Ekata Yoga

Ekata Yoga Professeure de yoga et doula postnatale, alliant bien-être, psychologie et sciences pour l'équilibre. Call to book or follow page updates for class schedule.

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On parle souvent de “parentalité centrée sur l’enfant” comme d’un idéal — écouter, accueillir, accompagner.Mais dans le ...
29/10/2025

On parle souvent de “parentalité centrée sur l’enfant” comme d’un idéal — écouter, accueillir, accompagner.
Mais dans le réel, ce bel élan peut parfois se transformer en déséquilibre silencieux.
Quand tout tourne autour de l’enfant, le couple s’efface, la famille s’épuise, et la relation perd sa respiration commune.

L’enfant n’a pas besoin d’être le centre pour se sentir aimé.
Il a besoin d’un environnement où les liens circulent dans tous les sens — où il perçoit la tendresse entre ses parents, le respect mutuel, la cohérence d’un système qui le contient.

La recherche en psychologie du développement le montre depuis longtemps : c’est la qualité du tissu relationnel, plus que l’attention exclusive, qui fonde la sécurité intérieure.
Le bébé se construit dans la triade, pas seulement dans la dyade.
Il observe, il ressent, il apprend que chacun a une place, et que l’amour ne se mesure pas à la quantité d’énergie donnée, mais à la qualité du lien partagé.

Être un parent “centré sur la famille”, c’est reconnaître que nos besoins comptent aussi, que notre bien-être nourrit celui de nos enfants, et que nos limites leur apprennent le respect du vivant — en soi et chez l’autre.

C’est offrir à l’enfant un espace où il peut grandir avec les autres, pas à la place des autres.
C’est lui montrer que l’amour le plus sûr est celui qui circule, qui relie, et qui laisse de la place à chacun pour exister.

Il y a cette idée très ancrée dans le développement personnel, le yoga, la spiritualité que si notre intention est “bonn...
27/10/2025

Il y a cette idée très ancrée dans le développement personnel, le yoga, la spiritualité que si notre intention est “bonne”, tout va bien.
Comme si la lumière de l’intention pouvait effacer l’ombre de l’impact.

Mais la réalité humaine est plus subtile.
On peut vouloir le bien, et malgré tout blesser.
On peut être animé par la compassion, et pourtant contrôler, envahir ou s’approprier l’espace de l’autre.

C’est visible partout, et particulièrement dans la maternité.
Autour d’une nouvelle mère, les intentions affluent :
des conseils, des “tu devrais”, des “moi à ta place”, des « moi j’ai fait ».
Chacun veut bien faire, mais dans ce flot d’intentions,
elle se retrouve souvent noyée, jugée, ou ramenée à l’idée qu’elle ne sait pas faire ou pire, que son instinct n’est pas digne de confiance.
Alors qu’en réalité, elle a surtout besoin qu’on la regarde avec confiance, qu’on lui laisse l’espace de se trouver à son propre rythme.

Il y a aussi cette part de nous — enseignants, accompagnants, amis, familles —
qui cherche à être reconnue pour “aider”,
pour “éveiller”,
pour “soutenir”.
Et parfois, sans même s’en rendre compte, cette part s’attache à l’idée d’être celle ou celui qui a permis le progrès.
Alors qu’en vérité, personne ne guérit personne.
On se rencontre simplement sur un bout de chemin,
et si quelque chose bouge, c’est parce que l’autre était prêt.

L’intention, c’est le point de départ.
Mais c’est l’écoute, la nuance, la responsabilité et la capacité d’ajuster nos gestes qui transforment vraiment la relation.

Être conscient de l’impact que l’on a,
ce n’est pas se censurer,
c’est honorer la présence de l’autre.

Et peut-être que la vraie bienveillance,
ce n’est pas de vouloir illuminer le monde,
mais d’apprendre à marcher doucement dans la lumière des autres
sans les éblouir.

On ne nous dit pas assez à quel point la parentalité transforme le couple.Pas seulement nos corps, nos nuits ou nos prio...
24/10/2025

On ne nous dit pas assez à quel point la parentalité transforme le couple.
Pas seulement nos corps, nos nuits ou nos priorités —
mais notre manière d’aimer, d’exister, de nous regarder.

Devenir parent, c’est tout à coup passer du « nous » amoureux
au « nous logistique ».
C’est se retrouver à parler plus de couches que de rêves,
à s’aimer entre deux urgences,
à se chercher derrière des rôles qu’on apprend à peine à porter.

