Association Gabonaise pour la Santé Mentale - AGSM

Association Gabonaise pour la Santé Mentale - AGSM Informer la population sur la santé mentale et apporter toute forme de soutien aux malades

https://www.facebook.com/share/1BVNJhJnyd/
30/11/2025

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Un jour, une violence. Un jour, un fait divers.

Quand ce n’est pas de la péd*criminalité,
c’est de l’inc*ste.
Quand ce n’est pas l’inc*ste,
ce sont des violences conjugales.
Quand ce n’est pas ça,
ce sont des vi*ls.
Des agressions.
De la dr*gue.
Des vi*lences en milieu scolaire.

Et on parle d’un petit pays. Le Gabon : 2 millions d'habitants seulement.

Ce n’est plus une série de faits divers.
C’est une crise nationale.

On ne peut pas continuer à :
– lire les articles,
– s’indigner le temps d’un scandale,
– puis passer à autre chose.

Ce que nous vivons n’est pas normal.
Ce n’est pas acceptable.
Ce n’est pas supportable.

Il est temps de sortir du silence collectif.
Il est temps d’une véritable action nationale contre les violences.

Nous avons besoin :
• de campagnes nationales massives de sensibilisation,
• de peines plus lourdes pour décourager les agresseurs,
• de moyens concrets pour les associations qui travaillent déjà sur le terrain.

Ce n’est pas un « problème social ».
C’est une urgence nationale.

La cellule familiale est en danger.
Les enfants sont en danger.
Les femmes sont en danger.

Le Gabon est en danger.

Ce n’est plus le moment de regarder.
C’est le moment d’agir.

Le burn-out ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Chez certaines personnes, il apparaît lorsqu’on se ...
27/11/2025

Le burn-out ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Chez certaines personnes, il apparaît lorsqu’on se surinvestit et qu’on travaille toujours plus sans s’arrêter. D’autres, au contraire, le développent parce qu’elles s’ennuient, ne se sentent pas stimulées ou ont l’impression que leur travail n’a plus de sens. Il existe aussi un burn-out où l’on finit par abandonner petit à petit, parce qu’on ne se sent plus capable de gérer la pression. Certains spécialistes ajoutent même le cas où il y a un décalage fort entre ce que l’on fait et ce en quoi on croit profondément, ce qui use l’équilibre mental au quotidien.

Étant lié à un stress trop intense ou trop long, souvent en milieu professionnel ou scolaire, il apparaît lorsqu’on fait face à une grande pression, peu de repos, quand on ne contrôle plus vraiment ce que l’on fait ou quand notre travail n’est pas reconnu. Il peut aussi être causé par un manque de soutien, un mauvais climat relationnel ou encore par le sentiment que ce qu'on fait ne correspond plus à nos valeurs, à qui nous sommes. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais un signal que notre corps et notre esprit ne suivent plus le rythme et qu’il est urgent de se protéger, de se recentrer.

Le stress n’est pas forcément mauvais. C'est est une réaction naturelle et bénéfique du corps et de l’esprit face à la p...
20/11/2025

Le stress n’est pas forcément mauvais. C'est est une réaction naturelle et bénéfique du corps et de l’esprit face à la pression. Il nous aide à mobiliser notre énergie pour agir efficacement quand c'est nécessaire, même si parfois il se manifeste par des palpitations, des tensions ou un esprit un peu agité.
Apprendre à gérer son stress peut se faire par de petites actions simples : respirer profondément, marcher, méditer ou parler à quelqu’un de confiance qui saura nous apaiser.
Être stressé n’est pas une faiblesse. Pour rester équilibré il suffit de reconnaître quand on l'est et prendre soin de soi.

Nous sommes nombreux à avoir grandi dans des maisons où l’on nous a appris que se taire, supporter et ne rien dire était...
17/11/2025

Nous sommes nombreux à avoir grandi dans des maisons où l’on nous a appris que se taire, supporter et ne rien dire était une preuve de force, de respect ou de bonne éducation. On nous a répété que “c’est comme ça”, que sentir la douleur sans broncher faisait de nous de “bonnes personnes”.
Mais au fond, ce silence imposé nous a fait oublier quelque chose d’essentiel : nous avions le droit de nous protéger.

