Oleepsy

29/05/2021

24/05/2021

As-tu déjà ressenti un inconfort émotionnel lorsque tu repenses à une situation où tu aurais pu agir autrement ? Ou lorsque tu te souviens d’une situation où tu as agi comme tu le devais, mais qui a eu des répercussions douloureuses sur d’autres personnes ?
Tu peux ressentir de la culpabilité, des remords et de l’inconfort. Parfois tu aimerais éviter d’y penser et tu peux même chercher à te couper de ces émotions en adoptant des stratégies d’évitement.
Mais cet inconfort émotionnel est un mécanisme fondamental dans notre apprentissage. La culpabilité nous guide, elle pose les limites et nous permet d’agir en conscience en adoptant des comportements appropriés.
Se sentir coupable est donc normal, cela nous aide à prendre conscience que nous avons fait quelque chose qui heurte nos valeurs.
Là où cela devient problématique, c’est lorsque nous nous sentons coupables d’actions passées et que nous nous coupons du moment présent. Nous regardons alors sans cesse derrière nous, et nous ne parvenons plus à avancer.
Et pourtant, il est nécessaire de se pardonner. C’est une étape difficile mais à l’issue se trouve un cadeau merveilleux qui nous laisse une sensation de libération et de légèreté.
Se pardonner ne signifie pas justifier un comportement inapproprié, ni cesser d’éprouver des remords. Se pardonner, c’est reconnaître les émotions et l’inconfort que cela génère en nous et décider qu’ils perdent de leur intensité dans notre présent.
Il est souvent plus facile de se sentir coupable que d’oser laisser derrière soi l’autocritique et la douleur.
Nous avons le droit à l’erreur, l’erreur fait partie intégrante de notre expérience de vie.
Se pardonner demande une profonde compassion et un amour inconditionnel envers soi.
Le pardon se fait en douceur, étape par étape, et chacun à son rythme.

22/05/2021

Quels sont les besoins qui te permettent de te sentir pleinement épanouie dans ta vie ?

Connaître tes besoins et les mettre au cœur de tes priorités, te permet de te sentir plus alignée.

Tu as des difficultés à identifier tes besoins ?

1. Essaye de te souvenir des moments où tu étais hors de toi, en colère, frustrée, terrorisée, dégoûtée ou profondément triste. Derrières ces émotions se cachait un besoin non comblé.

2. Maintenant, essaye de te souvenir des moments où tu te sentais particulièrement en joie, où tu nageais en plein bonheur. Quels besoins réussissais-tu à nourrir durant ces moments ?

Pour ma part, ce qui me mets profondément en colère et ce qui m’oppresse, c’est lorsqu’on porte atteinte à ma liberté ou qu’on ne respecte pas mon besoin de solitude (seul mon chat est autorisé à franchir cette limite !😅 😺 )

Et ce qui me mets en joie, c’est lorsque je suis plongée dans des activités qui laissent place à la créativité, lorsque j’apprends continuellement sur des sujets qui me passionnent comme la psychologie et la spiritualité, et lorsque je partage mes réflexions, comme je le fais avec vous ! Je me sens aussi complètement à ma place lorsque j’exerce mon métier de psychologue et que je peux apporter mon aide, cela répond à mon besoin d’humanité.

Je peux donc dire que mes 5 besoins principaux sont :
- La liberté / solitude
- L’apprentissage
- Le partage
- La psycho-spiritualité
- L’humanité


Et vous, quels sont vos 5 besoins principaux ?

20/05/2021

Dans le post précédent, nous avons abordé le sujet des injonctions sociales que l’on peut entendre de la bouche de notre entourage (et pas que) lorsque nous sommes célibataires.
Dans ces moments, il est nécessaire de pouvoir leur expliquer votre décision et ce qui la motive. L’objectif est qu’ils puissent comprendre vos besoins sous-jacents, à savoir être soutenue et ne pas être accablée par leurs inquiétudes ou leurs jugements.

