Pharmacie Standard & Medical Supplies

08/09/2024

*Ce qu'il faut retenir des médicaments contrefaits*

Les médicaments contrefaits ont des conséquences graves sur la santé publique. Voici quelques-unes des principales :

1. **Efficacité réduite ou nulle** : Les médicaments contrefaits peuvent ne pas contenir les substances actives nécessaires, ce qui les rend inefficaces pour traiter les maladies.

2. **Effets secondaires dangereux** : Certains produits contrefaits peuvent contenir des substances nocives ou des produits chimiques non prévus, entraînant des effets secondaires graves.

3. **Résistance aux traitements** : La prise de médicaments (antibiotiques) inefficaces peut contribuer au développement de souches résistantes aux traitements, rendant certaines maladies infectueuses plus difficiles à traiter.

4. **Complications médicales** : Les patients peuvent souffrir de complications supplémentaires dues à la mauvaise qualité des médicaments contrefaits.

5. **Perte de confiance** : La présence de médicaments contrefaits peut éroder la confiance dans le système de santé,les professionnels de la santé et les traitements médicaux en général.

6. **Impact économique** : Les coûts associés aux traitements des effets indésirables, aux échecs thérapeutiques et à la gestion des complications peuvent être considérables pour le système de santé et les patients.

Ces conséquences soulignent l'importance d'une réglementation stricte, d'une surveillance efficace et d'une sensibilisation accrue pour lutter contre le problème des médicaments contrefaits et cela montre également la nécessité de créer en Haïti une brigade de lutte contre le trafic de faux médicaments (BLTFM).

*Pierre Hugues SAINT-JEAN,Pharm/MPH*

10/01/2022

Lizaj tout moun....
Avèk fyèv sa ki deyò a,anpil moun frape....
Men nap konseye moun yo pou yo evite melanje "Paracetamol-alcool-assorossi".
Melanj sa ka domaje fwa nou oubyen touye nou......

26/11/2020

Les DCI

Les substances médicamenteuses peuvent être identifiées de plusieurs manières différentes. Ils peuvent être identifiés par un nom de marque (comme « Ventoline ») ou un nom chimique [4- [2- (tert-butylamino) -1-hydroxyéthyl] -2- (hydroxyméthyl) phénol]. Certaines autorités de régulation ont approuvé différentes dénominations communes pour les produits pharmaceutiques dans leurs pays (par exemple, salbutamol en Europe, albuterol aux États-Unis). De plus, un nom de marque peut désigner un médicament contenant plusieurs substances actives (telles que «DuoNeb» ou «Combivent»), et la même substance active est souvent vendue sous différentes marques. Cette variété de noms peut semer la confusion et entraîner des erreurs de médication.
Le programme DCI (dénomination commune internationale) pour les substances pharmaceutiques vise à faciliter la communication entre les professionnels de la santé, les chercheurs, les régulateurs et les utilisateurs du monde entier. L’objectif principal du programme est de définir un nom unique, unique et mondialement accepté pour chaque substance pharmaceutique. Cela garantit que tout le monde peut facilement identifier une substance donnée. La DCI se distingue par le son et l’orthographe, ne risque pas d’être confondu avec d’autres noms (tels que des marques de commerce) et est disponible dans le domaine public.
Les DCI sont utilisées pour la prescription et la distribution de substances pharmaceutiques, l’étiquetage des médicaments et la réglementation des médicaments. Elles facilitent la communication entre les professionnels de la santé, l’industrie pharmaceutique, les patients et les universitaires. Les DCI sont essentielles pour la littérature scientifique, les pharmacopées, etc. Au niveau mondial, l’utilisation de la DCI a de nombreuses implications en ce qui concerne la prescription, la délivrance, le coût et l’acceptation des différentes alternatives, ainsi que les problèmes de sécurité et d’accès.
La sélection d’une nouvelle DCI repose sur une procédure stricte, qui repose sur un vaste processus de consultation. Les sociétés pharmaceutiques ou les autorités de dénomination nationales (telles que le USANC (United States Adopted Names Council)) soumettent une demande de nouvelle DCI au secrétariat des DCI de l’OMS. Le groupe d’experts sur les DCI collabore ensuite avec les commissions nationales de nomenclature, les commissions de pharmacopée, les universitaires et les autorités de régulation pour sélectionner un nom. Dans la grande majorité des cas, la DCI d’une nouvelle substance pharmaceutique est identique à la dénomination commune nationale approuvée dans les États membres.
Les DCI proposées sont publiées dans le journal WHO Drug Information, pour une période de commentaires de quatre mois. Si aucune objection à un nom proposé n’est soulevée pendant cette période, la DCI devient une norme recommandée à tous les États membres de l’OMS. Il est important de souligner que les DCI sont universellement disponibles dans le domaine public. Elles sont donc désignées comme non propriétaires et peuvent être utilisées sans aucune restriction pour identifier les substances pharmaceutiques.
Plus récemment, le programme des DCI a ouvert la porte à un dialogue fréquent avec de nouvelles parties. Les commentaires des développeurs et des fabricants de substances pharmaceutiques, des associations de professionnels de la santé, des associations de patients et des associations de consommateurs sont pris en compte dans le processus de sélection des DCI. Ceci afin de mieux faire connaître la nomenclature des DCI et de plaider en faveur de son utilisation afin de garantir la sécurité des patients.