Ces croyances, même si elles ont été transmises avec l’idée de nous rendre solides, créé plus des adultes isolés qui souffrent en silence, qui s’excusent d’exister, qui confondent endurance et valeur personnelle.
Donc si tu as besoin de l'entendre sache que tu as le droit de poser des limites. Tu as le droit de te choisir, même si personne ne t’a appris comment faire.

Se libérer de ces schémas n’est pas un manque d’éducation encore moins de la rébellion. C’est un acte de guérison. Un acte d’amour envers toi-même.
Tu n’as pas été éduqué(e) pour t’effondrer. Tu as le droit et le devoir de t'aimer et de construire une vie qui te correspond.

La résilience, c’est cette force intérieure qui nous aide à avancer, même après un événement difficile ou une blessure é...
13/11/2025

La résilience, c’est cette force intérieure qui nous aide à avancer, même après un événement difficile ou une blessure émotionnelle.
Elle nous permet de transformer nos difficultés en apprentissages et en opportunités de croissance.
Souviens-toi : ta capacité à te relever, même petit à petit, est déjà un signe de courage et de force.

Des violences invisibles mais bien réelles.
09/11/2025

Des violences invisibles mais bien réelles.

Un traumatisme peut apparaître après un événement unique ou après de nombreuses expériences répétées, et il perturbe not...
06/11/2025

Un traumatisme peut apparaître après un événement unique ou après de nombreuses expériences répétées, et il perturbe notre capacité à réagir comme avant. Ce n’est pas seulement ce qui est arrivé qui compte, mais la façon dont notre corps et notre esprit restent bloqués dans la réaction à cet événement. Même si tout est terminé, le traumatisme peut continuer d’affecter le sommeil, la concentration, les relations et le sentiment de sécurité. Il peut survenir en vivant ou même en étant témoin d’une situation choquante, difficile, parce que ce qui fait mal, c’est que l’événement arrive trop violemment qu'on ne sait pas comment se protéger et qu’on n’était pas prêt à y faire face.
Il ne touche pas que les émotions. Le corps lui aussi peut exprimer la souffrance par des douleurs, de la fatigue ou une vigilance permanente.

Le traumatisme ne disparaît pas parce qu’on essaie de l’oublier. Il revient dans les pensées, dans le corps, dans nos réactions.
Si tu as vécu quelque chose de douloureux : ce n’est pas de ta faute.
Parler, se faire accompagner, être entouré… c’est déjà un pas vers la guérison. Tu mérites de te sentir en sécurité et apaisé(e).

Pourquoi redéfinir notre rapport à la santé mentale au Gabon ?Pendant longtemps, parler de santé mentale au Gabon a été ...
03/11/2025

Pourquoi redéfinir notre rapport à la santé mentale au Gabon ?

Pendant longtemps, parler de santé mentale au Gabon a été perçu comme un signe de faiblesse, de folie ou même de malédiction. Beaucoup préfèrent se taire, prier en silence ou ignorer ce qu’ils ressentent, de peur d’être jugés. Pourtant, le silence ne résout pas les problèmes et se taire c’est aussi souffrir seul.

Aujourd’hui, il devient essentiel de remettre en question cette approche. Car tant que la santé mentale restera un sujet honteux, les souffrances continueront d’être cachées, mal comprises et mal prises en charge. Redéfinir notre rapport à la santé mentale, c’est ouvrir une nouvelle voie pour notre société : une voie où l’on apprend à écouter sans condamner, à chercher de l’aide sans honte, à parler sans crainte. C’est comprendre que la guérison ne se limite pas aux soins religieux ou médicaux, mais qu’elle commence par un changement collectif de regard, d’éducation et d’empathie. Ce que nous décidons d’en faire aujourd’hui déterminera la façon dont les générations futures comprendront et vivront leur propre bien-être psychologique.
C’est aussi rendre accessible chez nous ce qui est disponible ailleurs: des infrastructures adaptées, des centres d'aide, des soins ciblés et de qualité etc. C'est adapter nos solutions à notre réalité gabonaise : valoriser la parole, sensibiliser les familles, former les soignants, créer des espaces d’écoute et d’accompagnement accessibles à tous.

Parce qu’avant de soigner les blessures du corps, il faut déjà oser parler de celles de l’esprit.

Une crise d’angoisse passe généralement après quelques minutes, surtout en se concentrant sur la respiration. Il est pos...
30/10/2025

Une crise d’angoisse passe généralement après quelques minutes, surtout en se concentrant sur la respiration. Il est possible d’apprendre à les gérer en respirant profondément, en restant conscient de l’instant présent et en demandant du soutien si besoin.
A retenir : Si ça t'arrive, ce n’est pas une faiblesse, juste une réaction du corps face au stress ou à l’inquiétude. Prends soin de toi et n’hésite jamais à en parler.