17/05/2021

Ces injonctions, nous les avons toutes déjà entendues, et peut-être les avons-nous déjà prononcées, ou pensées très fort, et c’est ok.
Nous avons grandi avec un modèle social qui nous apprend très tôt à nous rapprocher de ce qui est considéré comme la « normalité » et à éviter de sortir des sentiers battus sous peine d’être considérée comme une personne « marginale ».
Cette normalité, on s’y conforme naturellement. Parce que c’est plus facile, parce que cela nous évite bien des soucis, parce que « c’est comme ça ».
Et lorsqu’on se questionne, lorsqu’on se rend compte que finalement on s’est peut-être un peu oubliée, qu’on a peut-être un peu perdu notre essence ; alors on décide de se choisir. On décide d’expérimenter la solitude.
On ressent que c’est nécessaire pour renouer avec soi-même. On ressent que c’est une étape indispensable avant de faire entrer une personne dans sa vie.
Mais lorsque nous nous retrouvons seules, les remarques fusent ! Ces remarques ne sont pas toujours malveillantes. Au contraire, elles sont parfois empreintes d’inquiétude et d’un réel souci pour nous.
Elles peuvent aussi être teintées de jugement, parce qu’être seule, ce n’est pas habituel, ce n’est pas la « normalité ». Et lorsqu’on sort de leur cadre de référence, cela peut être déstabilisant.
Mais finalement, que ces remarques soient bienveillantes ou jugeantes, la finalité reste la même : Ce ne sont que le reflet de leurs propres peurs.
Mais finalement, que ces remarques soient bienveillantes ou jugeantes, la finalité reste la même : On peut finir par y croire. On peut finir par se soumettre à cette pression sociale. On peut finir par s’oublier de nouveau, parce que « c’est comme ça ».
Ces injonctions peuvent parfois nous faire douter et nous faire vaciller vers une direction qui n’est pas la nôtre mais qui appartient à une peur collective.
Comment savoir si le chemin que nous empruntons est bien celui guidé par la voix du cœur, et non celui dicté par la société ?
Il suffit de faire le silence en soi quelques instants. Il suffit de faire taire le mental et les croyances limitantes et d’écouter son intuition, son âme, son enfant intérieur (employez les termes qui résonnent pour vous). Eux seuls sont capables de mettre en lumière vos besoins profonds.
Soyons à l’écoute des manifestations de notre corps qui finit toujours par parler pour nous faire réagir.

13/05/2021

Nous avons vu dans le post précédent à quel point nous pouvons nous trahir en portant des masques pour satisfaire les injonctions sociales.

Nous avons vu les conséquences que cette infidélité à nous-même pouvait avoir sur notre identité et nos besoins profonds.

Voyons ensemble quelques 6 pistes pour sortir de ce schéma.

1. Avoir une meilleure connaissance de soi :
- Connaître ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer,
- Avoir conscience de nos valeurs, de nos besoins profonds, de nos attentes,
- Reconnaître nos qualités mais aussi nos faiblesses et nos limites,
- Accepter nos peurs.

2. S’appuyer sur ses forces
- La connaissance de Soi permet de tirer profit de ses forces pour s’appuyer sur le meilleur de soi.

3. Accepter de se dévoiler :
- La connaissance de ses forces est une chose, pouvoir les dévoiler au monde en est une autre.
- Osons nous montrer et ne pas nous laisser définir par les autres.

4. Renforcer son affirmation de Soi :
- Oser prendre sa place et briller,
- Se libérer des croyances limitantes,
- Se différencier sans rechercher l’approbation des autres.

5. Être à l’écoute de soi, de ses sentiments et de ses besoins :
- En observant nos réactions,
- En accueillant nos émotions,
- En prenant conscience de nos besoins qui cherchent à être comblés,
- En passant à l’action !

6. Renforcer l’amour de Soi et l’estime de Soi
- En étant attentif à nos pensées automatiques, cette petite voix qui peut nous tirer vers le bas,
- En diffusant un dialogue intérieur bienveillant.

