Marie Dasque Cilia, Diététicienne Nutritionniste

Marie Dasque Cilia, Diététicienne Nutritionniste Diététicienne-Nutritionniste à Sartrouville (78).

Jour 12Aujourd’hui, je suis la patiente.Celle qui est suivie depuis ses 14 ans pour des dyslipidémies. Grand mot pour di...
12/12/2025

Jour 12

Aujourd’hui, je suis la patiente.
Celle qui est suivie depuis ses 14 ans pour des dyslipidémies. Grand mot pour dire que mon cholestérol fait n’importe quoi… et ma glycémie aussi.
Ajoutez à cela des antécédents du côté de mon père, de ma branche maternelle, et un gros souci en 2009… Vous mélangez tout, et vous obtenez un suivi à la trace par ma cardiologue.

Il y a deux ans, elle m’a dit : « 45 ans, c’est l’âge du test d’effort. »
Ce test… déjà on pé**le comme un fou, ambiance maillot jaune du Tour de France. Et juste devant, un défibrillateur, histoire de bien vous rappeler que, hop, on peut faire un arrêt cardiaque.
Je sors de là en mode cœur et poumons restés sur le sol, mais soulagée : RAS.

Cette année, elle m’a dit : « Tu entres dans la ménopause, il faut un coroscanner. »
Euh… pas vraiment autorisée à me dire que j’ai vieilli.
Je me sens jeune, dynamique, et tout et tout.
Elle insiste : « Vu ton père… et comme tu cours beaucoup… pas envie que tu nous fasses un arrêt cardiaque sans qu’on connaisse l’état de tes coronaires. »
Ok, ok.
Depuis, à chaque footing, je me dis : merdouille, je peux rester là au bord de la Seine, en mode passage vers l’autre côté.

Et donc aujourd’hui, je suis la patiente.
Celle qui attend son scanner.
Celle qui va savoir si tous ses efforts, alimentation, activité physique, respiration, ont payé, même si la prise de sang n’est pas fameuse, même si la ménopause met le bazar.

Je ne lâche rien.
Parce que oui… au fond, je suis un peu ma propre patiente.

Jour 11Début de semaine, un message : un couple souhaite venir ensemble. On s’appelle, car je ne comprends pas tout… et ...
11/12/2025

Jour 11

Début de semaine, un message : un couple souhaite venir ensemble. On s’appelle, car je ne comprends pas tout… et pour cause, leurs prénoms existent au féminin et au masculin. Un duo rigolo.

Je les vois hier. Tous deux sont nés juste après la guerre. Tous deux ont été militaires.
L’an dernier, je vous avais parlé d’un jeune couple de trentenaires venu ensemble, qui avait conclu la consultation par un SMACK.
La dernière fois, elle m’avait dit en riant : « La prochaine fois, ce sera peut-être une grossesse… et un faire-part sur votre mur. »
Derrière moi, ce mur rempli de faire-parts de bébés nés des femmes que j’ai accompagnées, dans mon autre métier .

Pourquoi je vous parle de ce couple d’hier ?
Parce qu’en les regardant, j’ai revu ce jeune couple.
Comme un avant et un après.
Comme si je voyais ce qu’ils pourraient devenir.

Ils sont ensemble depuis 54 ans.
Ils terminent les phrases de l’autre.
Ils se disent « chéri ».
Ils se regardent comme s’ils venaient de tomber amoureux.
Ils me racontent des moments difficiles, mais il y a cette douceur entre eux, cet amour qui remplit la pièce.

Une consultation douce.
Un amour qui traverse les décennies.
Ce jeune couple et ce vieux couple qui, dans ma tête, ne font qu’un.

C’était beau.



Jour 10Il y a un an, une consœur me contacte : un petit bout de 3 ans refuse de plus en plus de manger.Ayant travaillé p...
10/12/2025

Jour 10

Il y a un an, une consœur me contacte : un petit bout de 3 ans refuse de plus en plus de manger.
Ayant travaillé près de 20 ans avec des enfants présentant des troubles de l’oralité, j’accepte.

Quelques jours plus t**d, il apparaît sur mon agenda et je reçois trois vidéos. Elles me permettent d’observer les situations à table et de comprendre où se situent les difficultés.
La consultation sera en visio. Après discussion avec la maman, on décide qu’elle se fera sans lui, vu son âge, mais qu’il sera informé avant et après. Toujours.

