivent l’ovulation.

La méthode des températures consiste à repérer l’élévation de la température corporelle qui se produit au moment de l’ovulation. La femme prend sa température tous les matins à la même heure. Le couple s’abstient de rapports sexuels dans les jours qui suivent cette montée de température.

L’observation de la glaire cervicale ou méthode Billings correspond à surveiller l’aspect de la glaire cervicale, qui devient plus abondante et plus fluide au moment de l’ovulation.
Le retrait pour que l’éjaculation n’ait pas lieu dans le vagin.

Certains appareils permettent de repérer la période de l’ovulation grâce à des bandelettes urinaires.

La méthode MAMA (méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée) ne concerne que les femmes qui viennent d’accoucher jusqu’au retour de couches ou au maximum dans les six mois qui suivent l’accouchement. Elle implique un allaitement exclusif, à la demande de jour comme de nuit et une absence de règles.

L’efficacité des méthodes naturelles n’est en moyenne que de 75 %. Elles peuvent être associées à certains types de contraception : les préservatifs, le diaphragme, la cape cervicale ou les spermicides, pour améliorer leur efficacité.

Compte-tenu de leur faible efficacité, ces méthodes ne sont conseillées que pour les couples qui souhaitent uniquement espacer des grossesses, pour ceux qui peuvent se passer de rapports sexuels pendant plusieurs jours et ceux qui sont prêts à accepter une grossesse non prévue.

Les spermicides ;
L’anneau vaginal ;
La cape cervicale ;
Le diaphragme ;
Les préservatifs masculins et féminins.

Les spermicides

Les spermicides sont des substances qui rendent inactifs ou détruisent les spermatozoïdes. Ils se présentent sous forme de gels, de crèmes ou d’ovules à insérer dans le fond du vagin. Même s’ils peuvent être utilisés seuls, il est fortement recommandé de les associer avec un autre mode de contraception comme le préservatif masculin ou féminin, le diaphragme, la cape cervicale (double protection). En effet, leur efficacité est faible et variable (entre 18 et 29 % d’échecs).

Le moment d’utilisation et la durée d’action des spermicides sont spécifiques pour chaque produit. Discrets, ils permettent d’augmenter l’efficacité contraceptive des préservatifs et servent également de lubrifiant vaginal.

Ils peuvent être conseillés dans les situations suivantes :

Les femmes qui ont accouché depuis moins de 6 semaines et qui allaitent, il semble que certains spermicides seraient compatibles avec l’allaitement ;
Les femmes de plus de 45 ans ayant des rapports sexuels occasionnels ;
Les couples qui désirent seulement espacer les naissances ;

Les couples en complément des préservatifs, d’un diaphragme, d’une cape cervicale ou des méthodes naturelles de contraception.
En revanche, les spermicides sont contre-indiqués pour :

Les femmes atteintes d’une infection sexuellement transmissible (IST), d’une mycose vaginale, d’infections urinaires répétées ou d’une plaie vaginale ;
Les femmes qui utilisent des médicaments par voie vaginale.
L’anneau vaginal
L’anneau vaginal est un dispositif médical en forme d’anneau flexible en plastique poreux, contenant une association d’hormones œstroprogestatives. Inséré au fond du vagin au premier jour des règles, les hormones diffusent dans le sang à travers la paroi vaginale pendant une période de trois semaines, au terme de laquelle l’anneau doit être retiré. Après une semaine d’interruption, un nouvel anneau peut être mis en place.

Utilisé parfaitement, son efficacité est très importante (99,71 %), mais les femmes doivent prendre garde au risque d’expulsion, en particulier au moment des rapports sexuels.

Compte-tenu de sa composition, l’anneau vaginal présente les mêmes effets secondaires et les mêmes contre-indications que les pilules combinées. Sa prescription doit donc être évaluée avec un professionnel de santé. Il peut notamment être intéressant pour les femmes de moins de 45 ans qui se déplacent beaucoup et subissent un décalage horaire et de manière temporaire pour celles qui partent en voyage quelques semaines.

La cape cervicale

La cape cervicale est un dispositif médical en silicone qui se glisse dans le vagin, au contact du col de l’utérus, pour empêcher le passage des spermatozoïdes vers l’utérus. Sa mise en place peut être effectuée au moment du rapport sexuel ou dans les deux heures qui précèdent. La cape cervicale doit être laissée en place pendant les 8 heures qui suivent le rapport sexuel (24 heures maximum). Elle est réutilisable plusieurs fois, à condition d’être correctement lavée entre les utilisations.