Rubrique "Je témoigne en anonyme"Je m’appelle Rodrigue*, j’ai 37 ans et je travaille dans une entreprise ici à Port-Gent...
26/10/2025

Rubrique "Je témoigne en anonyme"
Je m’appelle Rodrigue*, j’ai 37 ans et je travaille dans une entreprise ici à Port-Gentil. Il y a encore un peu plus de 5 ans, tout semblait aller bien : j’avais un bon poste, des collègues, une vie sociale. Puis un jour, j’ai commencé à me sentir étrange. D’abord de petites choses : l’impression que les gens chuchotaient derrière mon dos, des pensées qui me traversaient l’esprit sans en comprendre l’origine, des voix faibles parfois quand tout était calme. Ensuite, je me suis mis à avoir du mal à dormir, je devenais méfiant sans raison apparente, je m’isolais, j’avais du mal à suivre une conversation ou à me concentrer au travail. Je voyais des images ou des sensations que les autres ne semblaient pas voir. Ces signes, je ne savais pas ce que c’était. Mais bien sur que j'ai pensé que ça m'arrivait à moi aussi. Que j'étais entrain de perdre la tête. Que je finirai nu à la route.

Mais je n'osais pas en parler. Rien que certaines réactions face à mes comportements "étranges" suscitaient des regards, des questions ou des allusions moqueuses qui me mettaient mal à l'aise. Et puis quand on sait avec quel type de phrase on nous éduque sur ces sujets depuis l'enfance, on comprend. Bref, je sentais le poids du jugement si j'osais en parler. Et quand au bout de plusieurs mois j'ai essayé, je me suis senti jugé, comme si j’avais une “anormalité” que personne ne veut voir. Les soins spécialisés sont rares, coûteux et souvent pas adaptés car très généralistes. Je dérivais d’un médecin généraliste à un tradipraticien, puis à un “guérisseur”, sans vraiment trouver d’aide ciblée. Chaque rendez-vous manqué, chaque explication absente, renfonçait l’idée que j’étais seul.

Puis par des recherches, j’ai découvert un psychiatre consultable à distance. J’ai commencé à parler de ce que je vivais sans avoir à craindre la honte directe. J’ai compris que je ne devenais pas fou, que ce n’était pas ma faute, que c’était une maladie qui pouvait se prendre en charge. Diagnostic posé, enfin de la clarté. En parallèle, j’ai appris l'existante et rencontré des jeunes de mon âge au Gabon et ailleurs qui font face à des défis similaires, et même des moins jeunes. Nous partageons nos histoires, nos peurs, nos progrès. Aujourd’hui je ne suis pas “guéri” au sens où tout est parfait, mais j’avance. Je suis moins seul, j’ai des outils et je reprends confiance.

Mon message est que cette épreuve ne définit pas qui nous sommes. Il est essentiel d’avoir des solutions adaptées aux problèmes qu'on rencontre et pas des amalgames confus ou des jugements impertinents. Parce que dites moi à quoi ça sert de dire à une personne malade qu'on lui a jeté un mauvais sort? Qu'elle se sente encore plus seule et perdue qu'avant? Et quel mauvais sort, Qui? Quand? Pourquoi?
Il y a par contre de l’espoir quand on abandonne un temp soit peu ses préjugés. Et pour cela, il suffit parfois d’un petit effort, d'un mot, d’une rencontre, d’un soutien pour redonner du sens à sa vie.

*Le prénom a été changé ainsi que la photo d'illustration générée.
Si vous voulez vous aussi partager votre témoignage, contactez nous en message privé.

Prendre soin de son estime de soi, ce n’est pas être égoïste ni penser que l’on vaut plus que les autres. C’est reconnaî...
23/10/2025

Prendre soin de son estime de soi, ce n’est pas être égoïste ni penser que l’on vaut plus que les autres. C’est reconnaître sa valeur, accepter ses forces, ses limites et se parler avec bienveillance. On peut s’aimer sans diminuer personne, se respecter sans se croire supérieur, avancer sans se comparer et grandir en restant doux avec soi-même. Tu mérites d’exister pleinement, sans t’excuser.

14/10/2025

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