03/11/2025
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Le Ouija : quand tu invites l’invisible à l’apéro sans vérifier la liste des invités
Le Ouija… Ce grand classique des soirées entre copines, des ados en mal de frissons et des adultes persuadés d’avoir “un don” parce qu’ils ont senti un courant d’air. Tu sais, ce petit plateau en bois avec des lettres dessus, censé te connecter “aux esprits bienveillants”.
Sauf que dans la réalité, tu ouvres plutôt la porte du garage astral, et crois-moi, les locataires ne sont pas tous charmants.
L’illusion de “je maîtrise”
Ça commence toujours pareil :
“On se protège avant, on appelle la lumière, donc aucun risque !”
Oui, bien sûr. Et moi je mets un gilet pare-balles en coton bio quand je vais à la guerre. Le Ouija, c’est un appel sans filtre. Tu tends le combiné, tu décroches, et tu dis “Qui veut parler ?”
Résultat : c’est rarement ta grand-mère qui répond. C’est plutôt le squatteur énergétique du coin, celui qui adore parasiter les inconscients crédules. Lorsqu'il s’installe, il ne rend pas les clés facilement.
“Papy, c’est toi ?”
Cette douce émotion quand la planche épelle laborieusement
P-A-P-Y ou M-A-M-I-E. Les larmes montent, les frissons te parcourent, et tu te dis :
“C’est incroyable, elle est encore là !”
Sauf que non. Ce n’est pas ton papy qui te parle depuis les cieux, c’est un petit démon déguisé en souvenir. Un malin qui a trouvé refuge dans une coque vide, c’est-à-dire un reste énergétique d’un défunt, encore imprégné de ses souvenirs.
Il s’y glisse comme dans un vieux costume, prend la voix et les tics du défunt, et te fait croire que c’est lui. Pendant que tu pleures d’émotion, il pompe ton énergie comme un alligator astral. C’est ça, la grande arnaque du Ouija : tu crois communiquer, mais tu te fais siphonner avec le sourire.
Mon histoire avec le Ouija
Je vais te dire un truc : je sais très bien de quoi je parle.
Lorsque j’ai eu mon premier appartement, j’étais déjà fascinée par le paranormal. Avec les copines, on faisait des séances de spiritisme “pour rigoler”. Puis, sans m’en rendre compte, j’en suis devenue addict. J’avais besoin de “ressentir”, de “communiquer”.
Je croyais toucher quelque chose de grand… mais c’est le bas astral qui m’a touchée.
Peu à peu, tout s’est dégradé.
Je me sentais mal dans mon appartement, les disputes étaient fréquentes, je perdais mon travail, je ne dormais plus, et une lourdeur étrange s’était installée. Je n’étais plus seule, même quand j’étais seule.
Jusqu’au jour où j’ai rencontré une personne qui m’a mis les pieds à l’étrier du véritable paranormal.
Pas celui des planches à lettres, mais celui qui t’apprend à comprendre, canaliser et te protéger. C’est ce jour-là que j’ai compris que le spiritisme, mal pratiqué, ouvre des portes qu’on ne sait pas refermer.
Les dégâts que je vois aujourd’hui
Aujourd’hui encore, j’en vois les conséquences.
Je reçois en consultation des personnes complètement polluées, parfois même des ados dont la vie devient un chaos après “une simple soirée spiritisme”. Ils croient être envoûtés ou victimes de magie noire alors qu’en réalité, ils sont juste habités par des entités qu’ils ont eux-mêmes invitées sans le savoir.
Des présences accrochées à leur champ énergétique, qui épuisent, manipulent et alimentent les drames.
Le tout, pour une planche à 29,90 € commandée sur Amazon.
L’astral n’est pas un club Med
Petit rappel hermétique : l’astral, c’est le plan des formes, des émotions et des illusions. Une zone de recyclage où stagnent tout ce que les humains projettent, refoulent ou abandonnent.
C’est la grande déchetterie cosmique, la boîte à restes des émotions humaines. Quand tu t’y connectes sans structure, tu deviens une prise électrique vivante.
À toi les coques, les larves et les entités opportunistes.
Le Ouija, c’est donc un peu comme pêcher dans les égouts et espérer ramener un dauphin.
La loi d’attraction... ou comment attirer des emmerdes
Parce que oui, l’univers répond à ta vibration. Si tu ouvres une porte avec peur, curiosité ou ennui… Tu n’attires pas la lumière, tu attires l’écho de ton propre désordre intérieur. La loi d’attraction ne fait pas de service client :
“Bonjour, j’ai commandé un ange, j’ai reçu un parasite.”
Désolée, c’est non remboursable.
La vraie communication
Les défunts élevés, les guides, les présences lumineuses n’utilisent jamais le Ouija. Ils passent par la voie de l’âme, du rêve, du symbole. Le Ouija, c’est l’outil des plans bas, pas des plans supérieurs. Dans l’univers, comme sur terre, plus on descend bas, plus ça colle.
Le Ouija n’est pas un jeu. C’est une porte. Et une porte, ça s’ouvre des deux côtés. Avant d’appeler “mamie”, demande-toi si tu veux vraiment qu’un démon en CDD énergétique te fasse la conversation. En hermétisme, on ne joue pas avec les mondes : on les maîtrise, ou ils nous dévorent.
“Le Ouija, c’est comme Tinder astral : tu crois parler à une âme sœur, tu tombes sur un parasite émotionnel.”
Ce texte n’a pas pour but de faire peur, mais de sensibiliser.
Le spiritisme n’est pas mauvais en soi, mais il exige structure, connaissance et maîtrise énergétique. L’invisible n’est pas un terrain de jeu : il demande du respect, du discernement et un ancrage solide. La curiosité ouvre des portes, mais seule la conscience sait les refermer.
“Si tu veux partager cet article, mentionne-moi. Ça s’appelle le respect, pas la télépathie.”
Saphira Grossé