22/11/2025
❇️ Un petit mot de samedi...
Tant de bruit ! Tous les jours.
Les revendications, à tour de bras...
C'est à croire que ce monde a besoin de crier son désir d'exister.
Jusque dans la mort.
Les neuro-atypiques revendiquent que les neurotypiques fassent enfin l’effort de s’adapter à eux, convaincus d'être les seuls à s’épuiser depuis des siècles.
Les psychologues des différents courants revendiquent la validité de leur démarche, parfois jusqu’à discréditer l’autre en se lançant des piques, persuadé chacun de connaître la vérité, alors qu’ils devraient tous savoir que la vérité vraie n’existe pas.
Les militants qu**rs vont jusqu’à menacer des homosexuels cisgenres qui osent manifester leur doute à propos de la classification des genres.
Certains étrangers revendiquent le droit d’appliquer leurs coutumes dans leur pays d’accueil, jusqu’à faire fi des lois en vigueur. Les autochtones revendiquent leur droit à l’autoprotection, s’appuyant sur quelques faits divers.
Les uns revendiquent le droit de vivre, les autres luttent pour celui de mourir...
Sous couvert d’un combat pour la reconnaissance de soi et de sa particularité, le monde s’égosille, hurle, se précipitant dans un individualisme irrémédiable.
Cela doit bien avoir quelque chose de confortable et de sécurisant, puisqu’on y court tous avec tant d’application.
Ce monde de « je revendique pouvoir être particulier », ce monde de lutte incessante pour tout et n’importe quoi… il me fatigue.
Vous n’êtes pas fatigué, vous ?
Ne pourrions-nous pas juste « être »…!