10/05/2021

Aujourd’hui nous allons parler d’un sujet qui fâche : la trahison de soi.
Il peut nous arriver de porter des masques imposés par les autres, par la société, ou par nous-même.
Ces masques qui nous permettent de répondre docilement aux règles, aux conventions, aux devoirs ; ont tendance à nous couper de nos ressentis et de notre vérité.

Privilégier les besoins des autres, tout en négligeant les nôtres, est une forme de trahison de soi.
Lorsque l’élan de gentillesse n’est pas guidé par un élan du cœur mais par un sentiment de peur – du jugement, de la critique, de se sentir moins aimé – nous nous trahissons.

En nous trahissant, notre voix du cœur - celle qui guide le chemin de notre âme - est étouffée par une identité qui n’est pas réellement la nôtre.
On pourrait se demander si c’est réellement nous qui décidons de notre vie, ou bien si nous ne sommes pas conditionnés.

Ainsi, nous nous éloignons de notre essence, nous abandonnons notre véritable Moi pour nous laisser déterminer par les autres.
Quotidiennement, nous nous mentons : en réprimant nos ressentis, nos émotions, en étouffant notre vérité, nos forces, nos convictions, notre originalité, le trésor qui sommeille en nous.

En se trahissant, ne manquons-nous pas de compassion pour nous-même ? Sommes-nous en capacité de donner de l’amour si nous en sommes dépourvus pour nous-même ?

Nous nous oublions au point de douter de nos richesses intérieures. Et la vie va se charger de mettre en œuvre nos croyances à travers des situations qui viendront confirmer ce que nous avons alimenté avec conviction.

Et un jour, le goutte d’eau fera déborder le vase et viendra questionner nos actions. Ce débordement nous invitera à opérer un changement.
Nous pouvons aussi décider de ne rien faire, nous avons notre libre arbitre. Toutefois le schéma se répètera de façon cyclique tant que nous n’aurons pas réveillé la luciole qui est en nous.

Nous verrons dans un prochain post quelques pistes pour sortir ce schéma. :)

08/05/2021

L’affirmation de soi c’est un comportement qui nous permet d’agir dans notre intérêt, de défendre notre point de vue sans anxiété excessive. C’est l’expression sincère et directe de ce que l’on pense, de ce que l’on veut et de ce que l’on ressent. C’est exercer ses droits tout en respectant ceux des autres.

C’est un comportement (et non une qualité) qui se travaille et qui s’apprend.

Vous pouvez vous faire accompagner pour travailler sur l’affirmation de soi, qui permet :
- De mieux se respecter,
- D’augmenter sa confiance en soi,
- D’obtenir le respect de l’autre,
- D’obtenir ce que l’on désire de façon plus efficace,
- De renforcer son sentiment d’efficacité personnelle et de contrôle sur soi.

Un manque d’affirmation de soi peut se traduire à travers les pensées suivantes :
- Peur de blesser : « Je n’ose pas lui en parler, j’ai peur de la vexer et de ne pas savoir comment faire face à sa réaction. »
- Peur du conflit : « Je préfère éviter de lui en parler, cela va créer un conflit et je risque de restée tétanisée. »
- Peur d’avoir l’air ridicule : « Je vais être humiliée sur la place publique si j’exprime ce que je ressens. »
- Peur de mal faire : « Je préfère que quelqu’un d’autre le fasse à ma place car à tous les coups je vais échouer. »
- Peur d’être différent : « Ils vont me prendre pour une illuminée si j’expose mes idées. »
- Peur du jugement : « Je ne me sens pas légitime pour exposer mon travail, mes collègues vont remettre en question mes compétences. »
- Peur de ne plus être aimé : « Si je punis mon fils, je risque de ne plus recevoir son amour et son affection. »

Quelle est la peur que tu rencontres le plus au quotidien ?

06/05/2021

Se détacher d’une situation pour aller vers un nouveau chemin n’est jamais facile. On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas vraiment vers où le vent va nous porter.

