Dr. Claude Allouche -Gynécologue

Dr. Claude Allouche -Gynécologue Médecin Gynécologue Obstétricien francophone avec plus de 25 ans d’expérience. Clinique Ahuza.
רופא נשים

Vaccination HPV GARDASIL (4)QUI, QUAND ET COMMENT FAUT-IL VACCINER?Dr Claude Allouche, gynécologueAhuza Clinic, Raanana0...
30/11/2025

Vaccination HPV GARDASIL (4)
QUI, QUAND ET COMMENT FAUT-IL VACCINER?

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana
058 726 02 64

- Le vaccin contre le papillomavirus est recommandé entre 9 et 14 ans, avant les premières relations sexuelles qui l’exposeront quasi inéluctablement au virus car il n’élimine pas les souches du virus qui se seraient installées avant l’injection.

- En pratique, les patientes étant jeunes et mineures, ce sont donc le plus souvent leur maman qui acceptent ou refusent la vaccination de leurs filles. C’est donc aussi à elles que s’adressent ces informations…

- Néanmoins, au-delà de 14 ans, le vaccin reste recommandé mais il faudra réaliser 3 doses au lieu de 2.

- En Israel le vaccin Gardasil 9 est donné dans les écoles en classe de 4eme :
* à toutes les filles depuis 2012
* à tous les élèves filles et garçons depuis 2015
* avec 2 doses dans un intervalle de 6 mois.

- En classe de 3ème et par la suite, le vaccin est donné en 3 doses avec un intervalle de temps recommandé
* de 1 à 2 mois après la 1ere dose
* de 5 mois après la 2eme dose

- Il est réalisé par une injection intramusculaire au niveau du bras

- D’autres pays ont recommandé l’extension de la vaccination aux garçons (Australie, États-Unis, Italie, Canada, Norvège, Argentine, etc.), notamment pour des raisons épidémiologiques, mais également éthiques.

- Des études récentes ont démontré qu’au-delà de 20 ans ,la vaccination reste efficace, certes moindre qu’avant les premiers rapports sexuels mais elle permet de protéger les patientes contre les virus HPV auxquels elles n’auraient pas encore été exposées.

- Ainsi, depuis peu de temps la vaccination est aussi :
* expliquée et proposée jusqu’à l’âge de 45 ans,
* recommandée chez les patientes ayant déjà eu des frottis anormaux ou ayant subi une conisation.

- En Israel, comme en France, la vaccination anti-HPV est prise en charge par votre koupat holim jusqu’à l’âge de 20 ans. Au delà de cet âge, elle est encore conseillée mais reste à votre charge.

- A plus long terme, une seule dose pourrait suffire. Plusieurs études ont démontré qu’une seule dose de Cervarix apporterait une protection suffisante. Reste à mener le même travail avec le Gardasil.

- Il est possible d’administrer le vaccin avec d’autres vaccins. Vous n’avez pas besoin de préserver un certain laps de temps entre ce vaccin et l’administration des autres vaccins.

- Il n’est pas nécessaire de vérifier s’il y a eu une infection par le virus avant l’administration du vaccin.

- Il n’est pas nécessaire d’aller forcément aller chez un gynécologue pour faire le vaccin car il n’impose aucun examen gynécologique.
En France, la vaccination peut être pratiquée par un médecin, une sage-femme, un infirmier (sur prescription) ou dans un Centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd), un centre de planification familiale et certains centres de vaccination publics.
En Israel, elle peut être pratiquée par un médecin ou un infirmier de la koupat holim sur prescription du rofé mishpaha ou du gynécologue.

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30/11/2025
Médicaments anti-allaitement (2)Le DOSTINEX (Carbegoline)Dr Claude Allouche, gynécologueAhuza Clinic, Raanana058 726 02 ...
27/11/2025

Médicaments anti-allaitement (2)
Le DOSTINEX (Carbegoline)

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana
058 726 02 64

1] MECANISME D’ACTION

La cabergoline, commercialisée sous le nom de Dostinex est un agoniste dopaminergique D2 dérivé de l'ergot de seigle, doté d'une activité inhibitrice puissante et prolongée de la sécrétion de prolactine.
Il agit par stimulation directe des récepteurs D2-dopaminergiques au niveau des cellules lactotropes de l'hypophyse, en inhibant la sécrétion de prolactine. Il a la propriété de freiner les cellules de l'hypophyse qui sécrètent l'hormone de la lactation : la prolactine.

