Patricia Serin - Psychologue-Psychothérapeute

Patricia Serin - Psychologue-Psychothérapeute Enfants,, adultes. EMDR, Hypnothérapie, Sophrologie, Psychogénéalogie 'accueillelextraordinaire

05/11/2025

Chères toutes et tous, La mort reste un sujet tabou et pourtant elle traverse nos vies en permanence et c'est un moment d'égalité absolue: nous sommes toutes et tous mortels. C'est pour nous relier les uns au autres, dépasser les tabous, mettre en lumière toutes les dimensions de la mort que j'...

31/10/2025
31/10/2025
28/10/2025
28/10/2025

LE POIDS INVISIBLE DU FAVORITISME PARENTAL…🧑‍🧑‍🧒🚨‼️🧑‍💻

L’un des traumatismes les plus silencieux, mais aussi les plus ravageurs, c’est le favoritisme parental.
Il ne détruit pas bruyamment. Il s’infiltre. Lentement. Subtilement.
Il commence souvent par un détail que seul l’enfant remarque : un sourire plus long pour l’autre, une attention plus douce, un compliment qui ne lui est jamais destiné. Et ce jour-là, quelque chose bascule.

L’enfant comprend qu’il n’est pas « le préféré ».
Alors il entre dans une course qu’il n’a jamais choisie : celle de mériter l’amour.
Il devient performant, obéissant, utile. Il pense qu’en faisant mieux, il deviendra visible.
Mais ce qu’il apprend sans le savoir, c’est que l’amour, pour lui, doit toujours être gagné.

Sur le plan psychologique, ce schéma est dévastateur.
Le cerveau, conditionné à la comparaison, active en permanence le circuit de la peur et du manque.
L’amygdale, ce centre de vigilance émotionnelle reste allumée.

Résultat : l’enfant, devenu adulte, ne sait plus ce que signifie être simplement « assez ».
Il surinvestit les relations, redoute l’abandon, se suradapte pour ne pas décevoir.

Et dans la société, ces enfants grandissent pour devenir des adultes épuisés, souvent brillants, mais intérieurs en ruine.

Ce sont ceux qui réussissent tout, mais ne se sentent jamais fiers d’eux.
Ceux qui offrent trop, qui pardonnent trop, qui espèrent toujours un regard qu’on ne leur rendra jamais.
Ceux qui tombent amoureux de personnes qui les font douter, parce que le doute, c’est le seul langage émotionnel qu’ils connaissent.

Le favoritisme parental, ce n’est pas seulement un drame familial, c’est une fracture identitaire.
Il crée une société d’adultes blessés qui cherchent encore, inconsciemment, à prouver qu’ils méritent leur place.

Des hommes et des femmes qui confondent validation et amour, loyauté et peur de perdre.

Alors oui, la vraie question n’est pas seulement :

« Combien d’adultes souffrent d’une place qu’ils n’ont jamais eue ? »

Mais aussi : 👇

« Combien d’entre eux élèvent aujourd’hui leurs propres enfants en essayant de réparer ce qu’on ne leur a jamais donné ? »

28/10/2025

La potomanie est un symptôme curieusement peu interrogé dans le contexte d’un trouble des conduites alimentaires à type d’anorexie ou de boulimie. Il s’agit de l’ingestion compulsive d’énormes quantités d’eau (plus de 3 litres par jour) sous forme pure ou par abus de thé ou de tisa...

