Psychothérapeute en bio-analyse

10/08/2023

Le corps s'adapte

Cette confusion fusion de la haine et de l'amour, sentiment que nous ressentons toute et tous, n'encourage t-elle pas cette passivité que l'on rencontre chez les personnes battues qui subissent et supportent jusqu'à la mort parfois, le martyre journalier de la violence de la personne dont elles se croient aimées? Pour l'enfant -être cher et sans défense qui subit , reçoit de la violence verbale , physique ou les deux, celui-ci se défend par l'insensibilité, en devenant un zombie...obéissant. A l'intérieur de lui règne le vide la confusion la perte de soi de la confiance d ses sens; la haine et la colère pour ce qu'il a subi. Malgré sa haine et sa rage ,c'est de son parent maltraitant que le petit homme ou la petite fille attend de l'aide ,il est donc obligé de se façonner une image mentale de bon parent pour éviter l'éclatement de sa personnalité. le clivage lui permet d'isoler le bon du mauvais, de survivre ,de toute manière ,le parent ne pouvant être mauvais, c'est obligatoirement l'enfant qui l'est. Il lui est interdit d'enregistrer, de remémorer les faits ,le parent ou la sphère familiale, implante ce qu'il veut qu'il soit déroulé, mais le corps enregistre quand même les moindres choses mauvaises ou bonnes.
le travail en thérapie sert à dénouer découvrir les maux inscrits dans notre corps ,afin de rétablir notre sécurité intérieure

Psychothérapeute j'aide enfants, adolescents et adultes lors de séances en cabin...

01/08/2023

Un enfant subissant de la maltraitance devenait…, devient il un parent maltraitant en toute légitimité, la réponse semble positive. Un enfant maltraité ne peut pas devenir autre chose qu'un parent maltraitant tant que celui-ci n'a pas reconnu l'injustice qu'il a reçue et qu'il n'a pas exprimé les souffrances endurées pendant son enfance. Afin que ce cycle infernal de la maltraitance des enfants, il faut que soient mis au grand jour toutes les souffrances qu'ils ont ressenties et qu'ils n'ont pues dévoiler. La thérapie débute ici quand nous cessons de se mentir à nous-mêmes et de vouloir préserver les parents de toutes critiques...blessantes. Ils ont eux mêmes reproduit ce qu'ils ont vécu, subi. Or nous ne pouvons pas réparer les erreurs injusticiables dont ils ont été victimes...jeunes. Nous ne pouvons pas réparer le mal que pour nous-mêmes. Dès que nous nous sommes réappropriés notre histoire, notre vie, nous commençons à penser par nous-mêmes et ,agir en notre propre Nom.

30/07/2023

Maltraitance: histoire éternelle

30 juillet 2023

Œdipe fut un enfant maltraité avant de devenir un fils incestueux qui ira jusqu'à se crever les yeux. L'histoire d'Œdipe contient d'autres éléments que la psychanalyse freudienne a balayés. Cette dernière donne raison au parent contre l'enfant. Dans l'interprétation freudienne un enfant maltraité n'est pas considéré comme victime du mal qu'il a subi, mais plutôt comme manipulé par son désir d'être une victime. Freud mettait sur le compte de la perversité de l'enfant le fantasme des violences parentales subies. Le problème de la maltraitance des enfants au cas où il se posait , se pose aussi actuellement, se trouvait la plupart du temps résorbé par l'éducation et la transmission des principes éducatifs …rudes.
Un enfant subissant de la maltraitance devenait, devient il un parent maltraitant en toute légitimité. la réponse semble positive, un enfant maltraité ne peut pas devenir autre chose qu'un parent maltraitant tant que celui-ci n'a pas reconnu l'injustice qu'il a reçue et qu'il n'a pas exprimé les souffrances endurées pendant son enfance. Afin que ce cycle infernal de la maltraitance des enfants, il faut que soient mis au grand jour toutes les souffrances qu'ils ont ressenties et qu'ils n'ont pues dévoiler.
L'une des premières souffrances subies par Œdipe a été voué à la mort par son père. Il a été sauvé grâce à l'intervention de sa mère qui l'a éloigné de la maison familiale. Il a grandi sans son père ni sa mère. Le souhait inéluctable de sa mère était qu'il vive contre la volonté de son père, ce désir va créer une complicité instinctive avec celle-ci. La retombée des agissements de son père fera que celui-ci sera tué. L'instrument de cette justice sera Œdipe lui-même. Il deviendra ensuite l'homme de sa mère, c'est la conséquence de l'abandon de son père. Le père n' a pas assumé son rôle, sa fonction ,le fils hérite d'un siège vacant et tout naturellement, il s'installe .Le fait que Œdipe ait épousé sa mère a été induit par l'attitude de son père.
Œdipe a été le jouet des adultes, il a subi le rejet, l'abus de pouvoir, l'irresponsabilité des uns des autres, les peurs de ses géniteurs. la légende prend fin au moment où Œdipe découvre le vaste désastre vécu. Du coup , il se crève les yeux. Mais ,il aurait du faire le contraire, ouvrir les yeux pour prendre la mesure du mal qui lui a été fait. Car c'est la loi: Nous subissons jusqu'au jour où nous devenons conscients.
La thérapie débute ici quand nous cessons de se mentir à nous-mêmes et de vouloir préserver les parents de toutes critiques...blessantes. Ils ont eux mêmes reproduit ce qu'ils ont vécu, subi. Or nous ne pouvons pas réparer les erreurs injusticiables dont ils ont été victimes...jeunes. Nous ne pouvons pas réparer le mal que pour nous-mêmes. Dès que nous nous sommes réappropriés notre histoire, notre vie, nous commençons à penser par nous-mêmes et ,agir en notre propre Nom.