2] EFFETS INDESIRABLES
Ce médicament, longtemps utilisé de façon systématique, est certes efficace mais expose à de nombreux effets indésirables:

- nausées, vomissements,
- douleurs abdominales,
- constipation,
- maux de tête,
- étourdissements,
- vertiges,
- fatigue,
- hypotension orthostatique avec ou sans malaises.
Plus rarement :
- tension des seins,
- bouffées de chaleur,
- dépression,
- fourmillement des extrémités (2).

3] CONTRE-INDICATIONS:

- allergie aux dérivés de l'ergot de seigle ;
- fibrose (présence de tissu cicatriciel) touchant les poumons, l'abdomen ou le cœur ;
- maladie des valves cardiaques ;
- en association avec les médicaments de la famille des neuroleptiques.

- Il peut également interagir avec les antibiotiques de la famille des macrolides et avec les vasoconstricteurs, notamment ceux dérivés de l'ergot de seigle.

- En raison de leur effet vasoconstricteur, les dérivés de l’ergot de seigle ne doivent pas être utilisées chez les patientes présentant
- des troubles vasculaires,
- des troubles psychiques,
- une hypertension artérielle, ou ayant eu une pré-éclampsie.

- Leur utilisation est également déconseillée chez les femmes présentant des facteurs de risque vasculaire, comme le tabagisme et l’obésité .

4] PAS D’AMM

La cabergoline ne détient pas l’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans l’inhibition de la lactation en post-partum.

Il s’agit d’une prescription dite « hors AMM ».
La prescription « hors AMM » est légale, mais engage la responsabilité du médecin prescripteur qui devra, s'il y a lieu, prouver avoir respecté les « données acquises de la science » et avoir eu recours à un traitement « reconnu » dans cette indication hors AMM.
Plus qu'à l'ordinaire, le médecin devra s'assurer de l'information éclairée du patient concernant les risques.

5] RECOMMANDATIONS

- Il est certain que ces traitements utilisés ces dernières années sont très efficaces dans l’inhibition de la montée de lait.
- Mais les effets secondaires et les effets indésirables graves n’étant pas négligeables, cela a remis en cause leur utilisation.

- La diffusion du rapport de pharmacovigilance de l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM), se basant sur la bromocriptine, bouscule les maternités habituées depuis longtemps à prescrire des inhibiteurs de la lactation.

- Les dernières recommandations de l’ANSM, du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) et du Collège National des Sages-Femmes de France (CNSF) recommandent DE NE PAS DONNER DE MEDICAMENTS pour inhiber la montée de lait chez la femme en post-partum.

- L’ANSM rappelle que l’utilisation d’un médicament inhibant la lactation doit être réservée aux situations où l’inhibition de la lactation est souhaitée pour raison médicale.

- Ainsi, aujourd’hui, aucun traitement inhibiteur n’est proposé en systématique chez les patientes ne souhaitant pas allaiter.
Même si ces dernières ne présentent aucune contre-indication à ces traitements, il est recommandé d’avoir recours à des pratiques autres que médicamenteuses et de prescrire des antalgiques suivant la clinique et la douleur de la patiente.

C’est pourquoi il a fallu, aux équipes soignantes changer de pratiques et trouver des alternatives.

Mais quelles sont ces alternatives?

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ALIMENTATION ET GROSSESSE 11 : GROSSESSE ET REGIMES ALIMENTAIRES SPECIFIQUES, QUELS RISQUES? Dr Claude Allouche, gynécol...
25/11/2025

ALIMENTATION ET GROSSESSE 11 :
GROSSESSE ET REGIMES ALIMENTAIRES SPECIFIQUES, QUELS RISQUES?

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana, Israel
058 726 02 64

Lorsqu’une femme est enceinte, il est nécessaire d’adopter un régime alimentaire équilibré. En effet, le développement de l’enfant à naître est tributaire d’un apport suffisant en protéines, lipides, vitamines, sels minéraux etc.
Certaines pratiques à la mode, comme le végétalisme, supposent une exclusion d’aliments contenant des nutriments qui sont pourtant nécessaires pour le bon développement du bébé.