Entre les vidéos et la consultation, je reprends tout : grossesse, naissance, première année, mise en place progressive du refus alimentaire, puis les courbes de croissance.
On analyse. On comprend. Et on met en place des actions concrètes.
La maman en parle avec son fils, revient vers moi dans les jours qui suivent. Elle soutient son enfant, le père soutient aussi, les grands-parents suivent le mouvement.
Et moi, je soutiens la maman.
Une vraie chaîne de soutien.

Je la revois quelques mois plus t**d. Entre-temps, j’ai reçu des nouvelles : des avancées, des petites victoires, des moments importants.
Et ce petit bonhomme a fait un bond incroyable.
Il revient à table.
Il mange de tout.
Il est fier.
Très fier.
Il dit même à sa maman : « Tu le dis, hein, à Marie. »

Je suis hyper fière de lui. De ses parents. De ses grands-parents.
Mais vraiment hyper fière.

Quelques jours plus t**d, je fais quelque chose qui me semble tellement juste :
j’enregistre une petite vidéo pour lui.
Et je l’envoie à sa maman.

Jour 9C’était en 2003, deux ans que j’étais installée.Une femme arrive, en plein parcours PMA. La PMA peut entraîner une...
09/12/2025

Jour 9

C’était en 2003, deux ans que j’étais installée.
Une femme arrive, en plein parcours PMA. La PMA peut entraîner une prise de poids, et j’entre dans son histoire à ce moment-là. Malgré toutes les prouesses scientifiques, la grossesse ne vient pas.

Un jour, elle arrive et me dit :
« On arrête. On part 15 jours sur une île paradisiaque, on va danser, profiter, ne plus penser à rien. Au retour, on se lancera dans l’adoption. »
On se quitte sur ces mots.

Quelques semaines plus t**d, elle débarque catastrophée.
Oui, ils sont allés sur l’île paradisiaque. Oui, ils ont dansé, bu (pas que du soft), profité à fond.
Et puis… ret**d de règles.
Et puis… ce qui était tant attendu : bébé s’est niché entre deux danses endiablées, entre deux verres pas très soft.
Elle est morte d’angoisse : « Avec tout ce que j’ai bu… »
Je la rassure : les échanges sanguins mère–embryon commencent environ 15 jours après le début de la gestation.

S’en suivront l’accompagnement de la grossesse, du post-partum, puis de la vie.
Petit clin d’œil : mon cabinet déménagera même dans son immeuble. Puis nos routes se séparent.

L’an dernier, je la revois.
Ménopause qui s’installe, cheveux blancs, coupe raccourcie, mais toujours cette joie dans les yeux et cette voix pétillante.
La vie a continué : un divorce, son « bébé » parti vivre à Lyon.
On reprend une prise en charge comme si 2003 c’était hier. La confiance n’a jamais bougé.

Puis son père décède. Puis sa belle-mère.
Elle continue de venir. Les rendez-vous deviennent aussi des espaces pour comprendre le deuil, ses mécanismes, et cette alimentation qui bugge quand la vie secoue.
Elle tient bon. Le sport qu’elle a repris l’aide énormément.

2025 a été une année où elle a encaissé, tenu, vécu des bas et des très bas.
2026, j’espère, sera son année. Celle où son poids pourra enfin descendre, avec tout ce qu’elle a réussi à mettre en place.

Jour 8 : Quand la sleeve n’est qu’une partie de l’histoire… et que le vrai travail, c’est de retrouver sa féminité.Il y ...
08/12/2025

Jour 8 : Quand la sleeve n’est qu’une partie de l’histoire… et que le vrai travail, c’est de retrouver sa féminité.

Il y a quelques années, elle arrive, envoyée par le chirurgien. Après un cancer de l’utérus, une hystérectomie, une grosse prise de poids et plusieurs prises en charge sans résultat, elle décide d’une sleeve.
Je la vois pour l’évaluation diététique et on commence le suivi. Toujours en visio. Je crois que je ne l’ai jamais vue en vrai, mais cela ne change rien : la confiance s’installe naturellement.
Le dossier roule, tout est cohérent. Elle se fait opérer. Un effet secondaire assez inconfortable apparaît, le chirurgien intervient et les choses se stabilisent.

Puis plus rien.
Silence.