20/07/2023

Depuis quelques années la capacité à être heureux fait référence au concept actuel de résilience. Le mot résilient est un terme qui ne définit pas grand chose, ce n'est pas précis, elle ressemble à une sensation, elle concerne plutôt la capacité à transformer les traumatismes subis par la personne en énergie créatrice et à restaurer leur désir de vivre. Toute cette philosophie est belle...sur le papier, mais on ne devient pas une personne résiliente tout seul. Cette capacité magnifique s'étaie sur une relation avec un tiers qui nous écoute inconditionnellement et nous témoigne de l'affection. Cette écoute franche nous permet de nous sentir une personne aimable et restaure notre estime de nous-mêmes.Comme l'être a très rarement appris à être aimable , il faut parfois du temps avant que l'être devienne capable de s'aimer soi-même . L'amour pour soi n'est pas un amour égocentrique, c'est quelque chose comme l'amour de la vie en soi. C'est pour apprendre à s'aimer que la personne entreprend, décide une psychothérapie.

07/07/2023

Un psychothérapeute doit-il se définir comme un spécialiste d'une approche particulière ou éventuellement comme un généraliste , capable de choisir l'entrée la plus adaptée pour un accompagner son patient? Un psychothérapeute est ,me semble t-il, à l'écoute de son patient, est capable de s'adapter aux situations en intervenant différemment. Il est son allié, a une écoute inconditionnelle, un accompagnateur acquis à sa cause. Il ne le juge pas et à la patience et la compréhension pour respecter le rythme et les méandres du cheminement de son patient. le psychothérapeute est synonyme de passeur, quelqu'un qui fait passer d'une rive à l'autre de notre rivière ou torrent, qui aide à naitre à soi-même . En fait la thérapie est une seconde gestation pour une nouvelle naissance...énergisante et sereine.

28/06/2023

Résultat: Le mensonge des parents

Férenczy a toujours été sévère avec les parents et l'adulte en général. Il a considéré que c'était eux seuls qui portaient l'entière responsabilité des souffrances, maltraitances de l'enfant. Le mensonge des parents fait partie intégrante de ces maltraitances. C'est une blessure narcissique grave, une atteinte au respect qui lui est dû en tant que personne, a égalité avec n'importe quel adulte. Ce mensonge fait également partie du mépris qu'il subit physiquement et oralement de la part de l'adulte. L'enfant est chosifié, son moi est fragilisé.
La relation parent enfant, thérapeute patient, maitre élève peut devenir dans certains cas une relation dominant dominé où le faible ne peut sortir indemne de cette relation mortifère. Celui qui le subit subit une atteinte irréparable et son moi semble se désharmoniser , irrespectueux...Le sentiment de respect pour l'autre, aussi bien que pour l'environnement prend sa source dans le respect avec lequel l'enfant aura été considéré dans sa famille. Si l'enfant a connu l'incommensurable, cela lui semblera compliqué de l'être. le non respect imprime chez l'adulte en demande d'aide le sentiment de se sentir écrasé avec acharnement par l'adulte tout puissant sans pouvoir se relever. le sentiment qui prévaut en lui dans sa vie actuelle présente est celui d'une impuissance vivace éternelle à faire aboutir ses projets .

