Mélissa Vidal - Psychologue, enseignante en Méditation de Pleine Conscience

Mélissa Vidal - Psychologue, enseignante en Méditation de Pleine Conscience Page dédiée à la psychologie et à la méditation de pleine conscience. Consultations au sein de mon cabinet à Toulouse ou en visio.

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✨ Il y a dans la fragilité une beauté que nous oublions trop souvent. Comme si trembler un peu voulait dire échouer à êt...
28/10/2025

✨ Il y a dans la fragilité une beauté que nous oublions trop souvent. Comme si trembler un peu voulait dire échouer à être fort. Mais la vérité, c’est que la fragilité n’est pas une défaite. Elle est le lieu même de la grâce. C’est là que nous apprenons à aimer sans armure. Là que la lumière entre, par la fêlure du cœur et le silence des certitudes. Nous passons nos vies à vouloir être solides, à faire semblant, mais c’est dans le vacillement que nous devenons humains. Il n’y a rien de honteux à avoir besoin d’aide, à ne pas savoir, à vaciller. Car c’est bien souvent à cet endroit précis , celui que nous redoutons, celui que nous cachons, que commence la guérison. La grâce, c’est cela : ce moment où, au lieu de se battre contre soi, nous nous inclinons doucement devant ce qui est. Je parle de cette fragilité dans ma dernière lettre sur les soins palliatifs. Parce qu’être face à l’immense vulnérabilité de l’instant, nous pousse, que nous le voulions ou non, à tomber le masque. Alors, ne vous hâtez pas de réparer. Laissez-vous traverser, même si cela tremble un peu. Parce qu’à cet endroit précis, entre la peine et la tendresse, quelque chose de grand s’invite : la grâce d’être vivant.

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Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

🧍‍♂️ Nous avons souvent oublié que les hommes ont un monde intérieur. Un monde avec des tempêtes, des peurs rentrées, de...
23/10/2025

🧍‍♂️ Nous avons souvent oublié que les hommes ont un monde intérieur. Un monde avec des tempêtes, des peurs rentrées, des joies qu’ils n’osent pas dire,
et cette fatigue particulière de ceux qui ont toujours voulu être forts.

Ils ont appris à se tenir droits, à ne pas pleurer, à taire ce qui tremble. Certains ont intégré que la vulnérabilité était une faiblesse, que la douceur appartenait aux autres.

Et à force de “tiens bon”, certains ont oublié comment respirer. Sous leurs silences, il y a souvent des blessures anciennes, des colères qui cachent la peur,
des larmes qui ne savent plus sortir.

Certains se sont enfermés dans la dureté, jusqu’à devenir dangereux, coupants, inaccessibles.
Cela n’excuse rien. Mais cela rappelle que la violence, elle aussi, a parfois commencé dans la peur.

Nous sommes tous des enfants, au départ. Certains ont appris trop tôt qu’il fallait se défendre pour exister. D’autres ont compris que pour être aimés, il fallait se taire.Et parfois, ces enfants-là ne savent plus grandir autrement.

Pourtant, il y a aussi des hommes qui essaient de désapprendre la peur, d’aimer sans se cacher derrière la force, d’écouter plutôt que dominer.

Des hommes qui déposent les armes,
et qui, dans le silence, apprennent à se tenir autrement : présents, ouverts, vivants.

À ceux qui essaient, maladroitement parfois, de mettre des mots sur leurs silences. Parce qu’ils souffrent de solitude, d’anxiété, de dépression sous couvert d’une énorme fatigue devenue intenable. À ceux qui ont compris que nous pouvons être forts et fragiles à la fois. À ceux qui s’ouvrent, relâchent et vivent leurs émotions. À ceux qui avancent à tâtons vers la lumière, même quand tout en eux voudrait reculer. À ceux qui réapprennent la douceur.

À ceux qui, un jour, ont simplement osé dire :
J’ai besoin d’aide.

Ces hommes restent encore minoritaires en thérapie, et pourtant ils ont toute leur place. Accompagnons nos garçons, pour que ces futurs adultes prennent soin d’eux et des autres.