C’est se découvrir autrement.
Plus vulnérables. Plus vrais.
C’est parfois se trouver moches — dans nos mots, nos gestes, nos épuisements.
Mais c’est aussi là que naît une forme d’amour qu’on n’avait jamais connue :
celle qui ne dépend plus de la beauté, mais de la vérité.

C’est grandir ensemble dans l’imperfection,
et se retrouver, autrement,
dans le chaos tendre de ce qu’on construit à deux.

On apprend à se laisser être laid dans les bras l’un de l’autre.
Et c’est beau.
Vraiment beau.

Entre…Ici, les murs murmurent des cris qu’on n’a pas voulu entendre.Une maison où le corps des femmes ne leur appartient...
22/10/2025

Entre…
Ici, les murs murmurent des cris qu’on n’a pas voulu entendre.

Une maison où le corps des femmes ne leur appartient plus.
Où la douleur est normale.
Où la parole est jugée.
Ou le consentement est encore trop souvent bafoué.
Où la vie même devient une bataille administrative.

Ce n’est pas un film d’horreur.
Ce n’est pas The Handmaid’s Tale.
C’est notre monde, aujourd’hui.

Des femmes qu’on force à accoucher.
Qu’on recoud sans leur consentement.
Qu’on laisse seules, vidées, dans l’ombre du post-partum.

Parce qu’encore en 2025, accoucher librement reste un privilège — pas un droit universel.
Et encore, ça reste souvent un combat.

Alors on parle.
On témoigne.
On dénonce.
On éclaire les couloirs sombres de cette maison qu’on appelle maternité.

La maternité ne devrait jamais être une maison hantée.

Jamais.

Il y a cette responsabilité invisible, silencieuse, que portent celles et ceux qui accompagnent.Qu’on soit psychologue, ...
15/10/2025

Il y a cette responsabilité invisible, silencieuse, que portent celles et ceux qui accompagnent.
Qu’on soit psychologue, professeur·e de yoga, doula, massothérapeute, éducateur·rice ou parent, la posture intérieure reste la même : celle d’être en lien tout en restant ancré dans soi.

Chaque rencontre est une co-création, un tissage entre deux mondes, deux histoires, deux sensibilités.
Dans cet espace vivant, il y a toujours des mouvements, parfois conscients, parfois plus subtils, qui nous traversent, se répondent, s’invitent.

Apprendre à les reconnaître, à les accueillir, à en faire une boussole plutôt qu’un obstacle, c’est ce qui rend la présence plus juste, plus humaine.
C’est un art du discernement, une écoute fine de ce qui se joue à l’intérieur, sans vouloir tout comprendre ni tout maîtriser.
Une pratique d’humilité, de transparence et d’amour.

Parce qu’au fond, accompagner, aimer ou élever, c’est toujours apprendre à être avec, sans se confondre, sans se fuir.
C’est apprendre à rester ouvert même quand quelque chose en nous se referme.
À garder le cœur disponible, même dans la complexité du lien.
À respirer au milieu de la rencontre, et à se rappeler que, parfois, c’est elle qui nous enseigne le plus.

On parle beaucoup de bienveillance, de gratitude, de lumière.Mais parfois, sous couvert de “spiritualité”, on apprend su...
13/10/2025

On parle beaucoup de bienveillance, de gratitude, de lumière.
Mais parfois, sous couvert de “spiritualité”, on apprend surtout à éviter le vrai travail intérieur.
C’est ce qu’on appelle le spiritual bypassing, utiliser des pratiques spirituelles pour contourner la douleur, les émotions inconfortables ou les réalités du monde.

Dans le monde du soin, du yoga, de la périnatalité, c’est particulièrement visible.
On invite à “rester positive”, à “accueillir ce qui est”, à “vibrer l’amour”.
Mais quand une personne traverse un trauma, un accouchement difficile, une dépression post-partum ou une perte, ce discours peut devenir une forme de violence douce, celle qui nie la complexité du vécu.

Et puis il y a cette injonction, “good vibes only”.
Sous ses airs lumineux, elle rejette tout ce qui ne brille pas.
Elle exclut la peine, la colère, la fatigue, la lassitude.
Elle fait croire que pour être bien, il faut être haut, lisse, constant.
Mais nos “bad vibes”, nos états d’âme mouvants, sont aussi profondément humains.
Il n’y a rien de plus beau, ni de plus vrai, que d’habiter tout le spectre de nos émotions.