DE QUOI PARLE-T-ON ?

Le VEGETARISME est une manière de s’alimenter qui exclut la consommation de chair animale.

La décision de se nourrir de cette façon peut être éthique, culturelle ou religieuse, mais peut aussi représenter un souhait de manger plus sainement ou en prévention de maladies cardio-vasculaires et de diabète.

Il existe différents types de végétarisme :

- Ovo-lacto végétarisme :
on exclut la viande et le poisson, mais on maintient la consommation d’œufs et produits laitiers

- Pesco-végétarisme :
on exclut uniquement la viande

Autres variantes :

- Ovo végétarisme (on garde les œufs) et

- Lacto végétarisme (on garde les produits laitiers)

Le VEGETALISME, quant à lui, est une forme d’alimentation, qui va plus loin dans l’exclusion d’aliments :
- elle exclut tout produit d’origine animale ou issu d’exploitation animale (miel p.ex.).

- Sont donc exclus viande, poisson, produits laitiers, œufs.

- Les végétaliens consomment essentiellement des légumes, des fruits, fruits à coques, champignons, du soja et ses drivés, des boissons végétales, ainsi que des céréales et graines.

QUELS RISQUES POUR LA FEMME ENCEINTE ENCEINTE ?

- Pendant la grossesse, apporter une attention particulière à votre alimentation semble évident. Le développement du fœtus et le capital santé de la maman sont étroitement liés. Dès lors, une alimentation équilibrée contribue à les préserver.

- Le VEGETARISME : sans danger si bien conduit.

* Certaines carences alimentaires peuvent apparaitre lorsque ce type d’alimentation est mal conduit.
* Il peut engendrer une carence en fer ou certaines vitamines, mais ceci reste assez rare, car l’apport en nutriments importants (fer, calcium, Vit D..) est facile à se procurer.

* En effet, la consommation d’œufs et de produits laitiers garantit un apport correct en protéines de qualité.
* Les céréales et légumineuses représentent aussi une bonne source de protéines lorsqu’elles sont consommées ensemble.

* Les réserves en fer s’épuisent assez vite pendant la grossesse, même chez les femmes non végétariennes.
* Une supplémentation est donc souvent proposée d’emblée afin de couvrir les besoins accrus pendant cette période.
* Les œufs et les légumineuses peuvent apporter une quantité de fer non négligeable à condition qu’il soit combiné à de la vitamine C, qui aide à absorber le fer.

- Le VEGETALISME : c’est plus compliqué

* Les personnes végétaliennes souffrent souvent de carences en fer, vitamine B12, vitamine D et en calcium du fait de l’éviction de tout produit animal.

* La suppression des protéines d’origine animale peut provoquer un manque de certains acides aminés essentiels chez la mère et le fœtus.

* Le fer est présent dans les céréales et légumineuses, mais un apport suffisant est difficile à atteindre. Une carence en fer engendre extrême fatigue, ongles et cheveux cassants, pâleur, et peut conduire à de l’ anémie.

* Du fait de l’éviction des produits laitiers, les carences en calcium peuvent apparaitre également, ce qui peut entraver le bon développement du squelette et de la future-dentition de bébé, mais aussi causer une fragilisation des os de la maman.

* Il existe, certes, des boissons végétales qui peuvent remplacer le lait, mais elles doivent être enrichies en calcium.
* Les légumineuses, certains fruits à coque et certaines eaux minérales peuvent également apporter le calcium nécessaire, mais une bonne connaissance des apports par les aliments est indispensable.

* La vitamine B12 pose le plus de problème dans le végétalisme. Sans supplémentation, il est quasi impossible d’avoir un apport adéquat.
* En effet, cette vitamine se trouve essentiellement dans les produits d’origine animale, qui font complètement défaut dans ce type d’alimentation.
* La carence expose à un risque de problèmes neurologiques (picotements des extrémités, perte de mémoire, dépressions, pour ne citer que ceux-ci) et peut nuire au développement du bébé.

* Le végétalisme pendant la grossesse n’est donc pas une alimentation recommandée au vue des multiples risques de carences et des effets néfastes sur la santé de maman et bébé.

Comment éviter les carences nuisibles au développement du fœtus ?

