02/12/2025
Avec la diminution de la luminosité, nous ressentons une baisse d’énergie, de motivation et parfois un moral en berne.
Dans certains cas, ces symptômes dépassent la simple « déprime hivernale » : on parle alors de trouble affectif saisonnier (TAS), une forme de dépression récurrente qui apparaît à l’automne et disparaît au printemps.
Comment reconnaître le trouble affectif saisonnier ?
Fatigue persistante malgré le repos
Difficulté de concentration
Humeur triste ou irritable
Besoin accru de sommeil
Grignotages sucrés et prise de poids
Perte d’intérêt pour les activités habituelles
Il ne s’agit pas de « faiblesse », mais d’une réaction biologique au manque de lumière qui perturbe nos rythmes circadiens et la production de sérotonine et de mélatonine.
Les solutions naturelles ?
Naturopathie : soutenir le corps
Alimentation : privilégier les aliments riches en oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix) et en magnésium (oléagineux, légumineuses) qui soutiennent le système nerveux
Plantes : le millepertuis (sous contrôle médical), le safran ou la rhodiole peuvent aider à réguler l’humeur
Compléments : la vitamine D est indiquée en hiver, sa carence est liée à la baisse de moral
Sophrologie : apaiser et dynamiser le mental
Respiration consciente : ex cohérence cardiaque (5 secondes inspiration, 5 secondes expiration, 5 minutes) pour équilibrer le système nerveux
Visualisation positive : s’imaginer dans un lieu lumineux, ressentir la chaleur du soleil, activer la mémoire sensorielle pour nourrir le moral
Relaxation dynamique : petits mouvements synchronisés à la respiration pour évacuer les tensions et stimuler l’énergie
Hygiène de vie : pilier de notre équilibre dans la durée
Luminothérapie : s’exposer 20 à 30 minutes chaque matin à une lampe spécifique
Activité physique : marche quotidienne à l’extérieur, même par temps couvert
Rythme régulier : maintenir des horaires de sommeil stables et s’offrir des temps de repos