09/02/2017
Les aides à domicile du canton se sont retrouvées, à la salle des fêtes, à l'occasion des vœux du président, Jean-Michel Ilnicka.
Des vœux teintés de satisfaction au regard d'un budget enfin excédentaire mais des vœux traduisant, également, l'inquiétude d'un service perpétuellement en quête d'initiatives nouvelles pour sauver ses emplois.
La baisse incessante des aides départementales
L'inquiétude est nourrie par la baisse continue des aides départementales (allocation personnalisée d'autonomie) et celles de l'État. Il s'ensuit une inquiétante régression des heures d'intervention consacrées aux personnes aidées. Leur nombre est passé de 30.000 à 20.000 en huit ans, d'autant plus que les caisses de retraite et les mutuelles ont également diminué leurs aides. De ce fait, de petits retraités ne parviennent plus à payer le ticket modérateur. Cette situation a conduit à réduire au maximum les dépenses de fonctionnement, à réorganiser le travail pour limiter les déplacements et à mutualiser certains services comme la comptabilité. « Cette politique de rigueur a permis de présenter un budget 2016 excédentaire. Elle a prouvé qu'un Service d'aide à domicile (SAAD), bien géré, n'est pas forcément synonyme d'échec financier », a ajouté Jean-Michel Ilnicka. « C'est grâce à vous qui êtes sur le terrain, au chef de secteur, Sylvie Rousseau, et à la comptable, Sabrina Bouchelague, que nous avons pu y parvenir. Soyez-en remerciées. »
Cependant, pour le responsable, pour assurer la pérennité de ce redressement, il faut absolument trouver d'autres alliances, par exemple, au sein d'un Groupement d'intérêt public qui offre l'avantage de réunir des partenaires publics ou privés afin de mettre en commun des moyens pour la mise en œuvre de missions d'intérêt général (la santé, le médico-socia). « Il nous faut conclure de nouveaux partenariats avec des SAAD ou des CIAS voisins, comme celui de Clamecy. Nous devrons, également, créer des activités nouvelles, comme le ménage dans les collectivités, les gardes itinérantes de nuit ou les gardes de jour au domicile d'enfants ou de handicapés, le transport et l'accompagnement de personnes à mobilité réduite lors de leurs consultations dans les cabinets médicaux. »
Autant d'objectifs réunis dans un seul souhait pour 2017 : la préservation des emplois.