Parfaitement utilisée, son efficacité s’élève à 91 % chez les femmes n’ayant pas eu d’enfant et 74 % chez celles ayant déjà eu un enfant. Son efficacité peut être renforcée par l’association avec des spermicides.

La cape cervicale est contre-indiquée dans les situations suivantes :

Les femmes nécessitant un moyen de contraception très efficace ;
Les femmes souffrant d’infections urinaires à répétition ou ayant un prolapsus (descente d’organes) ;
Les femmes ayant déjà eu plusieurs enfants.
Le diaphragme
Le diaphragme est un dispositif médical en latex ou en silicone, qui se glisse dans le vagin au contact du col de l’utérus pour empêcher le passage des spermatozoïdes vers l’utérus. Il se présente soit en taille unique, soit en différentes tailles. Il peut être mis en place dans les deux heures qui précèdent le rapport sexuel et laissé en place pendant huit heures après (24 heures maximum). Il peut être utilisé plusieurs fois, à condition d’être correctement lavé entre chaque utilisation.

Son efficacité est de 94 %, s’il est utilisé parfaitement et systématiquement en association avec des spermicides.

Comme la cape cervicale, il n’est conseillé que pour les femmes qui sont prêtes à utiliser un dispositif intravaginal et qui ne nécessitent pas un moyen de contraception très efficace.

Préservatif féminin et préservatif masculin

Le préservatif féminin empêche le passage des spermatozoïdes dans le vagin et donc la fécondation. Ce dispositif médical est une gaine en nitrile ou en polyuréthane munie d’un anneau souple aux deux extrémités. Il se place dans le vagin plusieurs heures avant le rapport sexuel. Il doit être changé à chaque rapport sexuel et entre chaque pénétration.

Bien utilisé, son efficacité atteint 95 %. Il peut être associé avec d’autres moyens de contraception, mais pas avec le préservatif masculin.

Le préservatif féminin est particulièrement conseillé pour les femmes ayant des rapports sexuels avec plusieurs partenaires ou pour les personnes porteuses d’une infection sexuellement transmissible.

Le préservatif masculin est appelé aussi condom ou capote ou encore préservatif externe. Il empêche le passage des spermatozoïdes dans le vagin et donc la fécondation. Formé d’une gaine en latex ou en polyuréthane, il se déroule sur le pénis en érection avant la pénétration et va retenir le sperme tout en empêchant le contact entre les muqueuses des deux partenaires sexuels. Il est à usage unique et doit être changé à chaque rapport sexuel, entre chaque pénétration. Il peut être associé à des gels lubrifiants ou des spermicides.

Son efficacité est de 98 %, à condition de l’utiliser pour tous les rapports sexuels, à tout moment du cycle. Il peut être combiné avec les autres moyens de contraception. Il est particulièrement recommandé pour les personnes ayant des rapports sexuels avec plusieurs partenaires ou pour les porteurs d’une infection sexuellement transmissible.

Préservatif féminin et préservatif masculin sont les deux seuls moyens de contraception qui protègent contre les infections sexuellement transmissibles.

À savoir !
>Depuis le 1er janvier 2023, des préservatifs masculins peuvent être obtenus gratuitement et sans ordonnance, en pharmacie pour les jeunes, filles et garçons, âgés de moins de 26 ans

La pilule contraceptive
Les stérilets ou dispositifs intra-utérins
Les implants
Les progestatifs injectables.
La pilule contraceptive
pilule

Les pilules contraceptives se composent d’hormones différentes selon le type de pilules :

Les pilules œstroprogestatives ou combinées à base d’œstrogènes et de progestatifs suppriment toutes totalement l’ovulation. Elles sont efficaces au bout de 48 heures, si le premier comprimé de la plaquette a été pris au premier jour des règles. Dans le cas contraire, elles ne sont efficaces qu’après 7 jours de prise. La plupart de ces pilules se présentent sous la forme de plaquettes de 21 comprimés. Une pilule est prise chaque jour pendant 21 jours consécutifs, avant un arrêt de 7 jours avant la prochaine plaquette. Certaines plaquettes contiennent 28 comprimés, pour faciliter les prises avec un certain nombre de comprimés placebo. Quel que soit la pilule combinée, le re**rd de prise ne doit pas dépasser 12 heures.

