10/12/2025
❤️ « Quand on tombe amoureux, on se relève attachés. » Cette phrase de Boris Cyrulnik paraît simple, mais elle dit quelque chose de très vrai: on ne s’attache jamais seulement à une personne. On s’attache aussi à la manière dont elle nous regarde,
à l’espace qu’elle nous offre, à la douceur qu’on n’a peut-être jamais connue, ou à la peur qu’on croyait avoir laissée derrière soi.
On s’attache avec son passé, ses manques. ses habitudes de survie. Avec ce qu’on a appris trop tôt, ou même jamais appris du tout.
L’amour arrive vite, l’amour lui. arrive en profondeur.
Il réveille ce qui a été blessé, ce qui a été apaisé, ce qui a été réparé, et parfois ce qui attend encore de l’être.
Être « trop » attaché n’est pas nécessairement mal.
C’est souvent la trace d’une ancienne solitude ou d’un besoin de sécurité qu’on n’a pas su nommer. C’est aussi la preuve que quelque chose en nous cherche un endroit où se poser enfin.
Parfois un lien plus doux, une présence, quelqu’un qui reste même quand on doute,pour que l’attachement cesse d’être une lutte er devienne un appui.
Parce que le bon lien ne retient pas. Il tient, soutient et laisse respirer. Il permet de redevenir soi sans avoir peur de perdre l’autre.
À celles et ceux qui cherchent un lien qui tienne,
et non qui retienne.
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Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️