02/11/2025
🌸2 novembre - journée des défunts. Faire face à l’idée de la mort ?
En allant au cabinet cette semaine, je suis passé près du cimetière, plusieurs fois, il n’a jamais été aussi vivant qu’en ce moment… ! 🙂
Je n’ai pas pu m’empêcher de penser : un jour dans l’année et je le traverse souvent si calme et désert..
C’est comme cette partie de nous qui ose se confronter à l’idée de notre propre finitude… Une fois de temps en temps.
🤓Irvin Yalom, à la suite d’Épicure, lui oriente son travail précisément sur cette angoisse de mort, qui le concerne aussi , comme chacun de nous dit-il.
Il ne s’agit pas de l’angoisse d’abandon ou de séparation mais bien cette idée si difficile à embraser de « non être ».
La conviction du psychiatre américain est qu’à un moment de notre vie opportun, un anniversaire, une date, un évènement, une perte ou un rêve, nous touchons l’impermanence.
Il s’agit de s’en saisir. Pas si facile.
C’est précisément à ce moment dans la thérapie que les symptômes dévoilent leur sens et que le travail peut avancer.
Il ne s’agit pas de le savoir pour le vivre , nos mécanismes de défenses parfois puissants font bien leur job.
L’attention du thérapeute à regarder derrière le symptôme pour réouvrir la porte cette prise de conscience est déterminante dans ce travail. Ne pas devancer mais saisir ce qui peut subtilement être caché derrière une obsession, une peur irrationnelle…
Comment alors transformer cette phrase, oui :
« Si je meurs » en « je vais mourir » permettrait pour Yalom un passage , une révélation donnant du sens justement à cette vie faite de la mort.
🌱Le moment précis qui donne un élan pour embrasser pleinement un « ici et maintenant » non plus « quotidien », mais « ontologique ».
❤️Ma vie habitée de ma présence choisie et non plus subie.