06/11/2025
Aujourd’hui, c’est la journée de mobilisation contre le harcèlement scolaire 💚
Certains diront que c’est un mot à la mode, qu’on en fait trop.
Ceux-là n’ont sans doute jamais vu leur enfant pleurer chaque matin à l’idée d’aller à l’école.
Mon fils a été confronté plusieurs fois au harcèlement.
Et je peux vous dire que, toute thérapeute que je suis, le jour où c’est arrivé, je me suis sentie aussi démunie que les parents que j’accompagne.
Peut-être même encore plus.
Parce que je m’en voulais.
Comment pouvais-je aider d’autres enfants à sortir de ces situations… et rester figée face à la souffrance du mien ?
Avec du recul, je sais que c’est ma petite fille intérieure qui a pris le dessus.
Celle qui déteste l’impuissance.
Celle qui, en voyant son fils démuni, s’est sentie, elle aussi, totalement impuissante.
Et pourtant… c’est bien là que se joue quelque chose d’essentiel.
Accepter qu’on ne peut pas tout contrôler.
Même quand il s’agit de nos enfants.
Même quand on voudrait tout réparer, tout protéger, tout comprendre.
Aujourd’hui, je voulais simplement témoigner —
non pas en tant que thérapeute, mais en tant que maman.
Parce que oui, le harceleur est souvent un enfant en grande détresse.
Mais c’est surtout le harcelé qui, petit à petit, peut retrouver sa puissance, ne plus avoir peur, sortir du rôle de victime.
Et ça… ça prend du temps.
Mon loulou fait son chemin.
Et moi, j’apprends à l’accompagner autrement :
avec confiance, avec amour,
et un peu plus de lâcher-prise à chaque étape 💛
Au moment où je poste cette publication, il s’habille en vert pour son rôle d’ambassadeur anti-harcèlement 💚et chante dans la salle de bains 🙏🏻
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✨ Julie Leconte
Thérapeute holistique — Soins Mélocotón
Accompagnement des enfants atypiques & de leurs parents
📍En visio & en cabinet