Alicia Mangeot Sandon Psychologue

Alicia Mangeot Sandon Psychologue Soutien psychologique, psychothérapie, enfants, adolescents, adultes et couples.

Sur les prochains jours, je vais vous proposer un triptyque : "Entre soi et l’autre", à travers lequel il va être questi...
12/11/2025

Sur les prochains jours, je vais vous proposer un triptyque : "Entre soi et l’autre", à travers lequel il va être question de penser autrement la disponibilité, la valeur et la réciprocité dans nos relations.

Trois réflexions sur la manière dont nous nous positionnons dans nos relations :
- entre soi et l’autre,
- entre don et limite,
- entre sens et saturation.

Première étape aujourd’hui : distinguer "être disponible" de "se mettre à disposition".
Un glissement subtil qui, bien souvent, signe le début d’une saturation relationnelle.

Une affiche pour les murs...virtuels !Formez-vous et aidez ceux que vous accompagnez. Il n'y aura que 2 sessions cette a...
11/11/2025

Une affiche pour les murs...virtuels !

Formez-vous et aidez ceux que vous accompagnez. Il n'y aura que 2 sessions cette année.

Pour les non-guyanais: Cayenne est un peu loin?
Nantes reste accessible en train.

C'est une difficulté fréquente en pratique : "je ne sais pas dire non." Être épuisé des demandes des autres auxquelles o...
05/11/2025

C'est une difficulté fréquente en pratique : "je ne sais pas dire non." Être épuisé des demandes des autres auxquelles on n'arrive pas à ne pas répondre.
Mais suffit-il "d'apprendre à dire non" ? C'est tentant.... "ah si je savais dire non...".
Comment aider ceux qu'on accompagne, nos patients, à prendre du recul?
La simple idée "apprenez à dire non" n'a pas de sens pour eux. Il s'agit de leur apprendre un processus qui les aidera aux deux points principaux:
-mesurer la distance relationnelle
-réagir selon l'énergie relationnelle.
Et tout prend du sens.

03/11/2025

Les profs sont-ils aussi "saturés"? Ils veulent transmettre, mais se sentent enfermés. Ils ont une vocation mais se sentent rejetés. La saturation : trop de demandes, trop de doutes, trop peu de sens, trop peu de reconnaissance.
Dans la formation sur la saturation nous ajoutons régulièrement des bonus et certains concernent plutôt une profession spécifique. C'est le cas pour cette vidéo (en intégralité sur CommPsy) .

31/10/2025

La solution à la saturation c'est la pause. mais pas n'importe laquelle. Et vous, vous faites quel genre de pauses?

A nouveau une métaphore aujourd'hui, comme je les affectionne particulièrement au quotidien :)Imaginez que vos problèmes...
30/10/2025

A nouveau une métaphore aujourd'hui, comme je les affectionne particulièrement au quotidien :)

Imaginez que vos problèmes ou émotions intenses soient comme un verre rempli de javel concentrée. Dans cet état, c’est trop fort, toxique, accablant.
Mais si vous versez ce même verre dans une piscine remplie d’eau pure, il se dilue. La javel est toujours là, mais elle n’est plus dangereuse. Elle devient gérable.

Nos soucis fonctionnent de la même manière :
-> Quand ils restent concentrés dans notre esprit, ils prennent toute la place, jusqu’à nous étouffer.
-> Mais si on les dilue dans une perspective plus large (prendre du recul, parler, respirer, remettre en contexte), ils perdent de leur intensité. "Dézoomer" est parfois utile (une autre métaphore dont je parlerai)

En thérapie, j’invite souvent les patients à expérimenter cette idée avec des exercices simples :
* La métaphore de la piscine : visualiser ses émotions ou les situations compliquées comme un liquide qu’on dilue pour le rendre supportable.
* La règle des 10 % : se demander quelle place réelle prend un problème dans l’ensemble de sa vie.

Ces exercices pratico-pratiques sont détaillés dans le livre "je change ma vie" pour apprendre à relativiser le négatif et à ne pas se laisser piéger par ce qui paraît accablant sur le moment.