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🧍🏻‍♀️🧍🏽Notre corps parle avant les mots. Il exprime la chaleur d’une joue, la lenteur d’un souffle, la lumière d’un rega...
21/10/2025

🧍🏻‍♀️🧍🏽Notre corps parle avant les mots. Il exprime la chaleur d’une joue, la lenteur d’un souffle, la lumière d’un regard apaisé.

Quand il dit oui, ce n’est pas une pensée, ni même une décision:,c’est un élan. Quelque chose en nous s’ouvre, un espace, une respiration, un accord secret entre l’intérieur et le monde.

Ce « oui » corps, c’est celui d’un cœur qui cesse de se défendre. La nuque qui se détend, un ventre qui ne se serre plus, des épaules qui tombent enfin.

Derrière cette ouverture se cache tout un orchestre invisible, celui de notre système nerveux autonome, ce grand régulateur du vivant. Quand il perçoit de la sécurité, un regard bienveillant, une voix douce, une respiration tranquille, il active l’état de la connexion, de la présence, de la curiosité.
Ce n’est pas une posture zen, ni une injonction au calme mais une physiologie de la confiance. Le corps se sent en terrain sûr, il n’a plus besoin de se défendre.

Le « oui » du corps est le contraire de la soumission :
ce n’est pas dire oui à tout, mais à soi, à ce qui nourrit, apaise et fait grandir.

Dire oui avec le corps pour réaccorder à la simplicité, le goût d’un café chaud, la lumière du matin sur la peau,
le souffle qui va et vient sans que nous y pensions.

Notre mental veut comprendre. Notre corps, lui, sait. Parfois, il suffirait de l’écouter, un peu comme quand nous écoutons un ami ou une amie que nous aimons, avec douceur, sans chercher à tout interpréter.

Aujourd’hui, essayons simplement de le remarquer : quand mon corps dit « oui », à quoi cela ressemble-t-il ? À quel moment respire-t-il un peu plus fort, ou plus librement ? C’est peut-être là que commence la confiance, dans ce minuscule battement de vie
qu’aucune pensée ne peut traduire.

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❤️‍🩹  Hier,  a écrit sur la notion de transmission à nos enfants.  Sur ce que nous faisons, disons et ce que l’enfant en...
16/10/2025

❤️‍🩹 Hier, a écrit sur la notion de transmission à nos enfants. Sur ce que nous faisons, disons et ce que l’enfant en retient.

Aimer un enfant, je crois que c’est surtout accepter d’être ébranlé. Chaque sourire réveille une joie neuve, chaque peur réactive une trace ancienne.

La parentalité n’efface pas nos blessures : elle les met, au contraire, en lumière. Elle rouvre doucement ce qui, en nous, n’avait pas encore été vu. Elle fait remonter des émotions anciennes, celles qu’on croyait avoir rangées avec l’enfance.

Parfois, nous nous surprenons à réagir très vivement, à vouloir tout contrôler, jusqu’à se sentir totalement dépassés. Loin d’être une faiblesse, c’est la mémoire de l’enfant que nous avons été, qui exprime encore sa peur, son besoin d’être aimé, entendu, reconnu.

Sur le plan psychique, devenir parent réactive notre attachement d’origine, notre manière d’aimer, de nous apaiser, de faire confiance. Le regard de notre enfant réveille en nous le souvenir du regard que nous avons reçu, ou de celui qui a manqué.

C’est une expérience d’une intensité immense,
parfois déstabilisante, souvent réparatrice.
Parce que, dans cette relation nouvelle, quelque chose peut enfin se rejouer autrement. L’amour, cette fois, peut circuler sans condition.

Être parent, c’est grandir à nouveau. Apprendre à aimer au-delà des peurs, à s’adoucir sans se renier, à reconnaître ses limites tout en restant présent.

Et si nous osions voir dans ces fragilités non pas un échec, mais un passage ? Un mouvement de la vie qui nous façonne, nous arrondit, nous humanise.

À toutes celles et ceux qui ont crié, qui se sont parfois muré dans le silence ou l’absence. À toutes celles et ceux qui portent la culpabilité comme un fardeau. Celui de ne pas avoir été assez ou trop. Personne n’élève un enfant avec un cœur intact. Mais avec un cœur vivant,
qui apprend chaque jour à aimer un peu mieux. Aucun enfant n’attend la perfection, parce que tout se joue dans la réparation. Et il n’est jamais trop t**d pour réparer.