- En ayant de bonnes connaissances sur le sujet et en se faisant suivre par un diététicien, qui saura juger des bons apports en ces nutriments importants et vous guider au mieux dans ce type d’alimentation.

- Une supplémentation en Vit B12, C et D, en fer et Calcium est indispensable en cas de végétalisme maintenu durant la grossesse avec une surveillance rapprochée des risques de carences durant toute cette période.

- Une supplémentation accrue en sels minéraux ou vitamines peut être utile chez la femme enceinte végétarienne, mais ceci se fait en cas de carences avérée et n’est pas préconisée d’office, sauf la vitamine B9 qui est recommandée pour toutes les femmes enceintes ou qui veulent l’être.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur mon site Internet : https://claude-allouche.com

Autres publications sur le sujet :

- Alimentation et grossesse (1) : conseils généraux
- Alimentation et grossesse (2) : Quels aliments à privilégier?
- Alimentation et grossesse (3) : situations particulières: végétalienne? Jumeaux? Alcool?
- Alimentation et grossesse (4) : Evitez la toxoplasmose
- Alimentation et grossesse (5) : Evitez la listériose
- Alimentation et grossesse (6) : Quels aliments à éviter?
- Alimentation et grossesse (7) les édulcorants sont-ils dangereux pendant la grossesse ?
- Alimentation et grossesse (8) le FER : comment éviter la carence martiale ?
- Alimentation et grossesse (9) : les acides gras, essentiels pour maman et bébé !
- Alimentation et Grossesse (10) : Le Calcium
- Alimentation Et Grossesse (11) Regimes Particuliers Et Grossesse

Vaccination HPV GARDASIL (2)POURQUOI FAUT-IL VACCINER CONTRE LE HPV?Dr Claude Allouche, gynécologueAhuza Clinic, Raanana...
20/11/2025

Vaccination HPV GARDASIL (2)
POURQUOI FAUT-IL VACCINER CONTRE LE HPV?

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana
058 726 02 64

Le papillomavirus humain ou HPV (Human Papilloma Virus) est un virus capable d’infecter la peau et les muqueuses génitales et anales et qui se transmet par voie sexuelle.
- Beaucoup de ces infections sont totalement asymptomatiques et transitoires, les défenses de l'hôte permettant d'éliminer le virus..
- Sur les 120 types de virus HPV identifiés, seulement une partie d’entre eux peuvent générer des verrues sur la peau ou sur les muqueuses (condylomes, verrues génitales) et des cancers.
- 100% des cancers du col et 80% des cancers anaux sont liés à une infection par l’HPV
- Chaque année en France plus de 3 000 nouveaux cas de cancers du col invasifs sont diagnostiqués en France avec un nombre de décès d'environ 1 100 par an.
- Chaque année en Israël sont diagnostiquées 180 femmes atteintes du cancer de l’utérus, la plupart âgées entre 30 et 40 ans avec un nombre de décès d'environ 80 par an.

- Même s’il est possible de dépister le cancer du col à un stade précoce grâce a la réalisation de frottis tous les 3 ans, la vaccination va permettre de diminuer l’apparition de ces lésions.
- Il n'y a pas de médicament actif pour traiter l'infection à HPV quand elle est installée et occasionne des lésions précancéreuses (au niveau du col de l'utérus ou de la vulve par exemple) : celles-ci doivent être dépistées, diagnostiquées précisément et peuvent faire l'objet de traitements chirurgicaux ou par laser, voire de traitements topiques (application locale de produits actifs sur les lésions et le virus)

- Les virus HPV touchent aussi les hommes et peuvent causer des cancers de l'anus, du pénis et de la gorge (notamment en raison de pratiques de sexe oral).

- Le Gardasil 9 va ainsi protéger les patientes contre 9 types de virus HPV à haut risque les plus fréquents

- Son innocuité et son efficacité ont été démontrées dans la prévention des lésions précancéreuses et des verrues génitales. Il est disponible en France depuis plus de 15 ans (nov 2006)

- Les pays dans lesquels le taux de couverture vaccinale est important voient progressivement le taux de lésions précancéreuses et cancéreuses du col diminuer de façon très importante (exemple de l'Australie)

POURQUOI VACCINER A L’ADOLESCENCE?
- Parce que la contamination par le HPV se fait le plus souvent dans les premières années d'activité sexuelle. Il est nécessaire de vacciner les jeunes filles avant qu’elles ne soient infectées:
- dans la 1ere année de vie sexuelle, 80% des femmes rencontreront au moins un HPV à tropisme muqueux au niveau génital.
- pour 80% d’entre elles , le virus sera éliminé spontanément en 12 à 18 mois maximum.

