09/09/2025
La pluie martelait les vitres du commissariat. Dans la lumière jaune d’une lampe de bureau, le lieutenant Nicolas Morel, ancien pharmacien reconverti en flic, fit tourner son verre de café noir comme de l’encre. Il venait de clore une enquête un peu particulière. Pas un braquage. Pas un règlement de comptes. Non… un collier. Un collier pour animaux, baptisé Seresto.
Il tira une bouffée de sa cigarette avant de parler, comme s’il s’adressait à une salle pleine de témoins imaginaires.
— Vous voyez, ce petit bout de plastique qu’on accroche au cou du chien ou du chat, il n’a rien d’innocent. Dedans, y a de l’imidaclopride. Un néonicotinoïde. Un poison!
Interdit dans nos champs depuis 2018. Mais là, on le retrouve au chaud, dans nos salons, autour du cou de Médor et de Minette.
Il écrasa sa cigarette, sortit la notice du collier, la jeta sur la table comme une pièce à conviction.
— Les experts disent qu’aux doses prévues, ça ne craint rien. Peut-être. Mais alors pourquoi ces lignes en petits caractères, hein ? “Ne pas laisser les enfants jouer avec le collier. Pas dans la bouche. Pas dans le lit. Pas de câlins trop rapprochés.” Si c’était vraiment aussi sûr que ça, ils n’auraient pas écrit ça.
Son regard se durcit.
— Le pire, c’est qu’on ne parle pas de bêtes errantes. On parle de nos compagnons. Ceux qui se faufilent partout, qui dorment au pied du lit, qui reçoivent les caresses des gosses. Le poison, il circule. Invisible. Silencieux. Comme un gangster bien planqué.
Il se leva, remit son imper froissé.
— Y a d’autres produits. Plus sûrs. Avec une innocuité prouvée. Alors pourquoi jouer avec le feu ? Dans ce métier, j’ai appris une chose : quand y a un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute. Mieux vaut éviter le Seresto. Point barre.
Morel l’avait appris aussi de son ancienne collègue pharmacien Mme S, le Seresto, cela peut être utile mais à des moments précis. Et surtout pas au quotidien.
(Demander conseil à votre Vétérinaire ou votre Pharmacien)
Il attrapa son chapeau, éteignit la lumière, et disparut dans le couloir sombre, laissant derrière lui l’écho d’une vérité qui dérange.
Si vous voulez soutenir ces femmes et ces hommes des « Derniers Comptoirs » que l’on appelle les pharmaciens
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