Ce n’est pas “non spirituel” d’être en colère, triste ou perdue.
C’est humain.
Et c’est aussi une voie de guérison.
La spiritualité ou la connexion à soi, ne consiste pas à s’élever au-dessus de la réalité, mais à plonger dedans, avec conscience et courage.

Dans mes cours, dans mes accompagnements, je ne cherche pas à t’éloigner de ce que tu ressens.
Je t’accueille comme tu es, entière, traversée, vivante.
Ta colère, ta peine, tes maux ont leur place.
On ne les contourne pas, on les écoute, on les respire, on marche avec.
Parce que c’est là, au cœur du tumulte, que commence la vraie transformation.

is TOXIC

Quand une femme devient mère, son identité se trouve souvent absorbée par ce rôle. Elle cesse d’être perçue comme une pe...
10/10/2025

Quand une femme devient mère, son identité se trouve souvent absorbée par ce rôle.
Elle cesse d’être perçue comme une personne complète, avec ses passions, ses ambitions et son individualité.
Elle devient avant tout “maman”.

Pour un homme, devenir père n’efface rien.
Sa paternité vient s’ajouter à son identité, comme une facette de plus, sans jamais la redéfinir entièrement. Mais ce modèle enferme aussi les pères : condamnés à “assurer”, à produire, à rester solides, on leur refuse la possibilité d’être vulnérables, présents, tendres.

Cette vision patriarcale de la parentalité n’avantage personne.
Elle écrase les mères sous le poids de l’injonction à la perfection.
Elle prive les pères de leur droit à l’émotion et au soin.
Elle maintient les enfants dans un modèle qui perpétue l’injustice.

Il est temps de comprendre que l’égalité n’est pas une faveur faite aux femmes.
C’est une libération collective.
Pour les mères, pour les pères, pour les enfants.
Pour que chacun puisse être pleinement soi, au-delà des rôles imposés.

J’ai de plus en plus de malaise avec les réseaux sociaux. On répète que c’est de la « pub gratuite » quand tu as un busi...
03/10/2025

J’ai de plus en plus de malaise avec les réseaux sociaux.
On répète que c’est de la « pub gratuite » quand tu as un business, mais en réalité, c’est notre temps qu’on y investit — et le temps, c’est une ressource précieuse, irremplaçable.

J’en ai marre de la culture du fake.
Du scroll compulsif.
De ce monde où chacun se proclame expert de tout et de rien.
Un monde qui va si vite qu’on n’arrive même plus à regarder un contenu jusqu’au bout.
Une culture du vide.
Qui est en train de nous bouffer.

Un monde qui a soif de connexion, mais qui a oublié comment se connecter vraiment.
Un monde qui détourne le regard des horreurs bien réelles, parce que c’est trop inconfortable, trop dérangeant.
Alors on fait semblant.
On met un filtre.
On continue à nourrir l’illusion.

Et moi, ça m’épuise.
Ça me donne un goût amer de participer à cette mascarade.
J’essaye d’être authentique, mais ce n’est pas ça qui « marche ».
Ce qui attire, c’est le même trend recyclé mille fois, sous le meilleur angle, sous prétexte d’être « real ». Mais c’est tout sauf ça.
C’est du « really fake ».

Comme un objectif qui reflète notre propre image, on se cache derrière le miroir, on se distrait de l’essentiel.

Tout pour plaire.
Tout pour des likes.
Tout pour rien.
Le vide.

No hashtags. Screw the algorithm.

Pendant toute la grossesse, la mère est suivie, accompagnée, contrôlée. Chaque mois un rendez-vous, une échographie, des...
01/10/2025

Pendant toute la grossesse, la mère est suivie, accompagnée, contrôlée.
Chaque mois un rendez-vous, une échographie, des analyses.
On la surveille, on vérifie que tout se passe bien.
Mais une fois que le bébé naît, tout s’arrête. Les regards se détournent et la mère se retrouve seule.
Et puis, le vide.

Le post-partum, c’est ce moment dont on parle à peine alors qu’il est brutal.
Le corps saigne encore, les cicatrices tirent, les seins sont douloureux.
Les nuits se brisent en fragments de deux heures.
Le cerveau tourne à vide, épuisé par la fatigue, les hormones, les pleurs.
La mère apprend à nourrir, à consoler, alors qu’elle-même n’a pas dormi, pas mangé, pas soufflé.
Et malgré tout, elle tient.
Parce qu’elle n’a pas le choix. Elle prendra soin de son bébé coûte que coûte.
Mais qui prend soin d’elle ?