En règle générale, une DCI se compose d’une tige commune et d’un préfixe inventé au hasard. Les substances apparentées sur le plan pharmacologique montrent leur relation en utilisant une tige commune. Par exemple, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II se voient attribuer le suffixe « sartan », comme dans le candésartan et le losartan. De cette manière, la DCI fournit une cartographie des classes de médicaments, ce qui peut être très utile en pratique clinique.
Une enquête portant sur plus de 1000 personnes interrogées a révélé la nécessité de disposer d’une source d’information de premier plan sur le système de nomenclature des DCI. L’enquête a montré que, bien que les DCI soient utilisées pour l’enseignement, de nombreux prescripteurs de soins de santé préfèrent encore utiliser des noms de marque. Une compréhension systématique de la DCI dans différentes classes de pharmacologie serait utile pour les demandeurs, les professionnels de la santé, le personnel universitaire et les étudiants.
L’objectif initial du système de DCI était d’accroître la sécurité des patients, en veillant à ce qu’une « ordonnance exécutée à l’étranger corresponde à ce que le médecin a ordonné à la maison ». Cependant, l’utilisation de la DCI présente des avantages supplémentaires pour les patients et pour la santé publique. Parce que la DCI permet de comprendre les noms et les classes de médicaments, elle peut aider les cliniciens à prescrire le médicament le plus approprié à leurs patients. L’utilisation de la DCI en pratique clinique soutient les politiques de substitution et permet de sélectionner le produit le plus abordable parmi des alternatives thérapeutiquement équivalentes. Alors que les dépenses de santé augmentent, les noms de substances pharmaceutiques acceptés dans le monde entier peuvent aider à orienter les professionnels de la santé et les patients au sein d’un marché pharmaceutique complexe, leur permettant ainsi d’identifier des alternatives et d’accéder aux traitements nécessaires.
De notre coté, depuis quelques temps, presque chaque année le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) élabore une Liste Nationale de Médicaments Essentiels (LNME) dans laquelle tous les médicaments essentiels sont enregistrés sous leur DCI. Le MSPP recommande également aux prescripteurs (Médecins, Chirurgiens, Dentistes, Infirmiers...) de prescrire les médicaments sous leurs DCI.

Robens Saint-Pierre, Pharmacien.
Source : OMS (traduction d’un texte paru dans WHO Drug Information)
Dr. Brunetton Carinne, Pharmacien

24/11/2020

Les infections sexuellement transmissibles restent une préoccupation médicale majeure en Haïti.
Indisponibilité de certains vaccins, manque d'infrastructures sanitaires, contrefaçon des antibiotiques sur le marché haïtien, problème d'éducation sexuelle dans les familles et les écoles, diminution de la promotion sur la nécessité d'utiliser du préservatif pendant les rapports sexuels, les infections sexuellement transmissibles continuent de gagner du terrain en Haïti.

Parmi les nombreux dégâts causés par ces infections, le Dr Grégory Beaugé a mis l'accent sur la relation existant entre ces infections et l'infertilité.

Plusieurs causes peuvent être à l'origine de l'infertilité dans un couple, précise le Dr Beaugé d'entrée de jeu. «Il y a l'obésité, le tabac, les dérèglements hormonaux entre autres, et, évidemment, les infections sexuellement transmissibles.»