Les pilules microprogestatives ne contiennent qu’une seule hormone progestative, en quantité très faible. Celles composées de désogestrel suppriment l’ovulation, tandis que celles à base de lévonorgestrel ne la suppriment pas, mais épaississent les sécrétions du col de l’utérus. Les plaquettes contiennent 28 comprimés. Ces pilules doivent être prises tous les jours sans aucun arrêt et à heure fixe. Le re**rd de prise ne doit pas excéder 3 heures pour les pilules à base de lévonorgestrel et 12 heures pour celles à base de désogestrel.

En respectant parfaitement les règles d’utilisation des pilules, leur efficacité est importante (99,7 %). Mais l’efficacité est réduite par les oublis de prise, l’arrêt suite à des effets indésirables ou les interactions avec d’autres médicaments.

Parmi les pilules combinées, les spécialistes distinguent plusieurs générations de pilules, en fonction des hormones contenues dans les pilules. Ces pilules présentent des risques d’effets indésirables de type thromboemboliques veineux phlébite, embolie pulmonaire. Le risque est légèrement supérieur pour les pilules dites de troisième et de quatrième génération. Ces pilules peuvent ainsi être contre-indiquées chez les femmes présentant déjà un risque d’accident thromboembolique.

Le stérilet ou dispositif intra-utérin
Stérilet cuivre

Les dispositifs intra-utérins (notés DIU), encore couramment appelés les stérilets, sont des dispositifs médicaux contraceptifs, insérés dans l’utérus féminin par un professionnel de santé (sage-femme, médecin, gynécologue). Les DIU ont la forme de la lettre T, mesure quelques cm de long et se terminent par un fil qui permet son retrait par un professionnel de santé.

Deux types de DIU sont disponibles :

Les DIU au cuivre sont en matière plastique avec un ou plusieurs manchons en cuivre. Le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs. Ils peuvent être posés à n’importe quel moment du cycle. Ils sont efficaces dès le jour de l’insertion et peuvent ainsi être utilisés comme moyen de contraception d’urgence. Ce type de DIU peut allonger la durée des règles et est donc à éviter chez les femmes ayant des règles abondantes et/ou douloureuses.

Les DIU hormonaux contiennent une hormone progestative (le lévonorgestrel) délivrée en petite quantité. Cette hormone épaissit les sécrétions du col utérin, empêchant ainsi le passage des spermatozoïdes, mais aussi diminue la durée et le volume des règles. La pose doit avoir idéalement lieu dans la semaine qui suit les règles. Les DIU hormonaux sont efficaces deux jours après l’insertion. A base d’hormones, ces DIU peuvent entraîner les mêmes effets que les contraceptifs oraux (prise de poids, acné, modification des règles).
L’insertion d’un DIU est le plus souvent indolore, mais si besoin des médicaments antalgiques peuvent être pris deux heures avant l’insertion. Une hystérométrie peut être nécessaire pour évaluer la forme, les dimensions et la sensibilité de l’utérus.

Quel que soit le type, les DIU sont très efficaces (99 %). Selon les modèles, ils peuvent être gardés entre 4 et 10 ans, même s’ils peuvent être retirés à n’importe quel moment. Cependant, un suivi gynécologique au minimum annuel est nécessaire pour s’assurer du bon positionnement du DIU.

Malgré leurs avantages, certaines femmes ne peuvent pas opter pour un DIU. Les contre-indications varient selon le type de DIU :

Pour les DIU au cuivre et les DIU hormonaux :
Les femmes ayant une malformation de l’utérus ou un fibrome utérin de grande taille ;
Les femmes ayant eu des accouchements multiples ou difficiles ;
Les femmes ayant un cancer du col de l’utérus ou de l’endomètre ;
Les femmes porteuses d’une maladie sexuellement transmissible non traitée et non guérie depuis plus de 3 mois ;
Les femmes souffrant de saignements vaginaux inexpliqués ;
Les femmes venant d’accoucher (délai d’attente nécessaire entre 48 heures et 4 mois) ;
Les femmes ayant eu une infection après l’accouchement ou après un avortement dans les trois mois précédents ;
Les femmes ayant eu une tuberculose génitale ;
Pour les DIU hormonaux :
Les femmes ayant une phlébite, une embolie pulmonaire ;
Les femmes ayant un cancer du sein, de l’endomètre ou de l’ovaire ;
Les femmes ayant une tumeur hépatique ou une maladie aigüe du foie.
En revanche, contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’avoir déjà eu des enfants pour pouvoir utiliser les DIU comme mode de contraception. La pose d’un stérilet au cuivre dans les cinq jours qui suivent un rapport sexuel non protégé est par ailleurs utilisé comme un mode de contraception d’urgence.