- Pour les 20% restants, l’infection par l’HPV deviendra chronique et environ 4% de ces femmes développeront un cancer invasif du col de l’utérus après une durée moyenne de 20-25 ans (en général plus de 10 ans).

- La vaccination est donc recommandée avant le début de leur vie sexuelle chez toutes les filles et tous les garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 20 ans,
- elle est aussi recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans.

Autres publications sur le sujet:
- Vaccination HPV Gardasil (1) , HPV : Qu’est-ce que c’est?
- Vaccination HPV Gardasil (2) : pourquoi faut-il vacciner contre le HPV?
- Vaccination HPV (3) : Quels sont les vaccins à notre disposition?
- Vaccination HPV Gardasil (4) : Qui, Quand et Comment faut-il vacciner?
- Vaccination HPV Gardasil (5) : Quelle efficacité?
- Vaccination HPV Gardasil (6) : Est-ce dangereux? Quel recul? Quel rapport bénéfice/risque?

Pour plus d’informations, rendez-vous sur mon site Internet : https://claude-allouche.com

Streptococcus B (GBS): What is it? Dr. Claude Allouche, gynecologistAhuza Clinic, Ra'anana058 726 02 64Streptococcus B o...
19/11/2025

Streptococcus B (GBS): What is it?
Dr. Claude Allouche, gynecologist
Ahuza Clinic, Ra'anana
058 726 02 64

Streptococcus B or GBS is a bacterium that can be found in the va**na of some women without causing symptoms.

Streptococcus B is called GBS in Israel, after its Anglo-Saxon name (Group B Streptococcus), but it can also be called by its Latin name: Streptococcus agalactiae.

This is a bacterium that can be found in men or women, in the digestive tract or the va**na.

Most often, its presence is inconsequential.

Thus, the bacterium can be found in some women during a sample taken from the va**na, without causing symptoms: it is then said that it colonizes the va**na.

Outside of pregnancy, Strep B can also sometimes causen jemm mild infections that are easily treated with standard antibiotics.

In pregnant women and newborns, the bacteria can cause serious infections in the days or months following birth. It is the most common cause of serious infections in newborns.

For more information, visit my website: https://claude-allouche.com

Other publications on the subject:
- Streptococcus B (GBS): What is it?
- GBS (Streptococcus B): Why screen for it during pregnancy? (2)
- GBS (Streptococcal B): What are the consequences of the infection? (3)
- GBS (Streptococcus B): How does the baby become contaminated? (4)
- GBS (Strepto B) When should it be screened? (5)
- GBS (Strepto B): How to avoid a GBS infection? (6)
- GBS (strepto B): summary in a few words (1-6)

's health

AMÉNORRHÉE (1) : Qu’est-ce qu’une aménorrhée et quand faut-il s’inquiéter de l’absence de règles ?Dr Claude Allouche, gy...
18/11/2025

AMÉNORRHÉE (1) : Qu’est-ce qu’une aménorrhée et quand faut-il s’inquiéter de l’absence de règles ?

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana
058 726 02 64

L’aménorrhée est l’absence de règles (aussi appelées menstruations) chez une femme en âge d’être réglée. Elle est normale en cas de grossesse, allaitement et lors de la ménopause.
Sinon, un bilan est nécessaire pour en rechercher la cause.

QU'EST-CE QU'UNE AMÉNORRHÉE ?

L’aménorrhée est l’absence de règles chez une femme en âge d’avoir ses règles (aussi appelées menstruations).

Il existe 2 types d’aménorrhée :

- PRIMAIRE lorsqu’une adolescente n’a pas eu ses premières règles à l’âge de 16 ans. L'apparition des premières règles est considérée comme normale entre 10 et 15 ans ;

- SECONDAIRE lorsque les règles ne sont pas survenues pendant plus de 3 mois chez une femme jusque-là bien réglée. C’est la situation la plus fréquente.

