30/07/2025
Bonjour,
Si la médecine néglige encore tellement le pouvoir pathogène du stress, c’est parce qu’elle se focalise sur les événements qui en génèrent, par exemple le décès d’un proche, un divorce ou la perte d’un travail. Et comme les études ne révèlent qu’un lien ténu, voire non-significatif, elle en déduit que ce facteur pèse peu dans l’éclosion des maladies. C’est une erreur grossière qui équivaut, comme je l'ai déjà écrit, à chercher des clés perdues sous un réverbère parce qu’il diffuse de la lumière alors que le trousseau est égaré dans la pénombre. La pénombre, c’est le monde des émotions. Ce sont elles les vraies causes de l’entrée en maladie, et non les événements stressants. C’est parce qu’ils ressentent de la peur, de la honte, de la tristesse, de la rancœur, du dégoût ou une autre émotion négative que certains individus – pas tous – vont développer une pathologie en rapport avec leur ressenti émotionnel. Et encore : c’est seulement si le traumatisme les désempare, qu’elles sont socialement isolées et/ou qu’elles se privent d’exprimer leur ressenti que ces personnes vont subir les effets délétères des « mauvaises » émotions. Comment savoir si c’est le cas ? C’est très simple : toute perturbation émotionnelle s’accompagne de changements physiologiques et de signaux physiques comme l’accélération du rythme cardiaque, la sudation, les frissons, la pâleur, les tensions musculaires ou les maux de ventre. Certains vont avoir de la peine à respirer, d’autres vont sentir leur gorge se nouer, d’autres encore que leur nuque se raidit et se bloque. C’est le monde des sensations corporelles. Sous chaque émotion « maladisante », il y a des sensations inconfortables, désagréables et parfois insupportables.
Ces réactions du corps procèdent du système nerveux autonome et sont donc largement inconscientes. En outre, à force de valoriser les pensées et l’intellect, notre culture occidentale nous pousse à négliger les informations sensorielles aboutissant au cerveau primitif, celui que nous avons en commun avec les animaux. Or comme la maladie découle d’un instinct de survie, c’est pourtant dans cet espace cérébral « animal » que se situe l’issue : tout l’enjeu de ma quête consiste à désactiver ces programmes archaïques, nommés « mémoires de l’évolution » . Merci de m'avoir lu DM