09/11/2025
🔮 Don ou facultés à développer ?
Je me suis longtemps posé cette question.
À l’époque, je n’étais pas encore suffisamment éveillée. Je n’écoutais pas mes perceptions, je manquais de confiance en moi, et je peinais à donner du crédit à mes ressentis et intuitions.
J’observais celles et ceux qui disaient “avoir un don” et, au fond de moi, je les enviais un peu.
Je me disais qu’il fallait être vraiment exceptionnel pour que l’Univers fasse cadeau de dons si merveilleux. Cette pensée ne faisait qu’alimenter mon manque d’estime de moi.
Si je n’avais pas de don, c’est que je n’étais sûrement pas “assez bien”, pas assez “unique” pour mériter une telle étiquette.
Un jour, j’ai même participé à une formation où “l’enseignante” affirmait avoir des dons de naissance et être une “élue” venue d’une autre planète, chargée de faire évoluer l’humanité.
J’étais outrée par cette attitude. Autour de moi, une tablée entière l’écoutait en admiration, se sentant privilégiée d’être en présence de celle qui “détient la vérité absolue”.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert le terme “ego spirituel” — un mot que je ne connaissais pas, mais qui faisait soudainement beaucoup de sens.
Prétendre qu’on a un don “inné” peut faire croire aux autres qu’ils ne pourront jamais atteindre les mêmes capacités. Pourtant, nous les possédons tous.
La différence ? Certains ont simplement choisi de garder leurs canaux ouverts, d’autres les ont refermés — parfois sous la pression de la société ou de parents inquiets, prompts à médicaliser des perceptions naturelles.
Notre libre arbitre nous permet de choisir notre chemin :
ouvrir ou non nos portes au monde subtil, approfondir ou non nos capacités, les ignorer ou nous les réapproprier.
Mais surtout, méfiez-vous de ceux qui se présentent comme des “sauveurs”.
Ne leur confiez pas votre pouvoir, ni la responsabilité de décider ce qui est juste pour vous.
Il n’y a pas une vérité, mais des vérités, et chacun détient la sienne.
Apprenez à ressentir ce qui est juste pour vous.
Écoutez votre ressenti intérieur plutôt que le discours collectif.
Ne confondez pas l’envie d’appartenir à un groupe avec le besoin de suivre aveuglément.
La société nous pousse à vouloir être “comme tout le monde”, à être “normal”.
Mais la normalité n’est qu’un mythe.
Ce sont nos différences qui nous enrichissent et nous font évoluer mutuellement.
Je suis admirative de celles et ceux qui osent :
oser dire, oser remettre en question un système, oser dénoncer l’abus de pouvoir ou simplement oser voir par leurs propres yeux, et non à travers ceux des autres.
Conservez votre liberté de penser, votre liberté de croire et votre liberté de savoir ce qui est bon pour vous.
Et n'oubliez pas, nous avons tous en nous les mêmes pouvoirs !