Cabinet de Sandrine Guilleray - Thérapie individuelle et de couple

  • Home
  • Cabinet de Sandrine Guilleray - Thérapie individuelle et de couple

Cabinet de Sandrine Guilleray - Thérapie individuelle et de couple Forte de plus de 10 ans d'expérience pratique de la psychothérapie, j'accompagne des personnes en thérapie individuelle ou de couple

Permanently closed.
06/06/2024

Frédéric Blanc : Pour résumer, nous pouvons reconnaître les manifestations de l’ombre en prêtant attention aux incohérences apparentes de notre comportement et aux situations difficiles qui en résultent. Existe-t-il d’autres moyens de savoir qu’elle est à l’œuvre ?

Lily Jattiot : Oui. L’ombre se manifeste souvent sous forme de projection. Un des moyens de reconnaître ce mécanisme consiste à passer en r***e les personnes de notre entourage. Dès que nous constatons que l’une d’elles fait lever en nous une émotion d’une intensité disproportionnée comme la colère, le mépris, la haine, le dégoût ou bien, tout au contraire, la fascination, l’admiration, l’envie, nous pouvons être sûr que l’ombre est à l’œuvre. Aussi perturbantes que soient ces émotions, elles peuvent s’avérer précieuses. A condition de ne pas nous identifier à elles, nos émotions peuvent nous donner des indices éclairants sur notre vie intérieure.

Nous pouvons les utiliser comme un radar. Elles nous permettent de détecter la présence de quelque chose là où nous étions persuadés qu’il n’y avait rien. Mais pour cela il faut d’abord que nous parvenions à assumer le fait que nos émotions nous appartiennent et parlent presque exclusivement de nous. Et ça, ce n’est pas gagné ! Ce n’est tellement « pas gagné » que les bureaux sont remplis de gens qui se détestent et se craignent mutuellement. Beaucoup d’entre nous en resterons à ce premier stade. Plutôt que de nous rendre à nous-mêmes nos détestations, nous préférons les projeter sur les patrons, les syndicalistes, les immigrés, les chômeurs etc.

07/05/2024

L'étranger qui sommeille en nous

La plus grande aventure de notre vie est peut-être bien celle de partir à la découverte de notre âme. Il peut même s'agir d'une question de vie ou de mort (mort de l'âme s'entend) : soit qu'à un stade de notre vie on arrive dans une impasse, soit que notre ancien "Moi" (le Moi est le centre de notre conscience) s'effondre, il est des cas ou il nous faudra écouter cet inconnu qui sommeille en nous sous peine de le voir se révolter avec toute les névroses que cela implique.

Pour découvrir cette âme il nous faudra sonder ce gigantesque océan intérieur qu’on appelle Inconscient, et personne mieux que Jung n'a compris et décrit mieux ce monde fascinant. Évidemment tout est aussi une question de moment et de plus chacun appréciera Jung en fonction de son propre vécu. On dit que Jung parle plus aux personnes ayant atteint un certain âge (typiquement le midi de la vie), âge auquel les aspects purement matériels de l'existence passent au second plan pour laisser place à des questionnements plus métaphysiques.

Après ce préambule, je donnerai juste un aperçu de ce livre qui présente de manière claire et lisible une solide introduction à la pensée de Jung.

L'inconscient est par définition ce qui nous est inconnu, il contient tout ce qui n'est pas arrivé à notre conscience, mais ça ne l'empêche pas d'être là et d'exister ! Jung insiste beaucoup sur la réalité des phénomènes psychiques. Il attache une grande importance à l'inconscient, ainsi pour nous guider dans la vie celui-ci se voit conférer un rôle aussi important que le conscient.

En effet notre conscient n'est jamais qu'un petit îlot qui émerge, et encore seulement par intermittence, de l'océan de l'inconscient. Notre conscience est fragile et elle est toujours en péril d'être submergée par les abîmes de l'inconscient qui l'enserre (personne n'est à l'abri d'une névrose). Ce vaste océan est constitué pour une petite part seulement de notre inconscient personnel, la plus grande partie étant constitué de l'inconscient collectif qui est le réservoir des archétypes.

Il traite également des complexes psychologiques, irruptions de l'inconscient dans la conscience, qui dans les cas extrêmes peuvent se dissocier et devenir autonomes. Tout le monde a déjà expérimenté des situations dans laquelle on "rejoue" un épisode important de notre vie consciente, par exemple un entretien avec quelqu'un, en s'imaginant les réparties qu'on aurait pu donner. Dans les cas extrêmes de dissociations on parle de personnalité schizoïde.