On peut avoir le sentiment de perdre le contrôle avec des zones d’incertitudes qui peuvent susciter de l’inquiétude, de la peur.

Les croyances limitantes peuvent surgir. « Je ne suis pas capable », « Je ne suis pas assez … », « Je vais manquer de… », « Les autres vont penser que … », « Est-ce le bon chemin ? », « Et si… ».

Elles nous paralysent, nous empêchent d’agir. Et nous entrons dans le cercle vicieux de l’inaction qui nous laisse dans cette situation inconfortable : « je veux, mais je n’ose pas ».

Et si on essayait, étape par étape ? Et si on commençait par identifier nos croyances limitantes et nos peurs ?

Faisons une pause et demandons-nous pourquoi nous pensons cela ? Est-ce justifié ? Sur quoi ces croyances sont-elles fondées ? Sont-elles légitimes ou sont-elles une construction de notre mental ? Que conseillerions-nous à notre ami si cela le concernait lui, et pas nous ? Qu’est ce qui pourrait arriver de pire ?

Et si on échoue ? Thomas Edison a développé l’électricité en passant sa vie à cumuler des échecs et des erreurs avant de parvenir à son premier succès. En réalité les échecs constituent une partie immense de notre réussite future ! On apprend, on progresse et on finit par réussir.

N’oubliez pas que vous pouvez vous faire accompagner dans ce travail.

03/05/2021

💜Tu n’es pas prétentieuse lorsque tu oses te choisir et te donner de l’amour. 💜⁠
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Tu n’es pas prétentieuse lorsque tu t’affirmes, lorsque tu oses lui dire non, lorsque tu demandes à être respectée, lorsque tu oses exposer ton point de vue sans craindre le jugement des autres, lorsque tu décides de t’apprêter pour sortir, lorsque tu te regardes devant le miroir et que tu te trouves jolie, lorsque tu te sens fière du chemin parcouru.⁠
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💜 Tu te choisis, tu t’honores, tu te respectes et tu t’aimes tout simplement. 💜⁠
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02/05/2021

02/05/2021

Avez-vous déjà entendu parler de l’effet Pygmalion (ou Rosenthal) ?
Il s’agit de l’impact que nous avons sur les croyances et les comportements des autres ; et inversement, de l’impact que les autres peuvent avoir sur nous.
On parle aussi de prophétie auto-réalisatrice : le simple fait de croire en la réussite de quelqu’un améliore ses probabilités de succès.
Plusieurs études expérimentales ont été réalisées par Rostenthal et Jacbson, d’abord sur des rats, puis sur des enfants en milieu scolaire.
L’étude sur des rats a mis en évidence que la croyance des expérimentateurs à propos des rats avait des répercussions sur la performance de ces rongeurs lors d’une résolution de problème (parcourir un labyrinthe).
En effet, lorsque les expérimentateurs croyaient (à tort) que les rats étaient entrainés, ils adoptaient un comportement encourageant et bienveillant, ce qui suscitait une meilleure performance des rats.
Une autre étude a démontré que les professeurs qui croyaient (à tort) que certains élèves avaient un QI plus élevé que la moyenne, adaptaient leurs comportements envers eux, ce qui provoquait une amélioration de leurs performances (et de leur QI avec 5 à 25 points supplémentaires !).
En pensant que quelqu’un possède une caractéristique, nous changeons notre propre attitude vis-à-vis de cette personne, et nous l’influençons de telle sorte qu’elle va effectivement acquérir cette caractéristique.
Nous pourrions comparer cette prophétie auto-réalisatrice avec la loi de l’attraction. Quand nous croyons quelque chose, nous l’attirons irréfutablement. Par exemple, si vous croyez qu’il faut échouer une première fois pour réussir, vous échouerez la première fois, puisque vous agirez de manière à rendre cette croyance vraie.
En regardant à l’intérieur de soi, on peut s’apercevoir que nos croyances nous font voir les situations avec un filtre et nous font agir en conséquence. Nos pensées et nos croyances sont très puissantes.