Claude Dezothez Psychanalyste en Avignon

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19/03/2025

Pourquoi ton ado devient-il insolent… et comment l'en empêcher ? 🤬 Toi aussi t’en as marre que ton ado te parle comme à un pote de quartier… les "T'es relou" et les portes claquées En plus, tu ne sais pas vraiment comment réagir quand ton ado monte le ton ou, pire, t& #...

L'anxiété est un état émotionnel caractérisé par une inquiétude ou une appréhension excessive, accompagnée de symptômes ...
20/09/2023

L'anxiété est un état émotionnel caractérisé par une inquiétude ou une appréhension excessive, accompagnée de symptômes somatiques tels que des palpitations, une transpiration excessive ou des tremblements. Le mot "anxiété" vient du latin "anxietas", qui signifie "inquiétude" ou "angoisse".
Selon l'approche psychanalytique, l'anxiété est un état qui résulte d'une confrontation avec des pulsions ou des désirs inconscients qui menacent de perturber l'équilibre psychique de l'individu. Comme l'a écrit Freud, "L'anxiété est l'affect qui accompagne la mise en action de la défense contre un danger interne" (1926). Lacan a également souligné le rôle de l'inconscient dans la genèse de l'anxiété, affirmant que l'anxiété est "le signal de la présence dans le sujet de quelque chose qui ne fonctionne pas" (1962).
D'autres psychanalystes ont également abordé la question de l'anxiété, tels que Melanie Klein, qui a décrit l'anxiété comme résultant de la perte d'un objet d'amour et comme étant liée à la position dépressive, ou Donald Winnicott, qui a souligné l'importance du sentiment de sécurité pour prévenir l'anxiété chez l'enfant. En somme, l'anxiété est un état émotionnel complexe qui peut être compris à travers une approche psychanalytique qui prend en compte les dimensions inconscientes et relationnelles de la psyché humaine. https://psychanalyse-avignon.eu/

14/06/2023

Une magnifique réflexion du poète François Cheng :

« Le mot confinement contient l’adverbe finement. Le confinement pourrait donc signifier « être ensemble finement », voire « vivre ensemble finement ». Inutile de consulter un dictionnaire : qui dit finement veut dire penser ou faire des choses avec finesse. Quelles sont les choses qu’on peut et doit faire avec plus de finesse ? Notre réponse : mais tout ! Nous n’oublions pas que nous sommes venus au monde en parfait ignorant et que nous avons dû apprendre les usages terrestres à partir de zéro. À commencer par apprendre à nous tenir debout, puis à avancer pas à pas vers l’espace qui s’ouvre devant nous. Sauf chez les plus doués d’entre nous, d’une façon générale, nos postures et nos comportements, autrement dit notre manière d’être, sont empreints de gaucherie et de maladresse ; il y manque trop de la grâce pour que nous soyons à même d’entrer en résonance avec l’invisible Souffle rythmique qui anime l’univers vivant. Nous sommes en quelque sorte d’éternels apprentis, d’éternels amateurs. Il y a toujours lieu d’améliorer notre approche de la vie, avec plus de lucidité et de finesse. Le confinement obligatoire nous en donne l’occasion.

D’abord, dans notre rapport avec les choses qui nous entourent. Il fut un temps où l’humanité était plus humble, plus patiente. Elle chérissait les choses qui étaient à son service. Elle en connaissait le prix, éprouvait à leur égard de la gratitude. Il s’établissait entre les humains et les choses un lien de sympathie, pour ne pas dire de connivence. On gardait les choses le plus longtemps possible, même quand elles étaient rongées d’usure. On rapiéçait les chaussettes, on ravaudait les chemises, on réparait les porcelaines fêlées, on entretenait avec vénération les meubles légués par les aïeux. Ainsi traitées, les choses prenaient un aspect personnel, revêtaient un coloris intime.

Mais depuis une ou deux générations, nous assistons à l’avènement du jetable. Du coup, nous n’entretenons plus le même rapport avec les choses. Les traitant de haut, nous ne leur portons ni attachement ni affection. Elles sont usées par nous, dans l’indifférence. Arrive le moment où elles se montrent moins efficaces, nous les fourrons sans ménagement dans le sac-poubelle. Hop là, un bon débarras ! Ni vu, ni connu. Tout cela ne nous éduque pas dans le sens de l’attention du respect, encore moins de la douceur et de l’harmonie. Il arrive bien souvent qu’inconsciemment, aux heures de nos désœuvrements, nous nous agacions de la présence des choses, parce qu’elles nous renvoient l’image de nos propres désarrois.

Le confinement est l’occasion de réapprendre la valeur des choses qui nous entourent. Celles-ci, nous le savons, ont une âme, même un bout de ruban, même une épingle. Elles ont acquis une âme, pour avoir été les témoins de notre vie. Elles conservent précieusement nos souvenirs, que nous avons relégués aux oubliettes. Elles peuvent nous être d’un soutien secourable si nous consentons à en faire des interlocuteurs valables. Elles sont là, pour nous rappeler que la vie n’est pas forcément un gâchis total. Elles sont là pour nous appeler à la fidélité.
Après notre rapport avec les choses, venons-en à celui, plus complexe, que nous entretenons avec les êtres. Le confinement crée des conditions pour vivre en compagnie des êtres qui nous sont chers, nuit et jour, sans une seconde de séparation. Au lieu de nous en réjouir, nous voilà paniqués. Jusqu’ici en effet, nous n’avons pas conçu la vie ainsi ; chacun a ses occupations, jouit des possibilités d’évasion. On découvre, effarés, qu’un tête-à-tête permanent est un casse-tête, que trop de promiscuité tue la vraie intimité.

