15/11/2025
La réflexologie n’est pas un acte médical, et en même temps, elle dépasse largement le simple massage bien-être ou la relaxation de surface.
Elle occupe une place unique, une place que j’appelle le « prendre soin » : une façon d’accompagner la personne dans son équilibre, dans sa santé globale, dans son rapport à elle-même.
Nous, réflexologues, travaillons dans la prévention, dans l’entretien de la vitalité, dans la gestion du stress, dans la qualité de vie. Nous offrons un espace d’écoute, de présence et de compréhension globale. Nous soutenons, nous accompagnons, nous aidons à cheminer.
Tout cela n’a rien à voir avec un acte médical, et pourtant, cela relève d’un véritable savoir-faire professionnel dans le domaine de la santé, d’une compétence qui a sa valeur propre.
Alors, Je crois profondément que la réflexologie doit rester une profession libre, autonome et pleinement reconnue pour ce qu’elle est réellement. D’ailleurs, notre légitimité est déjà là, dans notre formation, dans notre éthique, dans notre expérience, dans les résultats concrets que nous observons chaque jour, et dans la confiance grandissante que nous accordent les usagers comme les mutuelles.
Soyons en convaincus, notre profession joue déjà un rôle essentiel dans la société. Un rôle dans la prévention, dans l’amélioration de la qualité de vie, dans le soutien des personnes fragilisées, dans l’accompagnement global à tous les âges de la vie.
Pour autant, ce à quoi nous devons être attentifs aujourd’hui, c’est la défense de notre indépendance professionnelle. Dans notre désir de reconnaissance nous mettons beaucoup d’énergie à rechercher une validation scientifique de notre discipline. Ce serait évidemment souhaitable à bien des égards, mais ne glissons pas vers une médicalisation de notre pratique, car cela risquerait de dénaturer l’essence du « Prendre soin ».
Ce que nous faisons ne se résume ni à des points, ni à des zones, ni à des protocoles mécaniques. Notre démarche est, et doit rester, relationnelle, globale, humaine.
Nous sommes une force humaine indispensable, complémentaire et non substitutive aux professionnels de santé. Nous n’avons pas, non plus, à mon sens, vocation à devenir des professionnels de santé. En revanche nous devrions affirmer notre statut de « travailleur indépendant », et prendre conscience que nos intérêts se situent au niveau économique et social.
Nous pouvons revendiquer un cadre d’exercice clair, adapté à ce que nous faisons réellement, c’est-à-dire un statut professionnel autonome dans le secteur du service à la personne, un statut qui reconnaît la dimension santé (non médicale) de notre accompagnement.
Nous pouvons demander le remboursement systématique de nos séances par les mutuelles, non pas parce que nous deviendrions des thérapeutes médicaux, mais parce que notre utilité sociale est évidente.
Et vous ! qu’en pensez-vous ?
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