28/10/2025

STRESS ! Mais qu'est-ce que c'est? une vidéo un peu technique mais précise d'Alicia Sandon qui répond aux principales questions sur le sujet.

21/10/2025

Quand on sature cognitivement on fait quelque chose de paradoxal et qui nous empêche de nous en sortir...

Nous accordons parfois un poids énorme à nos erreurs : un rendez-vous manqué, un moment d’impatience, une tâche oubliée…...
15/10/2025

Nous accordons parfois un poids énorme à nos erreurs : un rendez-vous manqué, un moment d’impatience, une tâche oubliée… Nous les vivons comme si elles allaient marquer durablement notre avenir.
Mais en réalité, beaucoup de ces “échecs” n’auront plus aucune importance dans 5 ans.

J’utilise souvent en consultation l’image du caillou jeté dans l’eau. Au moment de l’impact, les vagues sont fortes : émotions intenses, confusion, culpabilité. Mais très vite, elles s’estompent, jusqu’à disparaître. Ce qui semblait insurmontable devient une simple ondulation à peine visible.

C’est le principe de la projection dans le temps : apprendre à relativiser nos erreurs, à réduire l’emprise de la culpabilité immédiate et à prendre des décisions avec plus de recul.

Dans "Je change ma vie", on approfondit ce sujet avec des exercices pratiques pour expérimenter cette idée :
- La projection à 5 ans : imaginer l’impact réel de vos erreurs dans le futur.
- Le caillou dans l’eau : une métaphore agie pour visualiser la dissipation de l’émotion.

15/10/2025

le PREMIER des symptômes ! Cette impression de déborder, d'être surchargé et de ne pas trouver le bouton "off"...
Mais cette saturation en cache d'autres.

Comment s'en dépêtrer? Comment faire un "reset" de notre cerveau?
La solution est plus simple qu'il n'y paraît...

Formation pour les pros (comment aider ceux que vous accompagnez à désaturer): sur l'institut uthyl: 2 formations cette année: nantes en mars et Cayenne en février ! un week-end pour désaturer.

Formation pour tous, accessible en vidéo sur commpsy. à votre rythme, avec du contenu utile.

Honte et culpabilité : que disent-elles de nous ?Un discours qu’on entend souvent en cabinet, c’est celui de la honte ou...
10/10/2025

Honte et culpabilité : que disent-elles de nous ?

Un discours qu’on entend souvent en cabinet, c’est celui de la honte ou de la culpabilité.
Cette semaine encore, une patiente me confiait : « Cela fait quinze ans… et je culpabilise encore. »
Elle parlait d’une infidélité ancienne, reconnue, assumée, pardonnée même. Et pourtant, la culpabilité restait là, comme une ombre.
Nous avons alors parlé de cette différence subtile, mais essentielle :
celle entre une culpabilité aiguë, qui aide à réfléchir et à réparer, et une culpabilité chronique, qui finit par se transformer en honte.

Honte et culpabilité, deux émotions proches… mais différentes

La culpabilité parle d’un acte :
« J’ai fait quelque chose que je regrette. »
La honte, elle, parle de l’identité :
« Je suis quelqu’un de mauvais. »
La première ouvre vers la réparation.
La seconde enferme dans une identité figée.

C’est tout le paradoxe : on peut reconnaître un acte sans s’y réduire. Mais quand la honte prend le dessus, elle colonise le récit : elle efface tout le reste, les efforts, les intentions, les pas de côté.

Oui mais parfois … la culpabilité devient honte

La culpabilité, à l’origine, mobilise.
Elle permet de réfléchir, de réparer, de se relier à ses valeurs.
Mais parfois, elle s’installe. Elle devient chronique, intériorisée, jusqu’à se transformer en identité.
On ne se sent plus coupable d’un acte, on devient « quelqu’un qui culpabilise ».
Alors, elle cesse de parler de ce qu’on a fait pour parler de qui l’on est.
Et à cet endroit, elle rejoint la honte.
Ce n’est plus une émotion morale, c’est un rôle appris, souvent renforcé par le regard des autres, par des années de reproches ou de doutes.
La culpabilité, quand elle se fige, finit par nourrir le même enfermement que la honte : celui de croire qu’on est défini par ses erreurs.