L’aménorrhée est normale dans 3 cas
C’ est le symptôme d’un dysfonctionnement de l’organisme féminin sauf dans les 3 situations « naturelles » ou « physiologiques » suivantes d’aménorrhée secondaire :

- la grossesse ;
- l’allaitement ;
- la ménopause.


COMMENT EXPLIQUER LA RÉGULARITÉ DES CYCLES MENSTRUELS ET LA SURVENUE DES RÈGLES ?

Entre la puberté et la ménopause, (en dehors de la grossesse) les règles sont régulières.
Elles surviennent tous les 28 jours en moyenne (entre 26 et 31 jours). Cette régularité indique que l’utérus, les ovaires, l’hypophyse et l’hypothalamus fonctionnent normalement.

Les règles marquent le début du cycle menstruel. Celui-ci est composé de 2 phases séparées par l’ovulation.

En savoir plus sur les cycles menstruels, les phases et l’ovulation:

ABSENCE DE RÈGLES : QUAND CONSULTER ?

En présence d’un re**rd de règles ou en cas d’absence de règles, la démarche à adopter dépend de votre situation personnelle.

1/ Vous pensez être enceinte

L’absence de règles à la date prévue ou aménorrhée est le premier signe de grossesse. Mais ce n’est pas un signe de grossesse suffisant car certaines femmes ont des cycles irréguliers. Le stress, le sport ou les voyages peuvent également re**rder les règles.

Dans un premier temps, vous pouvez faire un test de grossesse disponible en pharmacie ou en commerce de grande surface. Le principe est de déceler dans vos urines du matin la présence de l’hormone de grossesse (hormone chorionique gonadotrope ou HCG). Cette hormone apparaît 10 jours après la fécondation et la fiabilité de ces tests est de 95 %.
Si le test est positif ou si vous avez un doute, même après un test négatif, consultez votre médecin. Dans certains cas, il peut demander vous faire faire une prise sang (pour un dosage sanguin de Bêta HCG).

2/ Vous allaitez

Si vous avez décidé d’allaiter votre bébé, le retour de couches, c’est-à-dire le retour des règles, est reporté à la fin de l‘allaitement. Il est donc normal que vous n’ayez pas vos règles pendant l’allaitement.
En effet, la tétée du bébé entraîne la production d’une hormone chez la mère : la prolactine. Cette hormone bloque l’ovulation.

Cependant, attention au risque de grossesse ! L’allaitement n’a un rôle contraceptif que dans certaines conditions. Vous devez donc vous protéger et adopter un mode de contraception pour ne pas tomber à nouveau enceinte.

3/ Vous approchez de la ménopause

Avant la ménopause, vous pouvez vivre une période appelée périménopause dont les signes sont les suivants :

vos règles sont irrégulières ;
vous ressentez un syndrome prémenstruel (avant les règles) : les seins sont tendus et l'humeur est irritable ;
les premières bouffées de chaleur et sueurs nocturnes apparaissent. Ce sont les troubles dits « climatériques ».
Les symptômes de la périménopause surviennent, en général, vers l'âge de 47 ans et sont dus à une carence en progestérone, l'une des principales hormones féminines. La sécrétion d'estrogènes est préservée.

Ensuite vos règles s’arrêtent définitivement. La ménopause est un phénomène naturel. Elle survient lorsque les ovaires leur sécrétion hormonale (estrogènes et progestérone) et leur production d’ovules. Les troubles climatériques s'atténuent ou persistent. La ménopause est véritablement installée lorsque les règles sont absentes depuis une année.

Parlez-en à votre médecin lors d’une prochaine consultation.

Quel est le Mécanisme de survenue de la ménopause?

La ménopause est un événement naturel dans le processus du vieillissement de la femme. Elle marque la fin du cycle menstruel des femmes et de leur capacité à procréer.

Pendant les années de fertilité de la femme, des hormones telles que les œstrogènes et la progestérone fluctuent dans un cycle continu afin de préparer le corps féminin pour les menstruations, la conception et la grossesse.

Lorsque cette libération répétée d'hormones diminue, la ménopause commence. La ménopause survient naturellement, en général autour de 50 ans, ou plus précocement si elle est consécutive à une ablation des ovaires.