Il y a un mois, elle revient.
J’allume ma caméra : elle est en larmes, complètement secouée. Elle sort de son rendez-vous annuel à l’hôpital. Médicalement tout va bien. Mais humainement, pas du tout.
Alors je prends le temps. On revisite tout : son parcours, son présent, ce qu’elle ressent. Je relie, je restructure. Et je lui propose une consultation doublée 2 à 3 semaines plus t**d.

Le jour venu, elle va déjà mieux. Elle comprend que ce qu’elle doit mettre en place doit être POUR ELLE. Juste pour elle.
Et puis, au fil des deux consultations, un sujet revient : l’absence d’un amoureux. Je me permets de l’aborder. Et là, tout remonte : son passé, sa mère, son corps, son cancer, son opération, son découragement récent, les mots de ses amies. Tout fait sens.

Alors on décide de la suite.
Le prochain point à travailler sera : sa féminité.
Son rapport à elle, à son corps, à ce qu’elle veut vivre maintenant.

Objectif d’ici le prochain rendez-vous :
✨ s’acheter des culottes dignes de ce nom.

Jour 5Il y a quelques années, une adolescente est arrivée dans mon cabinet. Elle vivait des compulsions alimentaires qui...
05/12/2025

Jour 5
Il y a quelques années, une adolescente est arrivée dans mon cabinet. Elle vivait des compulsions alimentaires qui la dépassaient. Ensemble, on a travaillé, pas à pas, jusqu’à ce qu’elle accepte d’explorer plus loin, en psychothérapie. Puis elle a disparu de mon agenda… pendant plusieurs années.

Début 2025, elle revient. Elle a grandi, elle est en deuxième année de kiné. Elle a travaillé sur elle, vraiment : elle comprend mieux ses mécanismes, mange plus en conscience, vit plus alignée. Les crises ont diminué. Mais il en reste. Et surtout… son poids ne bouge pas.

On continue. Elle avance, comprend encore, ajuste. Et pourtant, quelque chose résiste, comme une porte qui refuse de s’ouvrir malgré tous les efforts.

Puis arrive ce jour de juin. Elle entre, énervée, tendue, différente. On parle de son stage, de ce qui s’est passé… et soudain, elle lâche une phrase. Celle qui fait tout basculer. Celle qui éclaire des années de questionnements.

Je lui pose des questions très précises. Et là, tout s’aligne. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas. C’est qu’elle ne peut pas. Pas sans comprendre une pièce manquante du puzzle. Je lui partage mes suspicions de TDAH. Elle me dit : « mais, dans ma famille… ». J’écris à une psychiatre. Elle la voit.

Quelques semaines plus t**d : « Vous aviez raison ».
En septembre, elle revient, après le début du traitement. Et devant moi, ce n’est plus la même jeune femme. Elle respire. Elle se retrouve. Elle VIT.

On avait enfin trouvé la dernière brique.

Jour 4Il y a des consultations qui te prennent là, en plein vol. Qui te mettent à terre. Qui te rappellent que oui, la v...
04/12/2025

Jour 4

Il y a des consultations qui te prennent là, en plein vol. Qui te mettent à terre. Qui te rappellent que oui, la vie est parfois une grande S…

C’était il y a trois semaines, un nouveau patient en visio. Je me connecte : un monsieur d’un certain âge, et à côté, sa fille. Comme à chaque nouveau rendez-vous, je pose la question : « En quoi puis-je vous aider ? ».

Le monsieur balbutie, ne sait pas comment dire… ou plutôt, comme je le comprendrai quelques minutes plus t**d, dire, c’est rendre réel ce qu’il traverse.

Alors sa fille reprend :
« Voilà… mon père vient d’être opéré. On lui a retiré presque toute la tumeur, mais il en reste. On sait qu’il ne peut pas guérir. C’est un gliome. »

Ce mot, je le connais par cœur : GLIOME. Une tumeur cérébrale. Chez lui, sur le lobe frontal.

J’ai reçu une gifle au mot « gliome ».
Une seconde gifle au mot « lobe frontal ».
Et je me retrouve projetée 18 ans en arrière, dans cette salle de garde, 2 h du matin, devant ce grand tableau blanc où était écrit le nom de mon mari.

Comme si ce n’était pas suffisant : temodal, anti-épileptiques, cortisone… troisième gifle.

Je suis derrière mon écran, eux de l’autre côté. Lui vient tout juste d’être à la retraite, et le voilà avec une opération, de la chimio, des rayons. Ils attendent que je réponde. Sur l’alimentation. Sur la maladie. Sur la vie, dans tout ce fatras.