Dans plusieurs cultures en Afrique ou en Asie, la mère est au centre.
On la nourrit, on la masse, on la protège du quotidien.
Ici, c’est l’inverse.
On félicite, on offre une peluche ou un body au bébé, et on s’attend à ce que la mère tienne debout, organisée, souriante, quelques jours seulement après avoir accouché.

Et quelques semaines plus t**d, on la renvoie travailler.
Alors qu’elle saigne encore.
Alors qu’elle ne dort pas.
Alors que son corps n’a pas guéri.
On appelle ça un congé maternité.
La réalité, c’est que c’est à peine une respiration.
C’est lunaire.

Non, ton bébé n’a pas besoin d’une énième peluche.
C’est toi, maman, qui as besoin d’un repas chaud, d’un massage, d’un soin Rebozo, d’un café posé devant toi.
D’aide, non pas avec ton bébé, mais avec ta maison, ton quotidien.
Pas de conseils à la va-vite parfois teintés de jugement, mais du soutien réel, concret.

Le post-partum, c’est beau, mais c’est aussi rude et ça mérite beaucoup plus d’attention et de soutien.

Et vous, mamans : qu’est-ce qui a manqué durant votre post-partum ? De quoi auriez-vous eu besoin ?

L’être humain supporte mal l’idée d’un monde chaotique.Quand l’injustice frappe, quand le hasard brise une vie,un confli...
26/09/2025

L’être humain supporte mal l’idée d’un monde chaotique.
Quand l’injustice frappe, quand le hasard brise une vie,
un conflit intérieur surgit.
Les psychologues l’appellent la dissonance cognitive.

Pour la réduire, nous cherchons des histoires qui apaisent.
Nous nous accrochons à l’idée d’un monde juste :
chacun reçoit ce qu’il mérite,
chaque épreuve cache une leçon,
rien n’arrive sans raison.

Cette croyance rassure.
Mais elle a un prix.

Elle déplace la responsabilité.
Elle déresponsabilise ceux qui causent le tort
et surcharge les victimes d’une culpabilité qui n’est pas la leur.
Au lieu de reconnaître l’injustice,
nous fabriquons des coupables.

La vérité est plus brute :
tout ne fait pas sens,
tout n’est pas une leçon.
Parfois, la vie est simplement injuste.

Et paradoxalement, voir cela en face peut libérer.
Car si tout n’est pas mérité,
tout n’est pas non plus une punition.
Accepter l’aléatoire, c’est retrouver une juste place :
celle de notre responsabilité réelle,
et celle de la compassion envers ceux qui subissent.

Ce n’est pas céder au chaos.
C’est apprendre à vivre avec lui,
sans mensonge et sans déni.

C’est faire place à plus de lucidité,
et à une compassion plus juste.

cognitifs

Recommencer sa vie ailleurs n’a rien d’évident. Être expat, c’est avancer sans racines, se recréer un cercle à l’âge adu...
24/09/2025

Recommencer sa vie ailleurs n’a rien d’évident.
Être expat, c’est avancer sans racines, se recréer un cercle à l’âge adulte, apprivoiser une nouvelle culture.
Même quand on partage la langue, l’intégration reste fragile, souvent teintée de solitude.

À mon arrivée au Pays Basque, après déjà trois énormes déménagements en moins de deux ans en France, j’ai découvert Etxea.
Ce mot veut dire « maison » en Basque, et il a pris pour moi une résonance particulière.
Dès la première fois, j’ai été touchée par la qualité des enseignants, par la chaleur du lieu, par l’énergie qui s’en dégage.
C’est un endroit où l’on a envie de se déposer, de respirer, d’oublier le temps.

Dès la première fois, j’ai su que je voulais y enseigner. Ce studio m’inspire, il me fait vibrer. Il me pousse à me dépasser, autant comme élève que comme prof.

Merci à et qui ont créé cet espace et qui le portent. Merci à l’équipe d’enseignants, dont la qualité et l’engagement rendent ce lieu unique et profondément humain.

La maison, on la porte en soi, là où l’on est. Mais trouver un lieu où l’on peut vraiment se déposer, entouré de personnes qui résonnent avec ce que nous sommes, a quelque chose de rare et d’infiniment précieux.

Etxea porte parfaitement son nom.

Adresse

Trébeurden
22560

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