On en vient à avoir la nostalgie d’une certaine distanciation. Or, justement, en même temps que le confinement, on nous recommande de garder une « distance sociale », et si possible de ne pas se toucher. Cette situation, apparemment contradictoire, nous incite à une réflexion plus fine. Dans notre société, les sentiments d’affection s’expriment par un ensemble de paroles et de gestes très démonstratifs, une effusion ignorant les barrières. On s’adore, on s’embrasse, on baigne sans répit dans une mare de sentimentalité. C’est certes tout ce qu’il y a de positif. Sauf qu’en vase clos, pour peu que survienne un accroc, ces mêmes paroles et gestes, prononcées, effectués machinalement, ou devenus trop envahissants, étouffants, dégénèrent en chamailleries, quand ce n’est pas en violence.

Me revient alors en mémoire l’injonction de Confucius qui prônait dans les relations humaines, le « li », terme qu’on peut traduire par « le rituel du respect mutuel », un rituel fondé sur le principe de la distance juste. Selon le sage, seul ce principe permet de rendre durable l’attachement le plus profond. À partir de ce principe d’ailleurs, ses disciples conseillaient d’introduire dans le lien conjugal une forme d’amour courtois où chaque conjoint traite l’autre en hôte d’honneur. Les circonstances actuelles, pleines de paradoxe, me poussent ici à rappeler ce que Confucius avait proposé, 2 500 ans auparavant ; mais je mesure parfaitement ce qu’il peut y avoir d’inconcevable pour les gens d’aujourd’hui.
Après le rapport avec les choses et les êtres, comment ne pas aborder enfin le rapport avec soi-même. Dans le confinement, le sentiment qui domine chez chacun est la peur de se trouver seul à seul avec son ombre.

Inévitablement, nous pensons à notre cher Pascal qui déplore que l’homme ne sache pas demeurer dans une chambre ; en proie au divertissement, il cherche à se fuir pour ne pas dévisager le destin, le sien. Entre quatre murs où rien d’inespéré ne peut advenir, quel mortel ennui ! Pourtant, la chambre peut contenir plus de présence et de richesse qu’on imagine. Il y a la mémoire de notre passé chargé d’orages, de remords, mais également de moment de félicité, il y a le présent à méditer et à métamorphoser, un présent bouleversé cette fois-ci par les actes héroïques des soignants et de tous ceux qui aident ; par les SMS reçus, qui donnent lieu à un authentique partage dans l’épreuve ; il y a le futur à préparer, un futur ouvert qui ne sera plus comme avant.

À ce point de réflexion, l’idée me vient d’évoquer un épisode dans la vie de Jakob Böhme, le grand mystique du XVIIe siècle. Un après-midi de solitude dans son sombre logis, il voit un rayon de lumière qui entre par la fenêtre et qui s’attarde sur un ustensile en étain. L’humble objet renvoie des reflets irisés. Soudain, il est ému jusqu’aux larmes et, empli de gratitude, il tombe à genoux. Un matérialiste pur et dur viendrait nous expliquer doctement que tout cela relève de la loi physique, qu’il n’y a vraiment pas de quoi s’émouvoir là-dessus.

Mais Böhme voit autre chose, il voit qu’au sein de l’éternité, en ce coin perdu de l’immense univers apparemment muet et indifférent, un instant de miracle a lieu, ce rayon de lumière qui vient iriser l’après-midi terrestre où un humain anonyme, poussière d’entre les poussières, a pu capter la scène et, avec son œil ouvert et son cœur battant, être submergé par l’émotion. Qui peut expliquer cet insondable mystère ? Il n’y a peut-être rien à expliquer. Il y a la vie qui est là, miraculeusement là, à recevoir comme un don inouï. Chacun dans sa chambre, à sa manière unique, doit se tenir prêt à accueillir le rayon de vie qui se donne là, comme un ange annonciateur, comme un hôte d’honneur. »

François Cheng
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10158057995173859&set=a.10151620661153859

Il était une fois, dans une petite ville, un homme du nom de Pierre qui avait une étrange addiction. C'était un acheteur...
13/04/2023

Il était une fois, dans une petite ville, un homme du nom de Pierre qui avait une étrange addiction. C'était un acheteur compulsif, achetant toujours des choses dont il n'avait pas besoin et dépensant de l'argent qu'il n'avait pas. Ses amis et sa famille s'inquiétaient pour lui, mais Pierre ne semblait pas pouvoir s'en empêcher. Un jour, Pierre est allé dans un magasin pour acheter une nouvelle paire de chaussures. Alors qu'il parcourait les allées, il tomba sur une porte mystérieuse au fond du magasin. La curiosité l'emportant, il ouvrit la porte et se retrouva dans un monde étrange et magique. Dans ce monde, il n'y avait ni magasins ni centres commerciaux et personne ne se souciait des possessions matérielles. Au lieu de cela, les gens passaient leur temps à s'entraider, à créer de beaux-arts et de la musique et à profiter du monde naturel qui les entourait. Pierre a été émerveillé par ce nouveau monde, et il s'est rendu compte que son addiction au shopping l'empêchait de connaître la joie de vivre. Pierre a décidé de rester dans ce monde magique et d'apprendre des gens qui y vivaient. Ils lui ont appris la pleine conscience et l'importance de vivre le moment présent. Ils lui ont montré comment apprécier les choses simples de la vie, comme un beau coucher de soleil ou une bonne conversation avec un ami. "Les achats compulsifs peuvent être un moyen de combler un vide émotionnel ou de soulager une anxiété." - Sigmund Freud https://www.psychanalyse-avignon.eu/

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