«L'incidence des maladies sexuellement transmissibles est dominée par 8 agents pathogènes dont 4 peuvent être guéris (la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase) et les 4 autres sont des infections virales incurables: l’hépatite B, le virus de l’herpès (herpes virus simplex ou HSV), le VIH, et le papillomavirus humain (VPH)», relate le Dr Grégory Beaugé, obstétricien-gynécologue.

Les infections sexuellement transmissibles causées par les quatre agents pathogènes pour lesquels un traitement peut être envisagé sont, selon le Dr Beaugé, sournoises et sous-diagnostiquées voire minimisées en Haïti.
Cependant ces infections sont en grande partie responsables de l'infertilité dans les couples en Haïti.

À titre d'exemple, les infections causées par la gonorrhée et la chlamydia peuvent entraîner une maladie inflammatoire pelvienne et, par conséquent, endommager les trompes de Fallope, ce qui représente 35% des causes d’infertilité, en plus de multiplier les chances de souffrir d'une grossesse extra-utérine.

Dans sa pratique tant privée que publique, le Dr Grégory Beaugé confirme que les infections causées par la Chlamydia et la gonorrhée sont parmi les plus courantes en Haïti.

Ces infections se manifestent généralement par des démangeaisons, un écoulement anormal par le vagin, le pénis ou l’anus, parfois douloureux (sensation de brûlure); sensation de brûlure en urinant, douleurs pendant ou après les rapports sexuels, boutons ou verrues au niveau des organes sexuels ou de l’anus, etc.

Chez la femme, ces germes, s'installant dans la glaire produite par le col, peuvent ainsi réduire la motilité des spermatozoïdes, ou elle peut également affecter la perméabilité et la fonctionnalité des trompes de Fallope entraînant au passage l'infertilité.

Dans cette conférence diffusée sous forme d'émission en ligne présentée par les Dr Rolph A. Michel et Karl E. Danastor, le gynécologue spécialiste en colposcopie/laporoscopie a rappelé les principales mesures préventives pouvant aider à lutter contre l'infertilité.

«En plus des rapports sexuels protégés, il faut une alimentation équilibrée, des exercices physiques réguliers qui peuvent aider à avoir une meilleure ovulation et régulariser le cycle menstruel. Les hommes, notamment les sportifs, doivent éviter une trop grande consommation des protéines à base de stéroïdes. Certains médicaments peuvent aussi empêcher la femme de tomber enceinte. En dernier lieu, il ne faut pas négliger les consultations préconceptionnelles et prénatales», conseille le Dr Grégory Beaugé.

Source:Le Nouvelliste

24/10/2020

Bon à savoir

23/10/2020

22/10/2020

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25/08/2020

Si l’on devait remonter aux origines des sciences pharmaceutiques, on se serait vite perdu dans les annales de cette discipline qui devrait avoir pris naissance en réponse à l’apparition de la maladie chez l’être humain.

Ainsi, le long chemin parcouru par cette science au cours de son évolution, témoigne de son importance dans la survie de notre espèce, ce qui justifia, naturellement les avancées constantes et les énormes découvertes qui se sont effectuées dans ce domaine.

Et parce qu’on n’arrête pas le progrès, la crise mondiale qu’a occasionné la pandémie de Covid- 19, a mis à l’épreuve le secteur pharmaceutique tout en lui ouvrant un champ florissant d’opportunités. En effet, les yeux du monde entier scrutent encore les horizons des sciences pharmaceutiques, avec espoir de voir apparaitre un nouveau traitement miracle pour lutter contre la Covid-19.

Et en Haïti, les professionnels de Santé qui œuvrent dans le secteur ne comptent pas rester les bras croisés.
Pour cela, s’appuyant sur la notoriété de ses médias sur les réseaux sociaux, l’équipe dynamique d’Allo pharma ne cesse de se positionner comme le tremplin qui propulse la profession de pharmacie en Haïti.

A travers ce projet de Symposium virtuel, nous comptons célébrer grandiosement le mois de la pharmacie en compagnie de tous nos partenaires nationaux et internationaux, en lançant la première édition de PHARMNATION.

PHARMNATION est l’ambitieux projet qui vise à réunir les Pharmaciens du monde entier.