30/10/2025
Au cœur de son anatomie
En partant de l'extérieur à l'intérieur:
: protège l’arbre contre les attaques biologiques (insectes), contre les gelures, contre le dessèchement (coup de soleil) et contre les blessures (chutes de pierres). Elle est composée par des cellules mortes. Elle est imperméable mais permet des échanges gazeux pour la respiration des cellules du phellogène, du cambium et de l’aubier qui constituent les tissus vivants sous-jacents
Le est la partie de l’arbre juste sous l’écorce, généralement tendre et blanchâtre. C’est la partie correspondant aux zones d’accroissement le plus récemment formées contenant des cellules. C’est l’appareil conducteur de la sève élaborée (descendante) formée de glucose transformé en amidon. C’est pourquoi une blessure du liber (par ex. gravure au couteau) peut freiner ou stopper la croissance de toute une partie de l’arbre. La partie la plus interne du liber possède des canaux qui amènent la sève élaborée des feuilles aux cellules du cambium.
Le est un tissu végétal marquant la limite entre le bois et l’écorce, situé sous le Liber. Le cambium est le tissu de croissance de l’arbre. Les cellules vivantes du cambium se multiplient par division, croissent jusqu’à leur taille définitive, se rigidifient (croissance des parois cellulaires) et meurent.
L’ représente le système conducteur de la nourriture de l’arbre, des racines à la couronne. Il transporte la sève brute (montante), un mélange de sels nutritifs dissous dans l’eau que les racines prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort principal des charges mécaniques (en traction et en compression) dus aux vents, à la neige et au poids propre de la couronne.
Le , cœur de l’arbre, est l’élément de soutien central de l’arbre. En revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des substances nutritives. Le centre du tronc, la moelle, peut, à partir d’un certain âge, être creuse.