Il y a aussi le phénomène fascinant des projections. Ces projections peuvent causer dans les meilleurs des cas les coups de foudre (ainsi l'homme projette l'image de la femme idéale qu'il porte en lui sur quelqu'un). Mais dans le pire des cas ils sont responsables de notre haine et rejet des étrangers (car les étrangers sont ceux sur lesquels on projette notre "ombre"). Ces projections « mettent notre âme en pillage » puisque par ce mécanisme on se désapproprie des contenus qui nous sont propres. Dans cette partie Jung traite également des types psychologiques, les introvertis qui sont tournés vers l’intérieur et les extravertis qui regardent vers l'extérieur et de la compensation (sorte de régulation psychique).

La seconde partie traite du non moins fascinant domaine des rêves. En chacun de nous il y a un étranger, notre inconscient, et celui-ci nous parle à travers les rêves. A des patients qui venaient le consulter pour un problème, Jung avait coutume de dire : "Voyons un peu ce que nous disent vos rêves sur votre problème". Il y a différent types de rêves : des rêves compensateurs, des rêves réducteurs et, les plus intéressants, les rêves prospectifs. On est loin chez Jung de la conception du rêve de Freud, qui voit principalement dans le rêve l'expression de nos désirs refoulés. Pour Jung le rêve ne se cache pas : il dit exactement ce que l’inconscient veut nous révéler, tandis que Freud y voit plus une façade.

Voila un bref aperçu, forcément réducteur, de ce livre formidable. Sans épuiser le sujet, il permet d'avoir une solide introduction à la pensée de Jung, et le lecteur pourra poursuivre sa recherche, en fonction de ses envies, dans d'autres livres de Jung plus pointus. Personnellement c’est le meilleur des ouvrages introductifs à Jung que j’ai lus.

Celui qui a sondé son propre domaine inconscient aura un autre regard sur lui-même, un regard empreint de bienveillance, et forcément son regard sur les autres en sera aussi transformé.

Carl Gustav Jung " L'Homme à la découverte de son âme "
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/4858

22/12/2023

"Les enfants sont éduqués par ce que l'adulte est, et non par ses bavardages."
Jung et la psychologie des profondeurs

« Les affects invisibles que les parents transmettent aux enfants sont nettement plus importants que les visibles. L’atmosphère impalpable est beaucoup plus puissante que celle que l’on voit. C’est pour cette raison que Jung n’ai jamais beaucoup abordé la pédagogie. Il soutenait que ce que l’on dit ou fait avec les enfants importe peu. Ce qui compte, c’est d’être soi-même sain afin qu’une atmosphère saine et positive émane de soi.
Peu importe alors ce que vous dites aux enfants : de toutes manières, ils n’écoutent pas. Ils réagissent à ce qui se trouve à l’arrière-plan. Les enfants nagent encore, pour ainsi dire, dans l’inconscient, dans l’atmosphère d’une situation, et c’est à cela qu’ils réagissent. »

MLV Franz " La Voie des rêves "
Art : aliexpress.com

12/09/2023

Ombre et Lumière Pour C.G. Jung, l’ombre représente ce que nous avons refoulé dans l’inconscient par crainte d’être rejetés par les personnes importantes de notre vie : parents, éducateurs, et d’une façon générale, la communauté dans laquelle nous avons grandi. Ces parties reléguées de nous-mêmes peuvent paraitre redoutables ou honteuses. Elles se manifestent souvent sous forme de jugements, rejets, peurs ou projections, et sont à la base des préjugés sociaux et moraux. Pourtant elles sont riches en potentiel si nous apprenons à réunir et pacifier des aspects de soi qui semblent contradictoires. La connaissance du concept de l’ombre est un outil d’acceptation qui permet de consolider la confiance en soi, de pratiquer l’ouverture, la bienveillance et la créativité, bases de saines relations. C’est aussi un outil majeur pour comprendre la dynamique de beaucoup de conflits familiaux et en entreprise.

Tout est fondamentalement bon en nous !

« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. »

« Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection, mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression ni ascension. »

« La clarté ne nait pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur. »

C.G. Jung — L’Âme et la vie, LGF, Livre de Poche, 1995

C.G. Jung fait allusion à deux polarités qui nous constituent : l’ombre et la lumière.
Il nous dit aussi que « Sans émotion, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l’apathie en mouvement. »

« Mettre l’homme en face de son ombre cela veut dire aussi lui montrer sa lumière. Il sait que l’ombre et la lumière font le monde… S’il voit en même temps son ombre et sa lumière, il se voit des deux côtés et ainsi il accède à son milieu. »

C.G Jung – Psychologie de l’Inconscient, Éd. Livre de Poche, 8e éd., p. 224.

Le rôle de l’Ombre

Dans la psychologie de Jung, l’Ombre joue un rôle capital. Elle représente tout ce que nous cachons aux autres et à nous-mêmes pour ressembler à un « modèle idéal ». C’est en fait notre partie obscure, le pôle complémentaire, mais négatif, de notre complexe du Moi. Au cours de notre vie, cette zone ignorée reçoit le dépôt de plus en plus épais de nos actes passés, du refoulement de nos désirs illicites, de tout ce que nous avons entrepris et raté, dépôt alimentant notre culpabilité et notre amertume. Plus nous ignorons volontairement cette lie, plus elle devient noire et épaisse. Ce dépôt ne représente pas forcément le Mal en nous, mais plutôt tout ce qui est primitif, aveugle, inadapté. Il alimente notre peur. En fait, l’Ombre incarne notre inconscient personnel. Mais, à cause de ses racines archétypiques, elle peut figurer aussi bien le Mal absolu, surtout sur le plan collectif. C’est alors que surgit le Diable entouré de ses créatures maléfiques.

« Les côtés malaimés de nous-mêmes que nous tentons en vain d’éliminer de nos vies se projettent sur les autres, et nous forcent à les reconnaitre. »

Jean Monbourquette.

19/07/2023

S’asseoir au milieu du désastre et devenir témoin...

Après avoir traversé une existence très préservée, très occupée à éviter les naufrages, toute cette adresse à passer entre les catastrophes, entre les blessures... Et subitement, après quinze ans de mariage, l’arrivée d’une autre femme, l’arrivée dans une existence préservée d’un autre être, qui du jour au lendemain détruit l’univers que vous vous étiez construit.

Et la traversée, pendant deux ans, trois ans, de la solitude, de l’abandon, dans un pays étranger, dans un village au bout du monde. Et la rencontre du travail de Dürkheim et d’une remarquable femme, son élève.

Alors que j’attendais d’elle qu’elle me donne la force de faire mes bagages et de partir avec mes fils, elle m’a dit : "Tu restes là, assise au milieu du désastre, là."

Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester ! Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie : la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction. Et je reste là et je regarde...

Nous connaissons dans notre Occident deux voies quand nous sommes dans un état d’étouffement, d’étranglement. L’une c’est le défoulement : c’est crier, c’est exprimer ce qui était jusqu’alors rentré. Il y a de nombreuses formes de thérapies sur ce modèle et c’est probablement, en son lieu et place, quelque chose de très précieux, pour faire déborder le trop plein. Mais au fond, toute l’industrie audiovisuelle, cinématographique, est fondée sur ce défoulement, cette espèce d’éclatement de toute l’horreur, de tout le désespoir rentré, qui en fait le prolonge et le multiplie à l’infini.

L’autre réponse, c’est le refoulement : avaler des couleuvres, et devenir lentement ce nid de serpents sur deux pattes, avec tout ce que ces vipères et couleuvres avalées ont d’effet destructif sur le corps et l’âme.

Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous.

J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme. Et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : "Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique", et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non-identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce.

Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : "Mais nous ne sommes pas séparés", et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre.

Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge : se tenir là ! Ou encore, pour prendre une autre image : dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point. Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, dans la perspective de la grande vie derrière la petite vie, de l’écroulement des paravents, de l’écroulement des représentations. Un instant, voir cette perspective agrandie...

🖤 auteur Christiane Singer
🖤 partage Eveil de Femme

24/06/2023

"Lorsque, dans notre jeune âge, nous avons affaire à des adultes qui n'essaient jamais d'être au clair avec leurs propres sentiments, nous sommes confrontés à un chaos extrêmement insécurisant. Pour échapper à ce désarroi et à ce sentiment d'insécurité, nous recourons aux mécanismes de la déconnexion et du refoulement.

