20/12/2021
𝐈𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐜𝐞 : 𝐥𝐞𝐬 𝟏𝟎 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐨𝐬𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫.
1. 𝑱𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒕𝒐𝒊𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔, 𝒆𝒔𝒕-𝒄𝒆
𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 ?
L’incontinence urinaire est caractérisée par une perte involontaire d’urine. Si aucun incident n’est à déplorer, le fait de se rendre souvent aux toilettes pour uriner ne signifie pas que vous souffrez d’incontinence. Cependant, il peut s’agir d’un signe avant-coureur. L’idéal est de faire un bilan auprès de votre médecin traitant ou de votre gynécologue.
2. 𝑵𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔-𝒋𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒓𝒊𝒓 𝒅’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 ?
Si l’incontinence touche majoritairement les plus de 65 ans, des personnes plus jeunes peuvent également être concernées. C’est le cas des jeunes femmes après un accouchement, de certains sportifs de haut niveau ou encore des patients suite à un acte chirurgical au niveau du bassin (notamment après une opération au niveau de la prostate).
3. 𝑴𝒆𝒔 𝒇𝒖𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒗𝒐𝒏𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒎𝒑𝒊𝒓𝒆𝒓
𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 ?
Tout dépend de l’origine de l’incontinence. Si elles sont correctement prises en charge, les fuites urinaires peuvent s’estomper, voire disparaître. En revanche, si aucun traitement n’est mis en place, il y a de fortes chances que l’incontinence s’aggrave.
4. 𝑱’𝒂𝒊 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒖𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒖𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒈𝒓𝒐𝒔𝒔𝒆𝒔𝒔𝒆, 𝒆𝒔𝒕-𝒄𝒆 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒍 ?
Les fuites urinaires apparaissent généralement après la grossesse et plus rarement pendant cette période. Si c’est le cas, il est important d’en parler lors de vos rendez-vous de suivi de grossesse. Ces fuites urinaires peuvent indiquer une faiblesse des muscles du périnée qui risque de s’aggraver après l’accouchement. Les femmes enceintes peuvent effectuer en amont une préparation du périnée, afin de faciliter et de rendre plus efficiente la rééducation périnéale après l’accouchement.
5. 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓𝒆́𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒍’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒍𝒂 𝒈𝒓𝒐𝒔𝒔𝒆𝒔𝒔𝒆 ?
Grâce à la rééducation du périnée. Réalisée par un kinésithérapeute ou une sage-femme, celle-ci permet de tonifier les muscles qui composent le plancher pelvien et de réduire ainsi les risques d’incontinence. Les séances réalisées avant la naissance sont également bénéfiques pour les mamans, car elles peuvent faciliter l’accouchement et diminuer le risque d’épisiotomie et de déchirure.
6. 𝑱𝒆 𝒏𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒎𝒐𝒏 𝒎𝒆́𝒅𝒆𝒄𝒊𝒏 : 𝒑𝒖𝒊𝒔-𝒋𝒆 𝒂𝒃𝒐𝒓𝒅𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒋𝒆𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒎𝒐𝒏 𝒈𝒚𝒏𝒆́𝒄𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 ?
Oui, les femmes peuvent parler de leur incontinence avec leur gynécologue. Ces professionnels de la santé peuvent réaliser un bilan et orienter leur patiente vers une rééducation du périnée si nécessaire.
7. 𝑶𝒏 𝒎𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒊𝒓𝒖𝒓𝒈𝒊𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒉𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒅’𝒂𝒃𝒐𝒓𝒅 𝒆𝒔𝒔𝒂𝒚𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒓𝒆́𝒆́𝒅𝒖𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒆́𝒓𝒊𝒏𝒆́𝒆 : 𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 ?
Chaque patient est bien entendu en droit de poser des questions sur le choix d’un traitement. Pour vous rassurer, vous pouvez même demander un second avis médical. De manière générale, la rééducation du périnée est toujours une première étape dans la prise en charge de l’incontinence.
8. 𝑳’𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒂𝒄𝒊𝒕𝒆́ 𝒅’𝒖𝒏 𝒂𝒄𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒊𝒓𝒖𝒓𝒈𝒊𝒄𝒂𝒍 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒆𝒎𝒆́𝒅𝒊𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒃𝒍𝒆̀𝒎𝒆 𝒅’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒔𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒈𝒂𝒓𝒂𝒏𝒕𝒊𝒆 ?
Aucun acte de chirurgie n’est efficace à 100 %. Quand cette solution est proposée à un patient incontinent, c’est parce que les chances de réussite sont élevées ou parce qu’elle représente la meilleure alternative. Le taux de réussite est normalement annoncé aux patients pour les aider à prendre leur décision.
9. 𝑱𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒆́(𝒆) 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒔𝒕𝒂𝒕𝒆 : 𝒍’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒔𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒆́𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒐𝒃𝒍𝒊𝒈𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 ?
Non, une incontinence ne survient pas systématiquement après une opération de la prostate. Cependant, elle est fréquente. Des séances de rééducation du périnée sont souvent proposées, notamment après une prostatectomie. Elles permettent d’accélérer la récupération.
10. 𝑳’𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒗𝒂-𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒆 ?
Oui et non. Si elle est bien prise en charge et que les personnes concernées optent pour une hygiène de vie adaptée, l’incontinence peut être passagère. Si ce n’est pas le cas, les personnes incontinentes doivent apprendre à vivre avec les fuites urinaires et adapter leur mode de vie en choisissant notamment des protections adaptées.