Jérôme Canet Diététicien

Jérôme Canet Diététicien Comprendre les bénéfices de la diététique ainsi que sa mise en pratique.

Bénéficiez également d'un accompagnement individualisé en vue de la réalisation de vos objectifs : plan alimentaire, supports d'informations, suivi...

Le diabète est une pathologie qui se définit par une hyperglycémie chronique (glycémie > 1.26 g/l de sang à jeun), consé...
30/11/2021

Le diabète est une pathologie qui se définit par une hyperglycémie chronique (glycémie > 1.26 g/l de sang à jeun), conséquence d’un dysfonctionnement du pancréas sécrétant l’insuline, hormone régulatrice du taux de sucre sanguin.
Lorsque cette maladie apparaît, le taux de sucre n’est plus correctement régulé.
Le diabète type 2 est souvent la conséquence d’une obésité et de déséquilibres nutritionnels, d'un manque d'activité physique voire d'un stress élevé, que l’on va chercher à améliorer grâce à une meilleure alimentation.
Non pris en charge, cette maladie provoque deux types de complications :
• Complications chroniques : altérations de la structure des artères et vaisseaux sanguins, complications rétiniennes, rénales, neurologiques, amputations …
• Complications aigües : Hypoglycémies (glycémie < 0.45 g/l), voire coma.
Afin de réguler la glycémie, il convient de rééquilibrer l’alimentation :
➢ Au profit des fibres : augmentation de la consommation de légumes, de fruits -lorsqu’ils sont insuffisants-, et céréales complets / semi-complets ;
➢ En contrôlant la consommation de produits riches en glucides (surtout en dehors des repas) : gâteaux, viennoiseries, confiseries, boissons sucrées…
➢ Lors d’un surpoids ou d’une obésité, de favoriser une perte de masse grasse, facteur important dans l’apparition d’un diabète type 2.

La pratique d'une activité physique régulière (petits déplacements répétés, marche, sport, jardinage, bricolage, station debout ...) constitue un levier déterminant aussi bien dans la prévention de cette maladie que dans son traitement.

N.B : L’hypoglycémie
Lorsque le taux de sucre sanguin descend trop bas, l’hypoglycémie se manifeste par des sueurs, une soif / faim intense, une fatigue importante, des tremblements.
Une glycémie trop basse durant un laps de temps important constitue un facteur de gravité.
C’est pourquoi dès l’apparition des symptômes, il convient de vérifier la glycémie à l’aide d’un lecteur. Si le test confirme les symptômes (glycémie < 0.45 g/l), consommer l’équivalent de 3 morceaux de sucre (soit 15 g de saccharrose environ = une brique de jus de fruits, = 33cl de Coca cola) afin de faire rapidement remonter le taux de sucre.
Si le prochain repas est éloigné de la crise (> 1h), compléter par une petite portion de féculents (glucides complexes : pain, biscottes, pâtes…) pour éviter de retomber à nouveau en hypoglycémie.

Lorsque l’on cherche à perdre du poids, de nombreuses « recherches » indiquent tantôt que ce sont les aliments riches en...
05/11/2021

Lorsque l’on cherche à perdre du poids, de nombreuses « recherches » indiquent tantôt que ce sont les aliments riches en graisses qui induisent une prise de poids (car plus denses en calories), tantôt les aliments riches en sucres (car le pic de glycémie après les avoir consommé entraîne un phénomène de stockage plus important).
C’est donc successivement le « gras » qui est diabolisé, puis le sucre, parfois les deux.
Différents régimes amaigrissants se succèdent alors suivant les périodes (ou modes), en proposant la plupart du temps des restrictions soit sur les aliments « gras », soit sur les aliments sucrés, soit en modérant les deux.
Le premier problème avec cette approche est d’abord physiologique, lorsqu’on tombe dans des dérives de fortes diminutions voire suppressions de groupes d’aliments (régimes Dukan, Atkins…) :
- Lorsqu’on supprime ou réduit fortement les aliments riches en graisses, la synthèse de ces acides gras par le foie à partir des sucres est stimulée fortement, ce qui peut entraîner à terme une stéatose hépatique (foie « gras ») ainsi que des perturbations métaboliques importantes et un risque cardiovasculaire augmenté ;
- De même, un régime pauvre en glucides (< 140 g / jour) stimule la production de sucres par le foie à partir des acides aminés des protéines, provoquant une fonte musculaire, donc une dépense énergétique au repos abaissée, entraînant une reprise de poids à terme.
Le plus important reste la balance énergétique entrées-sorties : à l’extrême, manger beaucoup de graisses ou de sucres peut ne pas faire grossir si le bilan énergétique reste équilibré !
Cela nous amène au second problème avec les régimes diabolisant les sucres et/ou les graisses : cette logique n’intègre pas la complexité des facteurs qui peuvent entraîner une prise de poids et perturbe notre comportement alimentaire.
Adopter des jugements moraux sur les aliments induit de la culpabilité, entraîne les personnes restreintes dans un cercle vicieux et provoque un climat grossophobe qui enfonce le sujet en surpoids et accentue ses problématiques.
Il n’y a pas de « MAUVAIS ALIMENTS », la question est plutôt de comprendre POURQUOI on mange davantage que ses besoins physiologiques et comment agir sur la ou les cause(s) : déconnexion avec ses sensations « signal » de faim / satiété / rassasiement, gestion des émotions / faible estime de soi / stress entraînant des compensations alimentaires, problèmes hormonaux…

Problèmes de surpoids : une prise en charge globale et non restrictive.
20/10/2021

Problèmes de surpoids : une prise en charge globale et non restrictive.

Du fait d'une culture érigeant la minceur comme une norme à atteindre coûte que coûte, des régimes amaigrissants toujours plus nombreux nous sont proposés (le plus souvent sans suivi médical). Cependant, de nombreuses études scientifiques récentes pointent les effets négatifs d’une perte...

03/04/2020
Voici une infographie tirée des nouvelles recommandations nutritionnelles élaborées au sein du PNNS 4 (Plan National Nut...
20/03/2020

Voici une infographie tirée des nouvelles recommandations nutritionnelles élaborées au sein du PNNS 4 (Plan National Nutrition Santé, 4ème version), afin de stabiliser la prévalence de l'obésité, limiter le nombre de personnes en surpoids et abaisser le nombre de décès liés à des déséquilibres alimentaires : dyslipidémies, niveaux élevés de glycémies, cancers...

Il s'agit de fréquences de consommation en fonction de chaque groupe d'aliments, pour parvenir à un bon équilibre nutritionnel, éviter d'éventuelles carences tout en protégeant sa santé en devenant acteur de son alimentation.

N'oublions pas également qu'une alimentation équilibrée s'accompagne d'une activité physique satisfaisante !

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