21/10/2025
On connait tous la jalousie dans le couple.
Mais en PMA ou quand on n’a pas pu avoir d’enfant, la jalousie est aussi fréquente … et destructrice.
La jalousie, cette émotion tellement difficile qu’on en parle très peu.
Ou avec beaucoup de honte et de culpabilité.
Chaque fois qu’une patiente l’exprime, elle le fait après beaucoup de précautions, par peur d’être jugée.
Mélange de peur, de colère, de tristesse, de frustration, de dégoût, la jalousie est d’autant plus difficile à vivre qu’elle est socialement inacceptable.
Pour les personnes ayant des difficultés à concevoir, ou ayant dû renoncer à la parentalité, faire face à des annonces de grossesse, à l’arrivée d’un bébé, à une fête de famille est un exercice d’équilibriste qui requiert des compétences émotionnelles hors norme.
D’un côté, on attend des ces personnes de la joie, une réaction positive.
Ce que ces personnes ressentent bien sûr : les couples sont en général heureux pour leurs proches lorsqu’un bébé arrive.
Mais dans le même temps, ils gèrent leur tristesse, leur peur voire la jalousie.
Qu’ils ne peuvent bien sûr pas exprimer, au risque de passer pour des envieux, des sans coeur, des égoïstes.
Les couples sans enfant peuvent se sentir rivaux par rapport à leurs proches ayant des enfants : moins intéressants, moins importants aux yeux de leur famille, ils peuvent se sentir mis de côté.
De fait, quand un bébé arrive, toute l’attention se porte sur lui, toutes les conversations tournent autour de ce petit bout de chou, toute l’organisation de la famille est contingentée au rythme du bébé.
Nous y voila : la peur de perdre leur place dans la famille, la peur de ne jamais connaître cette relation privilégiée avec un enfant se traduisent en jalousie.
Cerise sur le gâteau : la 𝐡𝐨𝐧𝐭𝐞, cette autre émotion ultra pernicieuse, s’invite à la fête.
Deuxième effet Kiss Cool, la honte rajoute à la détresse de la jalousie, et le couple peut avoir envie de se protéger, en s’éloignant.
Et voici le 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 qui se pointe…
Un mille feuille d’émotions vraiment pas agréables.
Alors que faire ?
➡️se rappeler que notre valeur personnelle ne dépend pas de notre statut de parent : nous sommes valables quoi qu’il arrive
➡️cultiver la gratitude : se réjouir de ce qui est positif dans notre propre histoire diminue la jalousie
➡️cultiver l’autocompassion, c’est à dire accueillir et accepter que nous traversons un moment difficile et que nous pouvons prendre soin de nous-mêmes dans ce moment délicat
➡️évoquer ses difficultés à son entourage en parlant de manière authentique
Si tout cela te parait difficile, rejoins l’atelier 𝐀𝐩𝐩𝐫𝐢𝐯𝐨𝐢𝐬𝐞 𝐭𝐞𝐬 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, à destination des Childless définitifs, pour apprendre à réguler tes émotions, développer l’autocompassion et redonner du sens à ta vie.
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