25/06/2023

La révolte semble être un passage obligé pour que l'être maltraité, humilié, puni, corrigé, dressé, soumis se donne la vérité. Néanmoins , le but de la révolte n'est pas la révolte elle-même. L'idée première de la révolte est de guérir de toute la colère amassée contre ses agresseurs, oppresseurs, de l'impuissance dans laquelle la personne a été maintenue, emprisonnée, et d'accéder à son pouvoir personnel dans sa vie, le restant de sa vie, car il me semble qu'il n'est jamais trop t**d .Le but de la révolte est de devenir libre. Il arrive où la personne a réussi à se faire entendre et respecter . Elle peut avoir alors des ennemis sans disparaitre , sans se liquéfier. Lors de cette nouvelle expérience bienfaitrice, la révolte change de registre et l'énergie qui était accaparée par celle-ci redevient disponible pour la construction intérieure de la personne. Il n'y a pas d'ouverture philosophale possible sans liberté intérieure que donne la résolution de toutes les colères et de toutes les souffrances croyant inguérissables. Les séances en thérapie participent à dénouer ces angoisses, ces intolérances et comportement violent vécus.

Psychothérapeute j'aide enfants, adolescents et adultes lors de séances en cabin...

19/06/2023

Travail mnésique
En thérapie, le fait de retrouver le souvenir enfoui d'un épisode traumatisant de notre vie est un travail mnésique qui nous renseigne sur la situation dans laquelle a dû se passer l'évènement, mais pas sur le comment nous l'avons vécu. Pour atteindre le comment , notre conscience policière, rigide doit lâcher prise. Il ne s'agit pas de relater le traumatisme car la parole perpétue la situation dans laquelle la personne comprend tout mais ne ressent rien . Ce qui guérit, c'est de rassembler , d'unir dans une même expérience thérapeutique "le ressenti" et le "compris", réparant ainsi le clivage initial qui maintenait la personne dans une certaine irréalité .Ce réveil rallume l'énergie bienveillante de la personne qui ressent en soi une paix que l'on appelle "liberté". Toutes les perceptions qui étaient endormies en vous ,se réveillent en apportant une grande sagesse et sureté au sein de votre corps physique et psychique. Ce que l'on nomme "renaissance".

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18/06/2023

La thérapie entame sa réflexion avec l'expérience d'exprimer librement ce que nous ressentons sans nous juger nous mêmes ,ni être jugés. Nous sommes devenus malades à force de mettre des barricades à ce que nous ressentons .Ce qui ne peut se dire n'existe plus pour nous. Si bien que la thérapie, en nous amenant à mettre des mots sur nos sentiments ,va nous surprendre là où nous ne savons pas que nous avions été affectés.

La thérapie ne rend pas la justice à ce que l'on a subi ,et ne punit pas. Il ne s'agit pas de savoir si nous avons raison ou tort de ressentir ceci ou cela. Mais de savoir ce que c'est que nous ressentons. Ce que nous devons définir c'est ce que l'on est bien dans le champ dans lequel nous sommes. Nous ne sommes pas dans un procès, il n'y aura pas de plaidoierie,ni de jugement. La conquête qui est en train de se réaliser est celle de notre propre vérité. Nous accréditons notre vérité du moment. En thérapie, un sentiment n'est ni bon ni mauvais. Il est porteur d'énergie ou non.

02/06/2023

La caractéristique majeure des symptômes névrotiques est l'impossibilité de leur trouver une solution, et par conséquent, leur indestructibilité. Le complexe caché dans l'inconscient, tel un noyau volcanique, se remplit sans cesse d'énergie et, lorsque la tension atteint un certain niveau ,de nouvelles éruptions arrivent se déversent et...seul ce qui a été pleinement vécu et compris peut perdre de sa force, de son intensité affective .
Ces quelques lignes résument le processus thérapeutique qui n'est pas une rééducation, un reconditionnement voire un endoctrinement, comme certaines thérapies proposent, mais un travail profond opéré par le patient lui-même, à la recherche de sa vérité vraie. C'est la personne en séance qui va trouver ses propres réponses à ses problèmes, et non le fait d'avoir été suggestionnée .

Psychothérapeute j'aide enfants, adolescents et adultes lors de séances en cabin...

01/06/2023

En thérapie, le fait de retrouver le souvenir enfoui d'un épisode traumatisant de notre vie est un travail mnésique qui nous renseigne sur la situation dans laquelle a dû se passer l'évènement, mais pas sur le comment nous l'avons vécu. Pour atteindre le comment , notre conscience policière, rigide doit lâcher prise. Il ne s'agit pas de relater le traumatisme car la parole perpétue la situation dans laquelle la personne comprend tout mais ne ressent rien . Ce qui guérit, c'est de réunir dans une même expérience thérapeutique "le ressenti" et le "compris", cette union répare le clivage initial qui maintenait la personne dans une certaine irréalité .Ce réveil rallume l'énergie bienveillante de la personne qui ressent en soi une paix que l'on appelle "liberté". Toutes les perceptions qui étaient endormies en vous ,se réveillent en apportant une grande souplesse d'ouverture et sureté au sein de votre corps physique et psychique. Ce que l'on nomme "renaissance".