Les symptômes varient d'une femme à l'autre. Certaines en ont peu, voire aucun, tandis que d'autres en ont divers, d'intensité moyenne à grave. Les symptômes de la ménopause sont notamment l'absence de menstruations mensuelles, une sécheresse va**nale, des bouffées de chaleur et des sautes d'humeur.

En raison de la baisse du taux des œstrogènes, les femmes ménopausées ont un facteur de risque accru d'ostéoporose et de maladies cardiaques. Les patientes et leur médecin doivent discuter des risques et des avantages d'un traitement de substitution hormonal.

Si les règles ne sont pas encore apparues à l’âge de 16 ans ou si elles sont interrompues pendant plus de 3 mois, consultez votre médecin. Il en recherchera la cause car cette situation est le symptôme d’un dysfonctionnement de l’organisme.

En résumé:
L’aménorrhée est l’absence de règles (aussi appelées menstruations) chez une femme en âge d’être réglée. Elle est normale en cas de grossesse, allaitement et lors de la ménopause. Sinon, un bilan est nécessaire pour en rechercher la cause.

Vous voulez en savoir plus? Rendez-vous sur mon site au https://claude-allouche.com

Source : https://www.ameli.fr

NUTRITION AND PREGNANCY (7): ARE SWEETENERS DANGEROUS DURING PREGNANCY?Dr. Claude Allouche, gynecologistAhuza Clinic, Ra...
17/11/2025

NUTRITION AND PREGNANCY (7): ARE SWEETENERS DANGEROUS DURING PREGNANCY?

Dr. Claude Allouche, gynecologist
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Rumors about sweeteners have been growing for decades and the issue still seems to be unresolved.
The role of sweeteners in food is to replace the sugar we consume, without providing calories or very few.
Sweeteners indeed have the property of being very sweet, even in small doses.
The most commonly used sweeteners are:
1/ Aspartame:

Artificial sweetener discovered in 1965.
It has a sweetening power about 200 times greater than that of sugar and is used to sweeten low-calorie drinks and foods as well as medications.
2/ Saccharin:

The oldest artificial sweetener, discovered in 1859.
It has a sweetening power 300 to 400 times higher than sugar, but has a metallic or bitter unpleasant aftertaste.
Saccharin provides no calories.
3/ Stevia:

It is a plant native to South America.
It is the leaves that have a sweetening power 300 times greater than sugar.
Commercialized as a sweetener in our regions only a few years ago, more and more products contain it to decrease their calorie intake (drinks, dairy products).
The fact is that nearly 72% of pregnant women seem to consume sweeteners without exceeding the currently established ADI (acceptable daily intake). (INSERM 2006 study of 1584 pregnant women)
Aspartame and other sugar substitutes, mentioned above, are regularly questioned about their safety on health.

What about it?

There is no study that has analyzed the effect of sweetener consumption on the weight of pregnant women.
To date, no study has analyzed the effect of sweetener consumption on gestational diabetes.
Current scientific literature also does not identify a nutritional benefit linked to sweetener consumption during pregnancy.
The available data therefore do not allow concluding to a prejudicial effect of sweeteners during pregnancy, whether on the mother's health, obstetrical parameters or the newborn's health.
New research will be necessary to conclude more certainly.
As for aspartame in particular, a complete reassessment of its safety of use is currently underway, following the request of the European Food Safety Authority (EFSA).
The recommendations in this area remain those that nutrition professionals give in a general way:

Sugary products should not be consumed regularly and daily.
They are considered as "extras" - we don't need them to live, but they are enjoyable.
It is therefore necessary to limit their consumption in order to respect a healthy and balanced diet.
In this regard, synthetic sweeteners are therefore not useful.

As long as scientific data remain unclear on this subject, it is better to err on the side of caution and not consider them as completely harmless products.

Additional publications on the subject:

- Diet and pregnancy (1): general advice
- Food and pregnancy (2): which foods to prefer?
- Diet and pregnancy (3): special situations: vegan? twins? alcohol?
- Diet and pregnancy (4): avoid toxoplasma
- Diet and pregnancy (5): avoid listeriosis
- Diet and pregnancy (6): which foods to avoid?
- Diet and pregnancy (7) Are sweeteners dangerous during pregnancy?

