27/10/2025
đž Octobre Rose â Honorer toutes les femmes
En ce mois dâOctobre Rose, nous honorons les femmes qui se battent, celles qui traversent, celles qui renaissent de la maladie.
Mais il est tout aussi important dâhonorer celles qui ont subi, celles qui portent encore les cicatrices invisibles des violences.
Toutes les violences : physiques, psychologiques, sexuelles, morales, ces abus trop souvent tus ou minimisĂ©s sous le voile dâune « simple violation dâintimitĂ© ».
Je parles ici de tout ce qui a meurtri nos corps, nos cĆurs, nos Ăąmes.
Nous ne sommes pas seules.
Nous avons le droit de parler.
Le droit de libérer nos paroles.
Le droit de réclamer justice.
Le droit de guérir.
Et nous pouvons affirmer, la tĂȘte haute : nous sommes des guerriĂšres. đ
Il est des moments oĂč nos Ăąmes sentent quâun pansement doit ĂȘtre retirĂ©.
Un pansement posĂ© sur une ancienne blessure du fĂ©minin, celle qui a portĂ© le poids du silence, de la culpabilitĂ©, de lâhumiliation, de la honte, de la dĂ©connexion.
Mais vient un temps oĂč la guĂ©rison murmure :
« Il est temps de se libérer. »
Sous ce pansement, il reste des zones qui piquent, des mĂ©moires qui brĂ»lent encore, des Ă©motions prĂȘtes Ă remonter.
Câest normal. Ce ne sont pas des faiblesses, mais des ponts : des passages vers la rĂ©conciliation, vers lâamour de soi.
Car en dessous, il y a une rose đč
La rose du fĂ©minin sacrĂ© : pure, forte, vulnĂ©rable et belle.Ses Ă©pines nous rappellent la force dâavoir survĂ©cu, ses pĂ©tales portent la douceur de tout ce qui attend de refleurir.
Sur ce chemin de guĂ©rison, nous nâavons plus besoin de cacher, ni de panser pour oublier.
Le nouveau pansement que nous posons aujourdâhui est fait dâamour, de douceur et de prĂ©sence. Il ne sert plus Ă protĂ©ger une plaie, mais Ă honorer la beautĂ© de ce qui renaĂźt en nous.
Chaque respiration, chaque larme, chaque sourire est une caresse donnée à cette rose intérieure. Et à mesure que nous avançons, nous découvrons : une mémoire qui se transforme,
et la rose qui sâouvre Ă la lumiĂšre.
đč
La blessure devient un souvenir, un enseignement, une offrande Ă la vie, une force.
Nous redevenons les femmes mĂ©decine de nos propres cĆurs, de nos propres corps,
des guerriĂšres de lumiĂšre et gardiennes de nos temples.
Et dans cette renaissance, nous revĂȘtons notre propre peau: la peau de la femme sauvage, celle qui nâaura plus peur de lâĂȘtre.
Une peau douce, blanche comme la pureté doucement retrouvée.
Un manteau de force et de tendresse, symbole dâun chemin de guĂ©rison qui ne sera pas toujours simple, un chemin de hauts et de bas, mais un combat qui ne nous laissera plus jamais Ă terre.
Car désormais, nous marcherons. Debout. FiÚres. Libres. Reliées à notre lumiÚre, à notre vérité, à la femme que nous avons toujours été.
Nous rallumons doucement une lumiĂšre.
Je vous embrasse, prenez soin de vous đč
Douce fin de journée
Adeline-Hateya đđ»