16/01/2025
On venait de rentrer de l’étranger, j’ai mis ça sur le compte du déménagement.
Il avait commencé à faire ses nuits à 2 mois et demi.
Je pensais que ça aller revenir, j’ai patienté.
J’ai essayé pas mal de choses, donné des biberons d’eau.
Ça ne passait toujours pas, des semaines après notre installation.
Je ne trouvais pas ça normal car son frère ainé dormait bien depuis le début.
Et du coup je ne savais pas quoi faire, vu que ça avait marché avec le grand.
Mon entourage me donnait des conseils, mais je n’y arrivais pas.
J’ai cru qu’il n’y avait rien à faire sauf patienter.
Enfin j’ai eu le contact d’une psy spécialisée sur l’angoisse de séparation.
Je suis allée avec mon bébé de 8 mois en RDV.
La psy s’adressait autant à moi qu’à mon bébé qui jouait à 4 pattes sous son bureau.
Un jour elle m’a dit : « maintenant quand vous êtes prête, vous pouvez arrêter d’aller le voir la nuit ».
Le moment venu, c’est passé en 3 nuits.
J’étais scotchée par ce changement, qui a été durable et définitif.
Ce bébé vient d'avoir 21 ans ! 🥰
J’avais entendu et retenu que les bébés ne comprennent rien.
Je venais de découvrir tout l’inverse.
Et aussi l’importance de donner confiance.
Faire confiance, ça donne des forces.
Après ce grand déménagement, je cherchais ma voie de reconversion.
J’ai d’abord souhaité devenir sage-femme.
Mon entrée en prépa médecine a été un échec.
Faute de places, avec mon bac ancien et hors académie je n’étais pas prioritaire.
J’ai croisé alors la formation toute nouvelle d’Isabelle Filliozat pour être psychothérapeute pour enfants.
5 ans plus t**d, j’ai achevé cette formation de Coach Parental.
Aujourd’hui, c’est si satisfaisant d’accompagner les jeunes parents qui viennent me voir.
Mon métier me passionne : j’adore voir les parents contents et soulagés.
J’aime trop contribuer à leur faciliter la vie, les aider à retrouver leurs soirées, à dormir la nuit, à gérer sans appréhension les quelques crises restantes, et avec des résultats dans 100% des cas.