28/10/2025

Il ne savait ni lire ni écrire.
Alors, il inventa tout un système d’écriture.
Début des années 1800, Nation Cherokee.
Un orfèvre nommé Sequoyah observait les colons blancs avec leurs « feuilles parlantes » — ces papiers couverts de signes mystérieux capables d’envoyer des messages à distance et de conserver le savoir à travers le temps.
Les Cherokees, eux, n’avaient pas d’écriture. Leur histoire, leurs lois, leurs légendes n’existaient qu’à travers la mémoire, transmises de bouche à oreille, de génération en génération.
Et Sequoyah comprit une chose essentielle : le savoir de son peuple était fragile.
La mort d’une génération pouvait effacer des siècles de sagesse.
Alors, il décida d’agir.
Ses amis le prirent pour un fou.
Sa femme, exaspérée par son obsession, aurait même brûlé ses premiers travaux.
Les critiques se moquaient de lui — comment un homme illettré pourrait-il créer un système d’écriture ?
Même les linguistes formés échouaient à de telles tâches.
Mais Sequoyah possédait quelque chose qu’aucun érudit n’avait :
il connaissait intimement sa propre langue, de l’intérieur.
Pendant douze ans, il travailla.
Il essaya d’abord d’attribuer un symbole à chaque mot — trop nombreux pour être retenus.
Puis il tenta les pictogrammes — trop compliqués, trop limités.
D’autres auraient abandonné.
Lui, il persista.
Et un jour, il eut une révélation.
Au lieu de créer des signes pour les mots ou les idées, il allait créer des signes pour les sons.
Il décomposa la langue cherokee en ses syllabes fondamentales et inventa un caractère pour chacune.
85 symboles.
C’est tout ce qu’il fallut.
85 signes pour représenter tous les sons de la langue cherokee.
En 1821, Sequoyah présenta son syllabaire aux chefs cherokees.
Ils étaient sceptiques.
Alors, il fit une démonstration :
il écrivit les messages qu’on lui dictait, et sa fille — qui avait appris le système — les lut à haute voix depuis une autre pièce, sans avoir entendu les paroles originales.
Les chefs furent stupéfaits.
Le système fonctionnait.
Ce qui suivit fut extraordinaire.
En quelques mois, des milliers de Cherokees apprirent à lire et à écrire leur propre langue.
Le taux d’alphabétisation explosa.
Des gens qui n’avaient jamais tenu une plume écrivaient désormais des lettres, tenaient des registres, préservaient leurs récits.
Dès 1825, la majorité de la Nation Cherokee savait lire et écrire — avec un taux d’alphabétisation supérieur à celui des colons anglophones.
En 1828, le Cherokee Phoenix devint le premier journal amérindien, publié en cherokee et en anglais grâce au syllabaire de Sequoyah.
Ce qu’il avait accompli relevait du prodige :
Travaillant seul, sans éducation formelle, il avait créé un système d’écriture si élégant et intuitif que des milliers de personnes l’avaient maîtrisé en quelques mois.
Les linguistes le considèrent encore aujourd’hui comme l’un des plus grands exploits intellectuels de l’histoire humaine.
Très peu de systèmes d’écriture ont été inventés par un seul individu — et celui de Sequoyah est le seul à avoir connu un succès aussi rapide et universel.
Mais ce qui rend son histoire encore plus bouleversante, c’est le contexte.
Il fit tout cela pendant l’une des périodes les plus sombres de l’histoire cherokee.
Les pressions des colons augmentaient.
Le gouvernement américain exigeait leurs terres.
L’expulsion forcée devenait inévitable.
Au cœur de cette crise existentielle, Sequoyah donna à son peuple quelque chose qu’aucune armée ne pouvait leur enlever :
le pouvoir de préserver leur langue, leur savoir, leur identité.
Quand arriva la Piste des Larmes en 1838 — cette marche forcée où des milliers de Cherokees périrent en quittant leurs terres —,
ils emportèrent avec eux le syllabaire de Sequoyah.
Ils perdirent leur terre, leurs maisons, leurs proches.
Mais pas leur langue.
Grâce à son invention, la langue cherokee put être écrite, transmise, enseignée, publiée.
Elle survécut à l’exil, à la répression culturelle, et à des générations de tentatives d’assimilation.
Aujourd’hui encore, le syllabaire cherokee est vivant.
On l’enseigne dans les écoles, il figure sur les panneaux routiers de la Nation Cherokee, et il existe même sous forme numérique sur ordinateurs et téléphones.
📱 Oui, on peut envoyer des SMS en cherokee grâce à un orfèvre du XIXᵉ siècle qui refusa de laisser sa langue mourir dans la mémoire.
Sequoyah n’a jamais appris à lire ou écrire l’anglais.
Il n’en avait pas besoin.
Il avait créé quelque chose de bien plus précieux :
un moyen pour son peuple de se lire et de s’écrire eux-mêmes.
Dans un monde qui cherchait à effacer l’identité cherokee,
il inventa un outil pour la préserver à jamais.
Ce n’était pas seulement de l’innovation.
C’était de la résistance.
C’était de la survie.
C’était de l’amour, rendu tangible pour un peuple et une langue.
Son nom est Sequoyah.
Et il a offert à la Nation Cherokee quelque chose qu’on ne pourrait jamais leur enlever :
leurs propres mots, écrits de leur propre main,
préservés pour l’éternité. ✨

27/10/2025

"📅 SAVE THE DATE 📅

Nous avons le plaisir de vous annoncer les dates de notre prochain séminaire « La Mort en Lumière » !

🗓 14 et 15 novembre 2026 – Réservez dès maintenant ces dates dans vos agendas.

Un week-end pour explorer ensemble les thèmes de la mort, du deuil, de la spiritualité et de la conscience. Plus d’informations à venir très bientôt…

🔗 Restez connectés : associationinukshuk.org/accueil/evenement

21/02/2025

Le deuil n’est pas un instant. Ce n’est pas une ombre qui s’efface simplement parce que le temps avance. Il demeure, se transforme, et devient un compagnon silencieux pour ceux qui ont perdu un être aimé. Le monde voudrait croire que le chagrin a une date d’expiration, qu’il finira par disparaître, mais la vérité, c’est que la perte ne se contente pas d’emporter une personne—elle emporte aussi des fragments de la vie d’avant, réécrivant les fondations mêmes de notre existence.

Quand quelqu’un s’en va, le monde ne s’arrête pas. Le temps poursuit sa course, les gens continuent, les saisons changent. Mais pour ceux qui restent, tout bascule. Les lieux autrefois emplis de rires résonnent désormais du poids de l’absence. Les moments partagés laissent une empreinte incomplète. Ce n’est pas seulement l’absence que l’on pleure—c’est la perte de ce qui fut, la perte de tout ce qui aurait pu être.

Certains demandent : « Tu es encore en deuil ? » comme si le temps pouvait alléger l’amour qui a existé. Mais le deuil n’est ni une course ni un fardeau que l’on mesure en jours et en mois. Il s’entrelace à l’âme, reflet de la profondeur d’un amour donné et reçu.

Pourtant, au cœur même du chagrin, il y a une résilience. Une force discrète dans le fait de porter des souvenirs, d’apprendre à vivre dans un monde qui n’est plus tout à fait le même. Le deuil n’est pas une prison, il est une manière d’honorer ce qui a été perdu tout en avançant. Il est la preuve que l’amour ne s’éteint pas. Il se métamorphose.

Alors, laissez le deuil être. Qu’il existe sans honte. Il n’est pas une faiblesse, mais l’écho d’un amour qui se prolonge au-delà de la perte. Certains ne comprendront pas, mais ceux qui savent reconnaissent que le deuil n’est pas un refus d’aller de l’avant—il est le témoignage d’un amour qui ne s’effacera jamais.

Anne Dugar

Adresse

1 Rue Aristide Briand
Vanves
92170

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