Hypnolux

07/11/2025

05/11/2025

🫂 L'amitié et condition autistique Asperger : "le syndrome de la chaussure à la mode" ?

Vous souvenez-vous de cette paire de chaussures que vous avez adorée, portée partout, et qui, un jour, a fini au fond du placard sans raison apparente ?

C’est l’analogie qu’une personne autiste, spécialisée dans l'analyse et la compréhension des rapports humains dans le couple et la famille, utilise pour décrire son expérience récurrente des amitiés. Son témoignage, d’une lucidité bouleversante, nous ouvre une fenêtre sur une réalité méconnue.

Le scénario qui se répète, inlassablement :

1️⃣ Début intense : Des rencontres marquées par des conversations profondes, une écoute rare, un enthousiasme partagé.
2️⃣ Rôle de "soutien" : La personne devient un confident précieux pour ses amis (empathie cognitive très fonctionnelle)
3️⃣ L'éloignement : Au bout de 1 à 3 ans, les appels se font rares, les discussions profondes laissent place aux banalités.
4️⃣ Le silence assourdissant : "Tout va bien" disent les amis... tout en s'éloignant.

🎭Le drame est dans l'incompréhension :
▪️Comment décoder ces signaux contradictoires ?
▪️Pourquoi des relations si intenses semblent-elles avoir une date de péremption ?
▪️Est-ce de ma faute ? Suis-je "trop" ou "pas assez" ?

⭐️ La vérité qui dérange :
▪️L'amitié neurotypique (des personnes non-autistes) fonctionne souvent sur un mode "entretien" - des échanges réguliers, même superficiels, qui maintiennent le lien.
Pour beaucoup de personnes autistes, cette logique est étrangère : soit la relation est authentique et profonde, soit elle semble vide de sens.

Ce n'est ni de la malice ni de l'indifférence, mais une différence fondamentale de fonctionnement :

🧠 Le cerveau autiste cherche la cohérence, la vérité, la profondeur. L'amitié est une cathédrale - construite pierre par pierre sur la profondeur, la loyauté et la vérité. Chaque conversation doit avoir du sens, être authentique.

🧠 Le cerveau neurotypique privilégie souvent l'harmonie sociale, l'implicite, le réseau. L'amitié est comme un jardin, le "small talk" (ces conversations légères) est le ciment qui maintient le lien vivant.
❗️Cependant quand un neurotypique se plaint de superficialité, il dénonce une norme sociale. Quand une personne autiste sans déficience intellectuelle vit cette difficulté, elle exprime un décalage fondamental dans sa manière d'être en relation.

🛠️ Construire Ensemble des Ponts

🤝Si vous êtes neurotypique avec un ami autiste :
• Soyez explicite : "Je suis très pris en ce moment, mais notre amitié compte pour moi"
• Comprenez que son retrait n'est pas un rejet, mais une protection
• Valorisez sa façon d'être ami : loyale, sincère, sans masque

🤝 Si vous êtes autiste :
• Essayez de voir le "small talk" comme un code pour "je pense à toi"
• Communiquez vos besoins : "J'ai besoin de clarté pour ne pas m'inquiéter"
• Donnez des secondes chances - certaines portes ne sont qu'entrouvertes

📍Cependant, la généralisation est un piège, surtout quand on parle d'une condition aussi diverse que l'autisme
Il serait plus juste de dire que pour les personnes autistes qui recherchent l'amitié et qui n'ont pas été trop meurtries par la vie, le modèle relationnel qui émerge est souvent celui d'une loyauté absolue, d'une authenticité sans faille et d'un engagement logique.

́

03/11/2025

02/11/2025

LA VIOLENCE RÉACTIVE : lorsque votre toxique vous pousse à bout et que vous finissez par réagir par un comportementque vous n’auriez jamais eu en temps normal ... Il/Elle est alors ravi de cette faille en vous et en profite pour faire de vous la/le coupable des maux de votre relation ...
Prenez soin de vous 💪💝

"Cessez d'avoir honte ou de vous sentir coupable d'avoir réagi ainsi lorsqu'on vous a poussé à bout. La violence réactive se produit lorsqu'une personne vous pousse à bout jusqu'à ce que vous agissiez de manière inhabituelle. Ensuite, elle vous fait honte de votre réaction.
Si vous approchez une allumette d'une bougie, tôt ou t**d, elle s'allumera.