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✨ Il y a des histoires qui n’ont pas eu le temps de se déployer. Des vies trop courtes pour le monde, mais assez grandes...
14/10/2025

✨ Il y a des histoires qui n’ont pas eu le temps de se déployer. Des vies trop courtes pour le monde, mais assez grandes pour bouleverser tout un cœur.

Le deuil périnatal, c’est cela: une naissance qui se confond avec une perte. Un ventre qui se vide alors qu’il portait la vie. Des bras qui ont tenu, puis dû lâcher.

C’est un deuil qui se vit à la croisée du corps et du temps. Le corps se souvient, du battement, du poids, du silence. Et l’esprit, lui, cherche encore à comprendre ce qui s’est arrêté.

Le traumatisme naît souvent de là : d’un instant qui n’a pas eu de fin, d’un amour sans lendemain. Le monde continue, mais à l’intérieur, tout reste suspendu.

Puis, un jour, sans prévenir, quelque chose bouge à nouveau Une lumière passe entre les ombres, et la vie se (ré)installe différemment. Non pas parce la perte est oubliée, mais parce que le vivant revient autrement.

Le deuil périnatal n’efface pas. Il transforme et tisse des liens invisibles entre la brutalité de la perte et l’essence même de la vie.

À celles et ceux qui ont porté, bercé, aimé, et qui continuent d’aimer sans pouvoir embrasser ni accompagner dans la vie: votre lien ne s’efface pas, et le deuil se transforme. Il donne à l’absence une autre forme de présence.

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🌊 Il y a des jours où la mer intérieure se soulève. Tout devient flou, urgent, vital.Le cœur bat fort, la gorge se serre...
12/10/2025

🌊 Il y a des jours où la mer intérieure se soulève. Tout devient flou, urgent, vital.Le cœur bat fort, la gorge se serre, le ventre se tord. Dans cette tempête, nous voudrions parfois (ré)agir vite pour se défendre, échapper,réparer, pour retrouver pied.

Nos émotions, dans ces moments-là, hurlent.
Elles ne sont pas des ennemies, elles sont des signaux d’alarme. Parce que certaines décisions ne peuvent pas attendre le calme. Quand la peur n’est plus un écho du passé mais une alerte du présent, il faut l’écouter.
Fuir, demander de l’aide, parler, partir, ce n’est pas réagir sous l’émotion, c’est choisir la vie.

Mais dans les autres tempêtes , celles du quotidien, des malentendus, des blessures anciennes, il est parfois bon de laisser retomber la houle avant de trancher.
Car bien souvent, la réaction n’est qu’une manière de faire taire l’émotion :répondre pour ne plus sentir,
crier pour ne plus trembler, agir pour ne plus avoir mal.

Et pourtant, ce que nous cherchons à fuir reste là,plus discret et parfois plus profond. Attendre un peu, respirer, écouter ce que dit la vague c’est parfois la seule façon de comprendre ce qu’elle voulait nous apprendre : un besoin, une blessure.

L’art, c’est de reconnaître la différence :entre la peur qui protège, et celle qui enferme. Entre la colère qui pose une limite, et celle qui détruit tout sur son passage. Le danger réel du danger estimé ou irrationnel. Entre agir pour se protéger, et réagir pour se soulager.

Sentir le moment juste: ce mince espace entre l’émotion et la sagesse. Ressentir. Respirer. Décider.
Décider depuis la conscience, la présence à soi et non depuis la panique.

Et si le danger est réel, n’attendez pas, choisissez la vie.

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❤️‍🩹 La santé mentale et la santé physique sont deux poumons d’un même souffle. Quand l’un s’essouffle, l’autre finit pa...
10/10/2025

❤️‍🩹 La santé mentale et la santé physique sont deux poumons d’un même souffle. Quand l’un s’essouffle, l’autre finit par manquer d’air. Ensemble, ils forment un délicat équilibre pour apprendre à écouter ces deux voix sans les opposer, ni les hiérarchiser.

La santé mentale est une présence invisible qui nous relie à la vie, et parfois, nous en redonne le goût.

J’aimerais honorer celle qui tremble, celle qui doute, s’effondre et souhaite en finir. Celle qui tient à un fil et qui pourtant continue de vivre.

Honorer les pensées qui s’emmêlent, les émotions que nous ne comprenons pas toujours, les sensations que nous n’expliquons pas, les réactions que nous subissons. Les corps qui portent trop sans oser le dire. J’aimerais honorer la fatigue, les « j’en ai marre » et « je n’en peux plus »., et qui pourtant continue d’avancer.

Honorer les larmes retenues, les sourires de façade, et les silences qui en disent long. Honorer les jours où nous ne faisons rien, parce que c’est déjà beaucoup. Les rendez-vous que nous osons prendre, les thérapies commencées, inachevées ou terminées, les mots que nous parvenons enfin à dire.

Honorer les gestes (pas si) minuscules:,un message envoyé, une marche en plein air, une respiration retrouvée. Tout ce qui, sans faire de bruit,nnous maintient en vie.

La santé mentale, c’est la poésie du courage. Le cœur qui bat, même fêlé. La lumière qui revient, même après des nuits trop longues. Elle est la tendresse que nous apprenons à nous donner après des années à se juger. Le soin invisible que nous offrons à notre cœur, quand nous décidons de l’écouter enfin.

Merci aux esprits qui cherchent la paix. Merci aux corps qui gardent la mémoire. Merci aux cœurs qui continuent d’aimer, même quand c’est douloureux.

La santé mentale est un art. Celui de se relever. Celui d’habiter le monde. Celui de respirer au milieu du chaos et d’y trouver, parfois, une forme de beauté.

Aujourd’hui, j’écris pour la santé mentale. La vôtre. La mienne. Et pour celle qui, en silence, se bat pour se lever chaque matin.

« La montagne, c’est vous. »

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🔜 Connaissez-vous ces moments où votre tête est déjà à demain ? Où le corps est là, immobile, mais le cœur s’épuise dans...
06/10/2025

🔜 Connaissez-vous ces moments où votre tête est déjà à demain ? Où le corps est là, immobile, mais le cœur s’épuise dans ce qu’il redoute d’un lendemain encore endormi. Ces instants où rien n’est encore arrivé, mais tout semble déjà peser sur la poitrine. Où l’imagination devient un piège doré, où chaque scénario est une tentative désespérée de se rassurer.
C’est précisément cela l’anticipation anxieuse. Au contraire de sa sœur, la rumination qui se loge dans le passé, l’anticipation anxieuse s’élance dans le futur. Elle prépare les chutes, imagine les réponses avant même que la question n’existe. Elle est souvent la fille d’une insécurité répétée.

Elle est une expression profondément touchante de notre besoin de contrôler, de sécuriser coûte que coûte un territoire encore inconnu. Elle dit notre peur, notre humanité, notre vulnérabilité tendre, notre instinct de survie déguisé en vigilance. Notre attachement à la vie. Mais elle oublie une chose essentielle : le présent est souvent bien moins dangereux que nos pensées. Et chaque fois que nous respirons, chaque fois que nous regardons vraiment autour de soi, nous nous apercevons que, pour l’instant, tout va bien.
Comme je l’évoquais dans ma publication sur la rumination, voici quelques pistes pour apaiser ce futur imaginaire : respirez, revenez ici, touchez le réel, laissez le corps vous rappeler que la vie est ici.
Le passé n’a plus besoin de vous, et le futur saura se débrouiller sans votre inquiétude. Restez là, dans cette seconde fragile, où rien n’est à prévoir ni à réparer. Seulement à vivre.
Je le dis souvent dans mes méditations : les problèmes ne vivent pas dans le présent. Ils habitent dans le passé ou dans le futur. Vous avez survécu. Vous êtes ici, maintenant. Vous êtes vivantes et vivants. Et c’est déjà immense.