Je prends une longue respiration.
Et je décide de leur dire que je connais très bien cette maladie, ces médicaments, ces protocoles.

Puis j’explique : l’alimentation pour accompagner le corps, les réponses à leurs questions, celles sur la maladie et celles sur le quotidien qui se déchire.

La consultation se termine.
J’éteins la visio.
Et je respire. Pleinement. Consciemment.


Jour 3Une consultation douce… jusqu’au moment où la fédération entre dans l’histoire.Une jeune fille de 15 ans arrive av...
03/12/2025

Jour 3
Une consultation douce… jusqu’au moment où la fédération entre dans l’histoire.
Une jeune fille de 15 ans arrive avec sa maman. Sur l’agenda, il est noté : alimentation du sportif.
La maman me dit quelque chose mais rien de plus. Juste un visage que je crois avoir déjà croisé. J’en croise des visages. Alors où ? quand ? Mystère… qui ne va pas durer très longtemps.
La jeune fille m’explique qu’elle est semi-pro en foot, et que pour pouvoir évoluer dans ce domaine, la fédération lui demande de perdre 10 kg.
On va s’arrêter là pour reprendre ensuite cette demande. Le mystère va se lever.
La maman me regarde et me dit : « Il y a 15 ans, j’étais aussi là avec mon gros bidon car je faisais un diabète gestationnel, et le bébé, c’est elle ! »
Bon, évidemment, c’est doux, c’est tendre. Mon cœur se remplit de paillettes : voir une belle jeune fille devant moi alors que j’ai accompagné sa maman quand elle était dans son ventre. C’est… pfuuuu.

Revenons au second acte : elle est là pour perdre du poids sinon elle ne pourra pas continuer. La fédé a sorti sa calculette, a calculé l’IMC. A dit : -10 kg pour être en IMC tant. Puis lui a dit que son alimentation devait être inférieure à 1600 kcal. Et là, moi, j’ai de la fumée qui sort par les oreilles, les narines. Pourquoi ?
Parce qu’on ne calcule pas l’IMC ainsi chez un mineur.
Parce que même chez un adulte, l’IMC ne tient pas compte du muscle, et c’est une semi-pro.
Parce qu’on ne balance pas un apport calorique au hasard, surtout pas à 15 ans.
Sauf si vous souhaitez augmenter les risques de troubles du comportement alimentaire, d’obésité dans quelques années, de maladies sur le long terme. Je pourrais écrire un livre de 800 pages sur le sujet.
Alors j’explique, j’entends la demande importante, et on met en place une alimentation qui correspond à ses besoins de 15 ans, ses habitudes, ses besoins sportifs et l’objectif poids. Je prends tout en compte sans mettre un paramètre de côté. C’est mon travail, mon savoir-faire, le savoir-faire des diététiciens.



Jour 2Hier, je ne savais pas que j’allais parler d’elle.Elle revient après avoir posé un « lapin » en juin dernier. C’es...
02/12/2025

Jour 2

Hier, je ne savais pas que j’allais parler d’elle.
Elle revient après avoir posé un « lapin » en juin dernier. C’est sûrement ce qui me met le plus en colère : les « lapins », irrespect total. Mais pour elle, je savais que si elle ne m’avait pas prévenue, c’était en lien avec les violences alcooliques de son mari.

Hier, elle est là, s’assoit. Et d’un coup, après à peine un bonjour, elle déroule les violences psychiques, les violences de vie, qu’elle subit depuis le début de la retraite de son mari. Elle déroule, elle déroule, elle déroule.
Vous me direz : rien à voir avec la diététique… Elle a pris 10 voire 15 kg depuis mai.

Elle déroule, elle déroule. Cela dure 30 minutes. 30 minutes de violences. 30 minutes d’insoutenable. 30 minutes de mots, de maux.

Elle a honte. Tellement honte. Honte de cette vie. Honte de ce qu’elle subit. Honte d’être encore là. HONTE.

Alors j’accueille, je recueille ses mots, ses maux, sa confiance absolue.
On échange. On parle de construire sa sortie. Et puis j’essaie de lui amener une petite lumière au bout de ce tunnel pour ELLE. Juste ELLE.

Comment travailler sur l’alimentation lorsqu’elle est le pilier absolu pour rester debout face à une vie violente ? L’alimentation, le refuge, le moment à elle, le moment doux.