Le patch contraceptif
patch

Le patch contraceptif est un dispositif transdermique qui se colle sur la peau, et diffuse deux hormones dans le sang : l’estradiol et un progestatif. Chaque semaine et pendant trois semaines, le patch doit être changé. La quatrième semaine, il ne faut pas mettre de patch.

Le patch peut être appliqué sur le ventre, les épaules ou dans le bas du dos, mais en aucun cas près d’un sein. S’il se décolle, il faut le remplacer dans les 24 heures pour assurer la continuité de la contraception. Utilisé parfaitement, il est efficace à 99,7 %.

Malgré ses côtés pratiques, le patch contraceptif présente les mêmes effets indésirables et les mêmes contre-indications que les pilules combinées. Il est généralement conseillé :

Aux femmes de moins de 45 ans qui ne veulent pas prendre la pilule (nombreux déplacements, décalage horaire) ;
Aux femmes partant en voyage quelques semaines ou quelques mois.
L’implant
Implant

L’implant est un dispositif médical qui se présente sous la forme d’un petit bâtonnet cylindrique en plastique de 4 cm de long et 2 mm de diamètre. Il contient les mêmes hormones que les pilules progestatives, qui se diffusent directement dans le sang pour supprimer l’ovulation.

L’implant est inséré sous la peau du bras au moyen d’une aiguille spéciale, par une sage-femme, un médecin ou un gynécologue. Une crème anesthésique est appliquée quelque temps avant l’insertion pour éviter toute douleur. Il peut ensuite être retiré à n’importe quel moment, en pratiquant une petite incision dans la peau.

Très efficace (99,9 %), il peut rester en place pendant une durée maximale de 3 ans et peut être renouvelé immédiatement par l’insertion d’un nouvel implant. Il ne nécessite aucun suivi particulier, en dehors d’une consultation médicale trois mois après l’insertion. Cependant, son efficacité peut être atténuée par la prise de certains médicaments (traitement de l’épilepsie, de la tuberculose, de certaines infections) ou de plantes comme le millepertuis.

A base d’hormones, l’implant peut entraîner des effets gênants chez certaines femmes (une prise de poids, de l’acné, une modification de la durée et de l’abondance des règles). L’implant est ainsi plus spécifiquement prescrit aux femmes présentant des contre-indications ou une intolérance aux contraceptifs œstroprogestatifs et aux DIU, ainsi qu’aux femmes ayant des difficultés d’observance à la pilule. En revanche, l’implant est contre-indiqué dans les cas suivants :

Une phlébite ou une embolie pulmonaire ;
Une tumeur du sein, de l’ovaire ou de l’endomètre ;
Des saignements vaginaux inexpliqués ;
Une maladie grave du foie.
Les progestatifs injectables
Un progestatif de synthèse (la médroxyprogestérone) est injecté en intramusculaire tous les trois mois, assurant ainsi une contraception constante. Lorsque les intervalles d’injection sont respectés, l’efficacité est de 99,7 %, mais elle est réduite par la prise de certains médicaments (traitements contre l’épilepsie ou certaines infections).

Très efficaces, les progestatifs injectables présentent les mêmes effets indésirables que l’implant. Ils sont conseillés aux femmes qui ne peuvent pas utiliser d’autres méthodes de contraception. En revanche, ils sont contre-indiqués dans les cas suivants :

Un cancer du sein, de l’endomètre ;
L’obésité ;
Un diabète ;
L’hypertension artérielle ;
Des règles abondantes ou des saignements vaginaux inexpliqués ;
Une maladie du foie ;
Un accident thromboembolique veineux ou artériel.
Par ailleurs, les progestatifs injectables augmentent le risque d’ostéoporose et ne doivent pas être prescrits chez les adolescentes et les femmes jeunes, ni chez les femmes à risque élevé d’ostéoporose.

