02/11/2025
Tous les matins depuis des années, lorsque je suis chez moi, je fais la même chose...
Avant de décrocher mon téléphone. Avant d’ouvrir un mail. Avant de parler à quiconque.
Je m’assieds sur le bord de mon lit. Pieds nus au sol. Yeux fermés. Trois respirations profondes.
C’est tout.
Trente secondes. Peut-être quarante.
Ridicule, non ?
ET POURTANT.
Ce geste minuscule a changé mes journées plus que n’importe quelle technique de productivité. Plus que n’importe quel livre. Plus que n’importe quelle formation.
Parce qu’un rituel, ce n’est pas ce que tu fais. C’est comment tu commences.
LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE HABITUDE ET UN RITUEL.
Une habitude, tu la fais en automatique. Tu te brosses les dents. Tu prends ta do**he. Tu fais ton café. Le corps exécute pendant que le mental est déjà ailleurs.
Un rituel, tu le fais en conscience. Chaque fois. Comme si c’était la première fois. Avec attention. Avec intention.
C’est la différence entre boire un café en scrollant ton téléphone et boire un café en sentant vraiment la chaleur de la tasse dans tes mains.
TROIS RESPIRATIONS AU BORD DU LIT.
Pourquoi ça marche ?
Parce que ça pose une frontière. Entre le sommeil et le jour. Entre le repos et l’action. Entre moi et le monde qui va m’assaillir de demandes.
Trois respirations pour dire : “J’existe. Avant les mails. Avant les urgences. Avant les besoins des autres. J’existe.”
C’est mon premier oui de la journée. Pas aux autres. À moi.
SOPHIE M’A ÉCRIT L’AN DERNIER.
“Jean-Marc, j’ai essayé. Ton truc des trois respirations. Ça marche pas. Je me sens con assise sur mon lit à respirer.”
Je lui ai demandé : “Tu le fais comment ?”
“Ben je respire trois fois et après j’enchaîne.”
Voilà le problème. Elle exécutait. Elle ne ritualisait pas.
Un rituel, ce n’est pas trois respirations mécaniques. C’est trois respirations conscientes. Sentir l’air qui entre. Sentir l’air qui sort. Sentir ses pieds sur le sol. Sentir son corps qui s’éveille.
La différence entre les deux ? L’attention.
MES AUTRES RITUELS MINUSCULES.
Le café du matin. Toujours dans une tasse choisie. Toujours préparé de la même façon. Pas par superstition. Par ancrage. Cette tasse, ce geste, ce moment = “ma vie commence maintenant”.
Le soir, avant de dormir. Trois respirations lentes et profondes. Pas forcées. Pas automatiques. Juste présent à ce moment. Une sensation.
Le dimanche matin. Trente minutes de silence. Pas de méditation guidée. Pas de technique. Juste : assis. En silence. Avec ce qui est là.
Rien de spectaculaire. Rien d’instagrammable. Mais ces gestes répétés, conscients, deviennent des repères. Des îlots de présence dans l’océan du chaos quotidien.
POURQUOI LES RITUELS SIMPLES SONT PUISSANTS.
Parce qu’ils ne demandent pas de motivation. Juste de la régularité. Tu n’as pas besoin d’être “en forme” pour t’asseoir trente secondes sur ton lit. Tu n’as pas besoin d’inspiration pour boire consciemment ton café.
Parce qu’ils créent une continuité. Même quand ta vie s’effondre, même quand tout change, le rituel reste. Cette permanence rassure. Ancre. Stabilise.
Parce qu’ils entraînent l’attention. Comme une salle de sport pour ta conscience. Chaque fois que tu ramènes ton attention sur ton souffle, sur ta tasse, sur tes pieds au sol, tu renforces ce muscle.
LA SOCIÉTÉ NOUS VEND DU SPECTACULAIRE.
“Médite une heure par jour.” “Fais du yoga trois fois par semaine.” “Tiens un journal pendant trente minutes.”
Et on culpabilise de ne pas y arriver. Alors on ne fait rien.
Mais trois respirations ? Tout le monde peut. Boire un café en sentant vraiment ? Faisable. Trois respirations en trente secondes ? Pas d’excuse.
Les grands changements ne viennent pas des grandes actions. Ils viennent des petits gestes répétés. Encore. Et encore. Et encore.
COMMENCE PAR UN SEUL.
Un rituel. Un seul. Le matin. Le soir. À midi. Où tu veux.
Mais choisis-le simple. Tellement simple que tu ne peux pas échouer.
Trois respirations. Un café conscient. Te laver les mains en sentant l’eau. Poser ta main sur ton cœur dix secondes.
Et fais-le tous les jours. Pas parfaitement. Juste : tous les jours.
Au bout d’une semaine, tu sentiras quelque chose. Une toute petite différence. Un léger ancrage. Une qualité de présence qui n’était pas là avant.
Au bout d’un mois, ce rituel sera devenu un refuge. Un endroit où tu reviens. Un espace rien qu’à toi.
Au bout d’un an, tu réaliseras que ce geste minuscule a infusé dans toute ta vie. Que cette attention cultivée trente secondes par jour s’est étendue. À tes relations. À ton travail. À ta façon d’habiter le monde.
CETTE DISCIPLINE DE L’ATTENTION.
Elle se cultive. Dans des espaces où l’on explore ensemble la puissance des gestes simples. Où l’on découvre que ritualiser n’est pas compliquer, mais sacraliser l’ordinaire.
Où l’on apprend à transformer le banal en portail. Le café en méditation. Le souffle en retour à soi. Le silence en espace de guérison.
👉 Rejoins la communauté sur Facebook où l’on partage nos rituels simples et leurs effets : https://www.facebook.com/share/g/169GteUhZB/?mibextid=wwXIfr
Parce qu’un rituel, c’est une promesse que tu te fais à toi-même. Encore et encore.
Et ces promesses tenues, elles changent tout.
Jean-Marc