02/10/2018
Arthrose du genou :
Un genou douloureux, comme s'il était rouillé, une jambe qui se courbe vers l'intérieur ou vers l'extérieur, une raideur dans l'articulation... C'est peut-être de l'arthrose.
Le genou est une articulation complexe,comporte le fémur, relié au tibia et au péroné et la rotule.le bas du fémur est arrondi alors que le haut du tibia est presque plat pour que les os puissent s'articuler parfaitement,comblé avec du cartilage qui protège les surfaces des frottements ainsi que par un ménisque qui est constitué à 90% d'eau,ce qui lui permet d'être un excellent amortisseur aux chocs.
ces éléments anatomiques permettent au genou d'être mobile, souple, résistant, capable de supporter en partie le poids du corps. les différentes pressions exercées sur le genou ou la survenue de traumatismes peuvent léser n'importe quel élément de l'articulation comme un problème d'arthrose ou des déchirures ligamentaires. Le genou devient alors fragile et les mouvements s'avèrent douloureux, voire impossibles, d'où la nécessité de recourir à une prothèse ou a une injection d'acide hyaluronique.
l'arthrose du genou ?
Pour soulager la douleur de l'arthrose du genou et repousser éventuellement une intervention, des injections intra-articulaires d'acide hyaluronique peuvent être proposées qui sont des interventions simples réalisées lors d'une consultation chez un rhumatologue,consistant à couvrir un cartilage abîmé d'une pellicule huileuse,qui a son tour forme un film empêchant des débris cartilagineux de partir dans l'articulation et de fabriquer de l'inflammation. L'action est donc anti-inflammatoire". L'acide hyaluronique est donc un produit qui réduit aussi la douleur.
Concernant les effets secondaires de ce traitement, s'il n'y a pas de risque d'allergie, il peut en revanche provoquer des réactions inflammatoires. Mais en général, le traitement est très bien toléré.
L'effet de l'acide hyaluronique se ressent dès le lendemain de l'injection. Il est par ailleurs recommandé de ne pas faire plus d'une injection par an.
La prothèse totale de genou
Quand la douleur n'est plus supportable, la prothèse du genou devient la dernière solution. La prothèse du genou est proposée aux patients qui souffrent d'une arthrose très avancée. Elle remplace une articulation trop usée, qui empêche de marcher en dépit des traitements.
L'intervention se fait sous anesthésie générale et dure plusieurs heures. Une assistance informatique permet au chirurgien de positionner le plus précisément possible la prothèse de genou. Pour cela, deux guides sont fixés de chaque côté de l'articulation. Ils permettront au système de repérer grâce à des caméras infrarouges la position du tibia par rapport à celle du fémur.
Le chirurgien utilise ensuite un guide de coupe pour tailler le plateau tibial et le fémur à l'horizontale pour recevoir la prothèse. Le chirurgien intervient d'abord sur le tibia où il fixe la première partie de la prothèse. L'autre partie est quant à elle fixée sur la tête du fémur.
Après vérification du bon équilibre ligamentaire, le chirurgien recoud les muscles qui vont entourer le nouveau genou. Après la pose d'une prothèse de genou, les patients doivent suivre un programme de rééducation de plusieurs mois pour retrouver une articulation souple et sans douleur.
Après la pose d'une prothèse de genou, la rééducation est indispensable. Chaque jour, les patients doivent suivre une séance de rééducation de trente minutes avec un kinésithérapeute. Après une prothèse totale de genou, les objectifs de la rééducation sont de retravailler l'articulation afin de retrouver les amplitudes articulaires, de travailler au niveau musculaire pour retrouver de la force musculaire et de lutter contre les troubles trophiques (oedème, troubles vasculaires…).
Outre la mobilisation passive avec l'arthromoteur permet de mobiliser l'articulation et d'éviter un accolement des tissus et que le genou s'enraidisse
À l'hôpital, les patients réapprennent aussi à marcher. Au début avec un déambulateur et ensuite quand le patient a plus d'assurance, les kinésithérapeutes lui apprennent à marcher avec deux béquilles.
À leur sortie de l'hôpital, les patients peuvent rejoindre un centre de rééducation pour retrouver peu à peu leur autonomie.