Les moyens contraceptifs sont nombreux et il peut paraître difficile d’opter pour tel ou tel type de contraception. Le choix du mode de contraception repose en pratique sur la prise en compte de plusieurs aspects :

L’efficacité du moyen de contraception ;
L’âge ;
Le mode de vie ;
La situation affective ;
La facilité d’utilisation et les aspects pratiques ;
Les antécédents médicaux et familiaux ;
Les avantages et inconvénients de chaque type de contraception ;
Le coût éventuel pour les contraceptifs non remboursés par l’Assurance Maladie.

À savoir !

L’efficacité théorique d’une méthode contraceptive est définie par le pourcentage de femmes qui n’ont pas été enceintes au cours de la première année d’utilisation du moyen contraceptif
Par l’analyse de l’ensemble de ces critères, il est alors possible de déterminer le moyen de contraception le plus adapté à chaque couple. En cas de doute, il est recommandé d’être conseillé par un professionnel compétent.

A certaines périodes de la vie, le choix du mode de contraception revêt une importance particulière, en particulier :

au moment du choix de la première contraception,
après un accouchement ;
en cas d’urgence après un rapport sexuel non protégé, c’est la contraception d’urgence ;
Après une interruption volontaire de grossesse (IVG).

Le choix d’une première contraception est capital chez les adolescentes ou les femmes jeunes et un rendez-vous spécifique chez une sage-femme, un médecin ou un gynécologue est fortement recommandé. La plupart des contraceptifs requiert une prescription médicale et cette consultation donne l’occasion de vérifier si la personne présente ou non des contre-indications à certains types de contraception. De plus, les moyens de contraception et leur utilisation sont expliqués par le professionnel de santé, afin de guider dans le choix du moyen le plus adapté.

Cette visite médicale peut être effectuée au sein d’un cabinet médical ou dans un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF). Elle est strictement confidentielle et concerne également les mineurs. Un examen gynécologique n’est pas systématiquement nécessaire. Cependant, après les premiers rapports sexuels, un suivi gynécologique régulier est important à la fois en termes de contraception et de dépistage des maladies sexuellement transmissibles.

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’a en théorie aucun impact sur le choix de méthode contraceptive, sauf si la grossesse non désirée était liée à un problème de contraception. Dans ce cas, deux options sont possibles :

Conserver la même méthode contraceptive après des explications détaillées sur son utilisation, son efficacité et la conduite à tenir en cas d’oubli ou de problème ;
Opter pour un autre moyen de contraception, plus adapté, plus pratique ou plus efficace.

La contraception définitive ou stérilisation à visée contraceptive

Stérilisation définitive

Pour les femmes et les hommes qui souhaitent définitivement ne plus avoir d’enfant, des méthodes de stérilisation à visée contraceptive sont possibles :

Pour les femmes :

La ligature des trompes est une intervention réalisée sous anesthésie générale par voie abdominale, par cœlioscopie ou par voie vaginale. Efficace immédiatement, elle peut entraîner des douleurs abdominales.
L’hystéroscopie consiste en l’insertion d’un dispositif dans les trompes de Fallope, qui provoque une obstruction des trompes. Elle n’est efficace qu’après 3 mois.
Pour les hommes : la vasectomie est une intervention chirurgicale sous anesthésie locale, qui consiste à sectionner les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. L’homme n’a plus de spermatozoïdes actifs environ trois mois après l’intervention.
Ces méthodes de stérilisation ne sont pas efficaces à 100 %, avec une efficacité variable en fonction de la méthode choisie et de la personne. En revanche, elles sont considérées comme définitives et les réparations chirurgicales sont complexes et ne permettent généralement pas de restaurer la fécondité.

Depuis 2001, toute personne majeure peut demander une stérilisation à visée contraceptive, quel que soit son statut marital, son nombre d’enfants ou son âge. Après une information médicale détaillée et claire sur les conséquences de ces interventions, la personne dispose d’un délai de réflexion incompressible de 4 mois, avant de donner ou non son consentement écrit pour l’intervention.

Sources

– Choisir sa contraception. Question Sexualité. questionsexualite.fr. Consulté le 8 mars 2024.
– Contraception www.ameli.fr. Consulté le 8 mars 2024.
– Contraception. À chacun et chacune sa méthode.www.inserm.fr. Consulté le 8 mars 2024.

Gynecologie
Par Estelle B.
Publié le : 13 mars 2024
Dernière mise à jour : 15 juillet 2024

Adresse

Saint-Priest

Site Web

https://membres.aius.fr/page/1196890-annuaire-des-membres-titulaires, http://sexoblogue.fr/

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