Travailler cela tout en étant là pour accueillir, si elle le souhaite, son chemin vers la sortie.

Si vous avez besoin d'aide, un numéro : 3919

#3919

Jour 1Début 2016, ils arrivent : elle, lui et leur fille. Ils ont aussi un garçon mais, de mémoire, il n’est pas présent...
01/12/2025

Jour 1

Début 2016, ils arrivent : elle, lui et leur fille. Ils ont aussi un garçon mais, de mémoire, il n’est pas présent. Tous les trois veulent mettre de l’ordre dans leur alimentation car ils souffrent d’obésité et leur santé commence à en pâtir. Ils sont joyeux, de cette joie du Sud, où le bleu de la mer se confond avec le bleu du ciel.

Je les reverrai par la suite séparément.
Lui viendra plusieurs fois par an jusqu’en 2022. C’est lui qui fait les courses et les quantités le rassurent, comme s’il nourrissait une tribu de dix enfants. Progressivement, il prend conscience. Le carême orthodoxe lui permet de faire le point et il réduit doucement la viande, le fromage.

Des soucis de cœur amènent des hospitalisations dont il ressort fatigué. Pendant ces années, j’arrose la graine que nous avions semée. Puis je ne le vois plus. Peut-être est-il parti vivre dans son pays où chantent les cigales.

Et puis il y a quelques semaines, je le vois sur mon agenda. Le jour arrive. Il m’attend. Et je vois un homme bien plus mince. Je dirais entre 20 et 30 kg de moins. Son poids en 2016 était un nombre à trois chiffres.

On s’assoit. Il me dit : « Je crois que j’ai compris ce que vous m’avez dit pendant toutes ces années. »
La graine a germé.

Pourquoi, comment ? Un déclic en 2016 pour débuter. Un autre en 2025, suite à une hospitalisation. Il en est ressorti avec cette fluidité de changer les choses. Alors il les a changées. Et son corps a suivi.

Un déclic. Parfois deux. Du temps. De la confiance. Être là en arrière-plan pour permettre le cheminement.





26 ans de diplôme.20 ans de travail au sein d’un centre de rééducation pour enfants et adolescents.24 ans de consultatio...
02/11/2025

26 ans de diplôme.
20 ans de travail au sein d’un centre de rééducation pour enfants et adolescents.
24 ans de consultations en libéral.

Parce que j’ai accompagné nombre d’enfants ayant un TDAH.
Parce qu’un de mes proches a aussi un TDAH.
Parce que je suis aussi, sûrement, TDAH. 😅

Parce que je suis légèrement… mais très légèrement obsessionnelle 😉 :
- j’aime comprendre,
- j’aime disséquer les causes et les conséquences.

Parce que j’écoute.
Parce que je vous écoute.
Je ne m’arrête pas à la conséquence de la prise de poids mais je cherche à comprendre le comportement qui l’a provoquée.

Avec toutes ces années, ces expériences et ce grand âge diététique 😅, j'amène aujourd’hui certains patients, enfants, ados ou adultes, à s’interroger sur un éventuel TDAH.

Parfois ça ne mène à rien.
Et parfois… bingo. 🎯

Voici quelques messages reçus récemment :

“Grâce à votre professionnalisme et à votre écoute, le parcours que vous m’avez incitée à entreprendre a confirmé le TDAH que vous aviez soupçonné, mettant fin à 41 ans d’errance…”

"Sans votre intuition, ma fille pouvait aller très mal. Je vous remercie beaucoup.”

Parce qu’accompagner, c’est bien plus que parler d’assiette. 🔆

🎉 24 ans d’ouverture de cabinet aujourd’hui !Quand j’ai accueilli ma toute première patiente, je ne savais pas encore qu...
24/10/2025

🎉 24 ans d’ouverture de cabinet aujourd’hui !
Quand j’ai accueilli ma toute première patiente, je ne savais pas encore que j’allais passer plus de deux décennies à explorer le lien entre le corps, l’alimentation et l’émotion.

En 24 ans, j’ai vu évoluer les discours nutritionnels, les modes, les croyances… mais une chose reste immuable : chaque personne a sa propre histoire alimentaire, et c’est elle qui guide ma pratique.

Merci à toutes celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance au fil des ans.
Ce métier est vivant, humain, exigeant, mais surtout profondément nourrissant — au sens propre comme au figuré.

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9 Bis Avenue De La République
Sartrouville
78500

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