22/11/2025
Sous le manteau de neige, tout semble s’immobiliser. Le monde retient son souffle, et dans cette blancheur qui adoucit les contours, un espace se crée — un espace où la pureté et le silence deviennent presque palpables. L’hiver déroule son voile de calme, invitant chacun à ralentir, à s’offrir la permission de se déposer.
La neige absorbe les bruits, les pensées s’allègent, le corps se détend presque malgré lui. C’est un temps où la terre se met en repos, où les arbres rentrent leur énergie au plus profond d’eux-mêmes, où la nature tout entière se retire pour mieux renaître plus t**d. Et nous aussi, nous sommes invités à cette douce hibernation intérieure.
Honorer les cycles naturels, c’est accepter que nous ne sommes pas faits pour une course constante. Comme les saisons, notre être respire par phases : expansion, élan, repos, renouvellement. L’hiver, lui, nous guide vers la lenteur. Il nous murmure que la paix se cultive dans la simplicité, dans l’écoute du corps, dans la chaleur d’une pause que l’on s’autorise enfin.
Mettre son corps en hibernation ne signifie pas s’éteindre, mais se préserver. C’est se lover dans un rythme plus doux, en accueillant la fatigue comme un signal, en se laissant envelopper par un temps de gestation silencieuse. C’est entendre, sous la surface immobile, la vie qui continue de circuler, discrète mais essentielle.
Dans la pureté d’un paysage enneigé, tout devient plus clair. L’âme retrouve de l’espace. Le silence devient un refuge, un enseignement. Il nous rappelle que dans le repos, dans ce moment suspendu, se préparent les forces de demain.
Et alors, simplement, on peut se laisser être : tranquille, présent, en accord avec le monde qui respire à son propre rythme. L’hiver nous offre cette sagesse — un retour à l’essentiel, un retour à nous.
Alors célébrons ce retour à nous m'aime...
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