Attention ! On parle ici de responsabilité, pas d’excuse

Reconnaître la possibilité du changement ne revient pas à excuser ce qui a été fait.
Cela signifie rendre à la personne sa part de responsabilité vivante : celle qui lui permet d’agir autrement, pas de se justifier.
Figer quelqu’un dans l’identité « d’agresseur », de « coupable », ou de « mauvais » peut sembler une façon de poser des limites, mais c’est aussi une manière de le déresponsabiliser.

Car si « je suis mauvais », alors « je ne peux pas faire autrement ».

Le travail thérapeutique, lui, ne cherche pas à absoudre.
Il cherche à désidentifier : à séparer la personne de son acte, non pour le nier, mais pour permettre qu’il soit reconnu, compris, réparé, et surtout, non répété.
Dans ce processus, la honte empêche de voir le sens du changement, alors que la responsabilité permet d’en faire quelque chose.
Et ce mouvement-là (humble, lucide, incarné) n’enlève rien à la souffrance de ceux qui ont été blessés.
Il rappelle seulement que reconnaître sa faute n’a de valeur que si cela ouvre la voie à un autre récit, plus juste, plus conscient, plus digne.

Le regard narratif

En thérapie narrative, on distingue l’histoire dominante (celle de la faute, du manquement, du « je suis comme ça ») … et les histoires alternatives, qui parlent de courage, de responsabilité, de mouvement.
On ne se définit plus seulement par ce qu’on a fait.
On commence à se relier à ce qu’on fait maintenant : reconnaître, comprendre, réparer, avancer.

Et c’est souvent là que se joue la bascule : quand la honte et la culpabilité cèdent un peu de place au sens.

Piste de réflexion
Il y a des culpabilités qui passent, et d’autres qui s’installent.
Celles qui, des années plus t**d, continuent de nous dire : « Tu n’as pas le droit d’aller bien. »
Ce ne sont plus des émotions morales, mais des récits identitaires.
Elles ne parlent plus de ce qu’on a fait, mais de ce qu’on croit être devenu. Et c’est là que la honte prend le relais.
Changer, c’est parfois déjà commencer à se pardonner. Et à réécrire son histoire autrement.

Ce n’est pas nier ses fautes,
c’est cesser d’y rester enfermé.

Je partage à nouveau avec vous une métaphore tirée de ma pratique, celle du « Mille pattes » :Une petite fourmi demande ...
07/10/2025

Je partage à nouveau avec vous une métaphore tirée de ma pratique, celle du « Mille pattes » :

Une petite fourmi demande un jour à un mille-pattes : « Avec toutes tes pattes, comment fais-tu pour marcher ? Par laquelle commences-tu ? »
Le mille-pattes se met alors à réfléchir. Il essaie de trouver la réponse. Il se concentre sur chacune de ses pattes… et plus il réfléchit, plus il se fige. La journée passe, il ne bouge pas. Jusqu’à ce que, dans le calme de la nuit, il oublie ses pensées et… reparte simplement marcher.

Cette métaphore illustre ce que je vois souvent au cabinet : à force de trop réfléchir, notamment dans les cas où l’on voudrait agir de façon parfaite, en maîtrisant tous les facteurs, nous bloquons l’action. Nos ruminations deviennent des freins, alors que l’action, même imparfaite, ouvre toujours la voie.

En thérapie, je propose parfois des exercices pour dépasser cette « paralysie par suranalyse » :
- choisir une petite action à faire malgré l’incertitude,
- prendre une pause pour désactiver le trop-plein mental,
- utiliser le mouvement (marcher, danser, bouger) pour relancer le corps,
- ou encore ralentir ses pensées avec un exercice de respiration.

Dans « Je change ma vie », je détaille ces exercices pratico-pratiques autour de la métaphore du mille-pattes.
Et dans « Je desature » (co-écrit avec le Dr Philippe AIM), vous pourrez approfondir la notion de la « saturation mentale ».

Adresse

39 Rue De Rû
Verdun
55100

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 16:30
Mardi 09:00 - 16:30
Jeudi 09:00 - 16:30
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