C'est un piège conçu pour vous faire douter de vous-même, pour vous faire culpabiliser d'émotions tout à fait normales et humaines.
On vous pousse, on vous provoque, on vous provoque jusqu'à ce que votre patience atteigne ses limites, et dès que vous réagissez, on vous accuse d'être le problème.
C'est de la manipulation psychologique à son paroxysme, et c'est épuisant.

N'oubliez pas que le fait d'être poussé(e) à bout ne fait pas de vous une personne violente ; cela fait de vous un être humain.
Vos sentiments, vos réactions, vos limites : tout cela est valable. Vous avez le droit de vous défendre, d'exprimer votre frustration, de poser des limites sans honte.
Personne n'a le droit de vous provoquer et de retourner ensuite votre réaction naturelle contre vous.
(-Auteur inconnu)"

02/11/2025

Je suis la briseuse de cycles.
Pas parce que je suis plus forte.
Mais parce que je me suis relevée,
encore et encore,
là où tant d’autres n’ont pas pu.
Je suis celle qui a dit stop,
qui a regardé la douleur en face,
et qui a choisi de ne pas la transmettre.
Je suis celle qui a vu les schémas,
qui les a nommés,
qui les a sentis ronger les racines…
et qui a décidé d’arracher ce qui détruit.
Je suis celle qui a appris à aimer autrement,
à parler autrement,
à poser des limites,
à crier quand il fallait —
non pour blesser,
mais pour ne plus se taire.
Je suis la briseuse de cycles,
et parfois cela m’arrache la peau.
Parfois, cela me réveille la nuit.
Parfois, cela me fait douter de tout ce que je suis.
Mais je sais.
Je sais que c’est pour ça que je suis là.
Pour dire non à ce qui a été normalisé.
Pour dire oui à une vie plus juste, plus douce, plus libre.
Pour mes enfants. Pour les miens. Pour les miennes.
Pour moi.
Je suis celle qui porte dans son ventre des mémoires de guerre, de silence, de terreur…
et qui pourtant choisit la paix,
le verbe,
la conscience.
Je suis celle qui fait ce travail que personne ne comprend vraiment.
Celle qu’on accuse parfois d’être “trop”,
alors qu’elle est juste… lucide.
Et même lorsque je suis fatiguée,
même quand je suis seule dans cette traversée,
je continue.
Parce que je sais que ce que je plante,
d’autres le récolteront.
Parce que je sais que chaque larme libérée,
chaque parole vraie,
chaque pardon incarné,
ouvre une porte pour celles qui viendront après.
Je ne suis pas parfaite.
Je ne suis pas guérie de tout.
Mais je suis en marche.
Et cette marche,
est une révolution lente, intime, sacrée.
Alors si tu me vois tomber,
sache que je me relèverai.
Encore.
Et encore.
Parce que j’ai choisi que ça s’arrête avec moi.
🜂 Je suis la briseuse de cycles.
Et toi,
l’es-tu ?
Corinne De Leenheer

19/10/2025

06/10/2025

L’adulte que nous sommes aujourd’hui est le reflet de ce que nous avons vécu dans notre enfance.

Quelques exemples :

L’enfant a qui on a dit que quelque chose dont il avait besoin était trop cher...
Il est l’adulte qui se sent coupable aujourd’hui quand il dépense pour lui-même.

L’enfant qui a dû être responsable trop tôt, en prenant soin de ses parents ou de ses frères et sœurs...
Il est l’adulte qui se soucie de tout le monde sauf lui-même.

L’enfant qui a vécu l’abandon ou se sentait seul...
Il est l’adulte qui a aujourd’hui une forte dépendance émotionnelle avec ses partenaires.

L’enfant dont les émotions ont été invalidées...
C’est l’adulte qui s’excuse pour tout et pense qu’il dérange quand il parle.

L’enfant a qui on n’a jamais reconnu le moindre de ses succès...
Et l’adulte qui est aujourd’hui hypercritique et perfectionniste.

Ce que nous vivons en tant qu’enfants laisse des traces profondes qui influencent notre façon d’être adultes. Chaque expérience, chaque blessure peut façonner notre relation avec nous-mêmes et les autres.
La bonne nouvelle est que ces blessures peuvent être reconnues, comprises et guéries. Nous ne sommes pas condamnés à porter pour toujours les fardeaux du passé, mais nous pouvons choisir de réécrire notre histoire.

Que faisons nous de ce que l’on a fait de nous ?

26/09/2025