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🌸 Le cancer n’est pas seulement une affaire de cellules. C’est une tempête émotionnelle, qui fait surgir la peur, l’insé...
01/10/2025

🌸 Le cancer n’est pas seulement une affaire de cellules. C’est une tempête émotionnelle, qui fait surgir la peur, l’insécurité, souvent la solitude. Une tempête qui ébranle autant le corps, le cœur et l’esprit. La peur de se perdre soi, de perdre l’autre, de perdre la vie.
Ces émotions sont normales. Elles traduisent un organisme, un esprit, une vie toute entière qui cherchent à comprendre ce qui leur arrive.
La peur, l’angoisse, la colère ou la tristesse sont les messagères d’une traversée.

Les ignorer, c’est ajouter de la souffrance à la douleur. Les accueillir, pour commencer à guérir autrement. Reconnaître que nous n’avons pas à être forts tout le temps, que demander de l’aide est un courage, et que la vulnérabilité peut devenir un lieu de rencontre avec soi-même et avec les autres.

J’ai appris que cette maladie n’abîme pas seulement les corps, elle bouleverse des familles entières, des histoires d’amour, des projets inachevés. Et que face à elle, la douceur, l’attention et le soutien ne sont jamais de trop.

Le soutien psychologique, l’entourage, les gestes d’écoute et de tendresse…Tout cela ne change pas le diagnostic, mais ils transforment assurément la manière de le vivre. Un mot peut alléger une journée, un contact chaleureux peut réguler l’angoisse, une présence silencieuse peut apaiser ce que les médicaments ne peuvent atteindre.

Octobre Rose nous rappelle deux choses simples et essentielles : la prévention sauve des vies. Un examen, une attention portée à soi.
La présence sauve des cœurs: un regard, un mot, un élan de tendresse qui redonnent sens et force à l’existence. Alors ayons le réflexe du soin et le réflexe du lien. Prenons le temps d’écouter, de soutenir, d’aimer. Car parfois, dans l’épreuve, ce qui nous maintient en vie n’est pas seulement un traitement, mais la certitude que nous ne sommes pas seuls.

À toutes celles et ceux qui traversent l’épreuve: vous n’êtes pas seules et seuls. À toutes celles et ceux qui accompagnent, qui soutiennent, qui écoutent: vos gestes comptent plus que vous ne l’imaginez.

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# méditation

👣 J’ai récemment accompagné des personnes pour qui la vie a été particulièrement sévère. D’autres n’ont, d’après leur di...
27/09/2025

👣 J’ai récemment accompagné des personnes pour qui la vie a été particulièrement sévère. D’autres n’ont, d’après leur dire, pas été marquées par des griffures mais ressentent pourtant quelque chose de lourd. Toutes ces personnes portent en elles un point commun : l’impression de ne pas trouver la joie,l’incertitude des jours meilleurs. La lassitude d’un quotidien imprégné de doutes, d’insécurité et d’un lendemain effrayant.

Alors aujourd’hui j’écris pour cette vulnérabilité. Parce que la montée peut sembler interminable, et pourtant elle a la délicatesse des choses simples. Chaque pas, même minuscule, porte en lui la promesse d’un monde qui s’ouvre.
Il y a des jours où le ciel parait bas, où l’air se fait dense et où le doute s’installe, comme une bruine sur le cœur. Ces jours-là, rappelez-vous qu’avancer n’a jamais voulu dire courir. C’est parfois seulement un pied devant l’autre et une respiration après l’autre.

Chaque pas devient une confidence discrète au silence des arbres : je continue. Même quand la fatigue dépose sa lenteur sur nos épaules. Même quand l’esprit se perd dans les labyrinthes de ses propres questions. Ce sont ces pas-là, presque invisibles, qui tissent la trame d’un courage profond, celui qui ne cherche ni applaudissements ni lumière.

Aujourd’hui, peut-être qu’une seule marche vous suffira. Demain, peut-être deux. Peu importe la cadence : la beauté ne se mesure pas en kilomètres, mais en présence. C’est dans la constance, et non dans la performance, que la vie se révèle.

Alors, faites halte. Respirez et savourez ce sol ferme sous vos pieds. Et souvenez-vous ceci: vous n’avez rien à prouver. Le chemin n’attend pas que vous soyez prêtes et prêts, il s’écrit déjà avec vous. Être en mouvement, même lentement, c’est déjà une victoire, un poème qui se déploie à chaque battement de votre cœur.

J’écris ces mots pour celles et ceux que je rencontre dans cet espace confidentiel et qui doute et manque parfois un peu d’air. Mais aussi pour celles et ceux qui, aujourd’hui, auraient besoin de ces mots comme d’une consolation.

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🌎 Beaucoup de personnes ressentent aujourd’hui une inquiétude persistante face au changement climatique. Cette réaction ...
24/09/2025

🌎 Beaucoup de personnes ressentent aujourd’hui une inquiétude persistante face au changement climatique. Cette réaction a un nom: c’est l’éco-anxiété. Ce n’est pas une fragilité personnelle mais un mécanisme normal du cerveau.

Lorsque nous percevons une menace pour notre environnement, le système de stress s’active: libération d’adrénaline et de cortisol, vigilance accrue, pensées envahissantes.
Les images de catastrophes et l’incertitude sur l’avenir renforcent ce sentiment d’impuissance massive face à quelque chose qui est bien plus grand que nous.

Quelques repères utiles face à cette anxiété:
- Nommer l’émotion : dire « je me sens inquiet/inquiete pour l’avenir » aide déjà le cerveau à réduire l’intensité du stress.
- Ralentir le corps : respirer profondément 2 ou 3 minutes ou marcher calmement abaisse le rythme cardiaque.
- Retrouver une marge d’action: choisir un geste concret, même modeste (réduction des déchets, soutien à une association, participation à un projet local) redonne un sentiment de pouvoir d’agir.
- Partager : parler de ses craintes avec des proches ou un.e professionnel.le peut alléger la charge mentale.

La pratique de la pleine conscience peut aussi être un soutien si vous y êtes réceptives et réceptifs. En plus de relier concrètement à l’expérience du vivant, elle apaise les angoisses que nous pourrions avoir sur notre propre finitude.

L’éco-anxiété est un signal et non pathologie. Prendre soin de soi permet de rester attentif au monde sans s’épuiser.

Qu’est-ce qui vous aide à retrouver un sentiment d’équilibre quand l’actualité climatique devient pesante ?

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🌳 Cet été, alors que je me promenais en forêt, j’ai cru marcher dans un rêve inversé : le sol était déjà tapissé de feui...
22/09/2025

🌳 Cet été, alors que je me promenais en forêt, j’ai cru marcher dans un rêve inversé : le sol était déjà tapissé de feuilles dorées, des branches nues comme si octobre avait pris de l’avance. Je me suis d’abord demandée si la saison s’était trompée. Après quelques recherches, je comprends que face à la chaleur, les arbres se protègent. Ils lâchent leurs feuilles plus tôt, économisant l’eau, préservant l’essentiel.

La nature ne s’entête pas. Elle sait que la force n’est pas dans la crispation mais dans le mouvement, dans le choix de laisser aller.

Cette pensée accompagne ma dernière lettre,
où je parle de l’automne comme d’un maître discret :l’art de se délester, de se libérer du superflu pour préparer l’espace au renouveau. La posture de survie des arbres, en pleine canicule, m’a véritablement saisie. Peut-être est-ce aussi notre chemin. Nous aussi, parfois, avançons sous des étés brûlants.
Nos pensées s’assèchent, nos cœurs se fatiguent. Et si nous apprenions des arbres ?
Se délester d’un souci, fermer la porte au trop-plein, laisser une habitude tomber doucement comme une feuille d’or au vent. Se décharger du regard des autres.

Parce que la nature, dans sa force de résilience et de survie, n’en a que faire de ce regard.
Il n’y a pas de faiblesse à plier. Il y a la sagesse du vivant, celle qui sait recommencer après la sécheresse, celle qui dit que la beauté renaît dans chaque recommencement.

Alors, dans cette sagesse, pensez et surtout ressentez toutes ces feuilles que vous seriez prêtes et prêts à laisser aller pour mieux respirer.

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Melissa | La Psy qui sort du cadre ☀️

# méditation

Adresse

Cabinet De Psychologie Et De Méditation Pleine Conscience, 37 Rue De Caumont 31500 Toulouse
Toulouse
31000

Heures d'ouverture

Mardi 09:30 - 19:00
Jeudi 10:00 - 14:00
Vendredi 09:30 - 19:00
Samedi 09:30 - 13:00

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