ALIMENTATION ET GROSSESSE (8) : LE FER, COMMENT EVITER LA CARENCE MARTIALE ?Dr Claude Allouche, gynécologueAhuza Clinic,...
16/11/2025

ALIMENTATION ET GROSSESSE (8) : LE FER, COMMENT EVITER LA CARENCE MARTIALE ?

Dr Claude Allouche, gynécologue
Ahuza Clinic, Raanana
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Le fer, - en hébreu barzel ברזל- est un élément important car il permet à l’organisme de fabriquer les globules rouges qui rentrent dans la composition du sang.

Pendant la grossesse, les besoins en fer sont fortement augmentés.
Le fœtus utilise les réserves en fer de sa mère pour fabriquer son propre sang et ses globules rouges.

En effet, le fer intervient dans la constitution de l’hémoglobine des globules rouges qui assurent les échanges gazeux avec le milieu extérieur, il entre aussi dans la formation de la myoglobine, constituant du muscle.

Il est également nécessaire à la croissance des cellules.

Le fer provient de deux sources différentes :
- animale (viandes rouges, abats, coquillages,…)
- végétale (céréales, légumes secs, les légumes,…).

Il faut savoir que dans l’organisme, le fer d’origine végétale est moins bien absorbé que le fer d’origine animale.
L’absorption du fer est favorisée par la consommation d’acide ascorbique (vitamine C).

Par contre, les tanins (dans le thé noir), les oxalates (dans la rhubarbe, les épinards, les bettes…) le calcium, le zinc et certaines fibres entravent l’absorption du fer s’ils sont consommés simultanément.

En cas de carence, des symptômes tels que fatigue, moindre résistance aux infections, manque d’appétit, peau sèche peuvent se manifester. Si vous ressentez l’un de ces signes, parlez-en à votre médecin.

En général, une première prise de sang est réalisée au 1er trimestre de la grossesse permettant de doser l’hémoglobine et de dépister une éventuelle anémie préexistante à la grossesse. Cet examen s’appelle en français Numération Formule Sanguine NFS) et en hébreu Sfirat dam ‏ספירת דם.

Au 2e trimestre, en général entre 24 et 28 semaines, moment du dépistage du diabète gestationnel, est réalisée une autre NFS avec dosage des réserves en fer (ferritinémie)
Ces dosage seront répétés au 3e trimestre de la grossesse entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée

En cas de manque de fer important, ou d’anémie avérée, un traitement martial, per os est prescrit, sous forme de comprimés, de poudre ou de liquide. Si ce traitement ne peut pas être pris par la bouche ou n’est pas bien supporté, il est aussi possible d’organiser des perfusions de fer en hôpital de deux jours dans votre koupat holim. Cela permet de « booster » plus la fabrication des globules rouges et de faire remonter le taux des hémoglobine avant l’accouchement.
Cependant, en raison du risque d’allergie lors de la réalisation de ces perfusions, on préfère réserver ce traitement intraveineux pour les cas où le traitement par la bouche n’a pas été efficace ou mal supporté.

Quels sont les apports conseillés en fer?

pour les femmes adultes réglées : 14 mg/j,
pour les femmes enceintes : 25 mg/j*,
pour les femmes allaitantes : 20 mg/j,

* De tels apports sont difficilement couverts par l’alimentation, surtout en cas d’alimentation végétarienne ou végétalienne.
Une complémentation est souvent recommandée et elle est déjà contenue dans les comprimés de multivitamines que l’on vous prescrit tout au long de la grossesse à raison de 30 mg par jour (Prenatal)

En raison du risque de troubles transit que le fer peut générer, Il n’est pas nécessaire de rajouter systématiquement des comprimés de fer si les taux d’hémoglobine et de ferritine restent normaux tout au long de la grossesse.

Les sources de fer sont :

- la viande rouge (3-4 mg/100g),
- le boudin noir (8 mg/100g), mais pas très cacher…
- les abats (foie, rognons…8-10 mg/100g),
- les légumes secs (7 mg/100g poids avant cuisson)
fèves de soja,
lentilles,
pois chiches…
- les noix et germes 2-4 mg/100g
pistaches,
amandes,
noisette,
graines de lin,
graines de tournesol,
produits céréaliers complets…

Une alimentation équilibrée est le meilleur moyen d’éviter une carence alimentaire.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur mon site Internet : https://claude-allouche.com

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