Nous ne ressentons aucune peur, nous aimons nos parents, avons confiance en eux et essayons en toute occasion de nous conformer à leurs désirs afin qu'ils soient contents de nous.
C'est plus t**d, seulement à l'âge adulte, que cette peur se manifeste, généralement dans notre couple, et nous ne comprenons pas ce qui se passe.
Comme dans notre enfance, nous voulons, ici aussi, afin d'être aimé, accepter les contradictions de l'autre sans souffler mot."

Alice Miller

24/06/2023

Ombre et Lumière Pour C.G. Jung, l’ombre représente ce que nous avons refoulé dans l’inconscient par crainte d’être rejetés par les personnes importantes de notre vie : parents, éducateurs, et d’une façon générale, la communauté dans laquelle nous avons grandi. Ces parties reléguées de nous-mêmes peuvent paraitre redoutables ou honteuses. Elles se manifestent souvent sous forme de jugements, rejets, peurs ou projections, et sont à la base des préjugés sociaux et moraux. Pourtant elles sont riches en potentiel si nous apprenons à réunir et pacifier des aspects de soi qui semblent contradictoires. La connaissance du concept de l’ombre est un outil d’acceptation qui permet de consolider la confiance en soi, de pratiquer l’ouverture, la bienveillance et la créativité, bases de saines relations. C’est aussi un outil majeur pour comprendre la dynamique de beaucoup de conflits familiaux et en entreprise.

Tout est fondamentalement bon en nous !

« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. »

« Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection, mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression ni ascension. »

« La clarté ne nait pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur. »

C.G. Jung — L’Âme et la vie, LGF, Livre de Poche, 1995

C.G. Jung fait allusion à deux polarités qui nous constituent : l’ombre et la lumière.
Il nous dit aussi que « Sans émotion, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l’apathie en mouvement. »

« Mettre l’homme en face de son ombre cela veut dire aussi lui montrer sa lumière. Il sait que l’ombre et la lumière font le monde… S’il voit en même temps son ombre et sa lumière, il se voit des deux côtés et ainsi il accède à son milieu. »

C.G Jung – Psychologie de l’Inconscient, Éd. Livre de Poche, 8e éd., p. 224.

Le rôle de l’Ombre

Dans la psychologie de Jung, l’Ombre joue un rôle capital. Elle représente tout ce que nous cachons aux autres et à nous-mêmes pour ressembler à un « modèle idéal ». C’est en fait notre partie obscure, le pôle complémentaire, mais négatif, de notre complexe du Moi. Au cours de notre vie, cette zone ignorée reçoit le dépôt de plus en plus épais de nos actes passés, du refoulement de nos désirs illicites, de tout ce que nous avons entrepris et raté, dépôt alimentant notre culpabilité et notre amertume. Plus nous ignorons volontairement cette lie, plus elle devient noire et épaisse. Ce dépôt ne représente pas forcément le Mal en nous, mais plutôt tout ce qui est primitif, aveugle, inadapté. Il alimente notre peur. En fait, l’Ombre incarne notre inconscient personnel. Mais, à cause de ses racines archétypiques, elle peut figurer aussi bien le Mal absolu, surtout sur le plan collectif. C’est alors que surgit le Diable entouré de ses créatures maléfiques.

« Les côtés malaimés de nous-mêmes que nous tentons en vain d’éliminer de nos vies se projettent sur les autres, et nous forcent à les reconnaitre. »

Jean Monbourquette.

20/06/2023

"A partir du moment où le soupçon nous porte à croire qu'aucune intervention médicalisée classique ne pourra soulager le patient, mais qu'en revanche une écoute attentive pourra plus facilement orienter le diagnostic et aider à mettre sur pied une thérapie, on accepte consciemment ou inconsciemment de croire en l'idée de l'âme. Et c'est là le point de départ essentiel à partir duquel ont pu se créer les principaux courants de psychologie parmi lesquels se trouvent la psychanalyse freudienne et la psychologie analytique jungienne. Une expérience ou un événement, ressentis négativement, peuvent faire descendre de leur piédestal les plus rationnels et les plus bornés des scientifiques en les obligeant à s'interroger sur un problème que jamais ils ne se seraient posés si la réalité ne leur avait apporté la preuve tangible de leur propre vulnérabilité"

C.G. Jung « La philosophie de l’imaginaire » .
( L’Écoute d'Henri de Miller )

Address


34980

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Cabinet de Sandrine Guilleray - Thérapie individuelle et de couple posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

  • Want your practice to be the top-listed Clinic?

Share

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram