Les clés de la réussite

Les clés de la réussite Les clés de la réussite
Accompagner les enfants dans le développement de leurs soft skills pour un avenir épanoui.
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Linguiste • Psychologue • Neuropsychologue • Art-thérapie

"Grandir, c'est apprendre à comprendre ses émotions, à communiquer avec aisance et à s'adapter au monde. J'aide les enfants à développer ces soft skills qui feront d'eux des adultes épanouis et confiants. Parce que l'avenir se construit dans les petites victoires d'aujourd'hui."

"Il voulait juste qu'on le voit"Quand un enfant ment, ce n'est pas pour tromper.C'est pour être vu, entendu, reconnu.Qua...
14/11/2025

"Il voulait juste qu'on le voit"

Quand un enfant ment, ce n'est pas pour tromper.
C'est pour être vu, entendu, reconnu.

Quand on accueille ce qu'il vit, la vérité revient d'elle même.

13/11/2025

Le mensonge chez l'enfant

Observation

Samir est un garçon vif, intelligent, avec beaucoup d’imagination. Il parle rapidement, explique, contourne. Il se crispe lorsque l’adulte insiste : ses yeux cherchent la sortie. À l’école, il dit qu’il a « oublié » ses devoirs à plusieurs reprises. À la maison, il jure qu’il n’a pas cassé la tasse, mais sa sœur raconte qu’elle l’a vu. La famille réagit par sanctions, morales et privations d’écran. Résultat - Samir ment… encore plus.

Le travail fait ensemble

Sécuriser la vérité

Nous avons demandé aux parents de remplacer - « Dis-moi la vérité ! » par « Tu peux me dire ce qui s’est passé, je vais t’aider. »Faire comprendre à Samir que la vérité ne menace pas le lien.

Nommer l’émotion

Quand il ment - « Tu as eu peur de le dire. C’est difficile de dire la vérité quand on croit qu’on va se faire gronder. »

L’enfant se sent compris - la tension baisse.

Réparer plutôt que punir

S’il a menti sur un objet cassé

on nettoie ensemble,

on réfléchit à comment éviter que cela se reproduise.

Il apprend la responsabilité, pas la honte.

Mots réparateurs des parents

« Je t’aime même quand tu fais une bêtise. Tu n’as pas besoin de mentir pour que je reste avec toi. » Pour un enfant, с'est un baume.

Valoriser la vérité

Noter les moments où il dit la vérité même quand c’est difficile. « Merci de m’avoir dit ce qui s’est passé. Je suis fière de toi. » On renforce le comportement souhaité.

À retenir

Le mensonge n’est pas l’ennemi. La peur l’est.

Si on enlève la peur, la vérité revient.

Comprendre le mensonge chez l'enfant?Le mensonge: une boussole, pas un défaut!Quand un enfant ment, la plupart des adult...
10/11/2025

Comprendre le mensonge chez l'enfant?

Le mensonge: une boussole, pas un défaut!

Quand un enfant ment, la plupart des adultes pensent :

« Il me manipule »

« Il veut me tromper »

« Il n’a pas de valeurs »

En réalité, chez l’enfant, le mensonge n’est presque jamais un acte immoral. C’est une stratégie immature pour gérer une situation émotionnelle, mais trop grande.

Il ne ment pas contre vous, il ment pour se protéger. Une étape du développement.

Le mensonge n’est pas un problème de moralité, c’est un problème de sécurité émotionnelle.
Quand s’inquiéter ?
NORMAL
petits mensonges
pour éviter la punition
fantaisie (« j’ai vu un dragon ! »)
occasionnel
À SURVEILLER
mensonges fréquents
pour éviter toute prise de responsabilité
sentiment de honte intense
BESOIN D’AIDE
mensonge compulsif
associé à vol / agressivité / isolement
quand l’enfant n’exprime plus aucune émotion

Message clé
Le mensonge est un message. Derrière chaque mensonge, il y a une émotion. Si l’adulte l’écoute, l’enfant apprend la vérité.

🌟 GIVEAWAY 🌟Et si un simple conte pouvait aider à mieux comprendre votre enfant et apaiser vos blessures d’adultes ? 💫Pa...
09/11/2025

🌟 GIVEAWAY 🌟

Et si un simple conte pouvait aider à mieux comprendre votre enfant et apaiser vos blessures d’adultes ? 💫

Parce qu’être parent, c’est aussi un voyage intérieur.
Parce que derrière chaque émotion difficile, il y a une histoire à écouter… et à guérir. 🧡

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Les deux fenêtres Il y avait deux enfants, Amine et Selma, qui partageaient la même maison et la même mère. Amine disait...
07/11/2025

Les deux fenêtres

Il y avait deux enfants, Amine et Selma, qui partageaient la même maison et la même mère. Amine disait souvent : « Elle l’aime plus que moi. »

Selma pensait : « Il prend toute la place. » Chacun regardait sa mère à travers une petite fenêtre intérieure : Amine voyait les moments où sa mère riait avec Selma. Selma voyait quand maman lisait une histoire à Amine. 

Un jour, leur oncle est venu leur rendre visite. Il s’est assis avec chacun d’eux, séparément. Il a demandé à Amine : « Quand te sens-tu proche de ta maman ? » Amine a raconté qu’il adorait cuisiner avec elle. Puis il a parlé avec Selma. Elle a dit qu’elle aimait s’endormir près de maman, quand elle lui chantait doucement. L’oncle sourit : « Vous savez… votre mère a deux fenêtres. Derrière chacune, il y a vous. Elle ne ferme jamais l’une pour ouvrir l’autre. Vous regardez seulement par votre petite fenêtre, mais elle… elle voit les deux. » Ce soir-là, Amine a demandé à Selma : « Tu veux qu’on cuisine ensemble ? » Et Selma a proposé de chanter en rangeant. Ils ont compris qu’on pouvait avoir deux fenêtres et un même cœur.

La morale :

Quand les enfants cessent de mesurer l’amour, ils découvrent le lien.

05/11/2025

La jalousie et la violence entre "siblings"

Observation

À la maison, Ziad est décrit comme sensible, intelligent, mais impulsif. Nada est vive, observatrice, et sait très bien attirer l’attention.

Les parents voient seulement l’action visible : le coup. Ils ne voient pas le scénario relationnel.

Analyse initiale

Ziad, l’aîné, dit en séance :

« Avant, maman jouait souvent avec moi. Maintenant elle s’occupe toujours de Nada. »

Cette phrase suffit à comprendre la racine - la peur de perdre sa place.

Chez Nada, un autre phénomène : « Quand Ziad se fait gronder, maman me prend dans ses bras. » - donc, gagner l’attention en devenant victime.

Ce n’est pas de la manipulation consciente - c’est un apprentissage relationnel.

Travail fait ensemble
Avec la mère : restaurer l’équité affective. Nous avons travaillé sur l’idée suivante : - ce n’est pas la quantité d’amour qui compte, mais la perception d’attention.

Avec Zaid
On a travaillé sur : l’expression des besoins - « J’aimerais jouer seul avec maman » ; les stratégies de pause quand la colère monte; la valorisation - « Tu as réussi à t’arrêter, bravo. » Quand il reçoit de la reconnaissance, le besoin d’agresser diminue.

Avec Nada
Objectif : diminuer le renforcement de son « rôle de victime ». On valorise ses réussites sans que cela implique Zaid. On encourage la demande directe : « Moi aussi, je veux du temps avec maman. » On évite de sur-réagir lorsqu’elle se plaint. Elle apprend à exister autrement que par la plainte.

En famille
Nous avons instauré : une règle claire - « Aucun coup ne résout le problème » ;
un rituel quotidien - chacun dit une qualité de l’autre (même petite) ;
un jeu coopératif hebdomadaire - gagner ensemble, pas l’un contre l’autre.
Avec le temps, ils ont découvert qu’ils pouvaient former une équipe.

Chez les siblings, la violence n’est jamais « pure méchanceté ». C’est une langue mal apprise pour dire : « Regarde-moi ! Aime-moi ! Entends-moi ! »

Comprendre la jalousie et la violence entre "siblings"Pour plus de détails envoie "siblings" en commentaire.Le mot « sib...
03/11/2025

Comprendre la jalousie et la violence entre "siblings"

Pour plus de détails envoie "siblings" en commentaire.

Le mot « siblings »

Avant tout, précisons : le mot siblings désigne les frères et sœurs, toutes générations et tous âges. Il nous permet de parler du lien fraternel dans sa globalité, sans réduire à la biologie ni à la hiérarchie d’âge. Ce lien, souvent présenté comme naturel et affectueux, cache pourtant une réalité plus nuancée : amour, rivalité, besoin de reconnaissance, jalousie et parfois… violence.

Quand l’amour se mêle à la rivalité

La rivalité fraternelle n’est pas une erreur du développement : elle est une étape structurante. Chaque enfant cherche sa place dans le système familial, sa part d’amour et de visibilité. Mais lorsque l’équilibre affectif se rompt - par une préférence réelle ou perçue, une comparaison, un manque de temps parental - la jalousie se transforme en violence relationnelle. L’enfant qui frappe, humilie ou provoque ne cherche pas à nuire ; il cherche à exister. Le cerveau des siblings en compétition. La rivalité fraternelle repose sur un mécanisme profondément humain : le cerveau de l’enfant est programmé pour protéger son lien d’attachement. Quand il perçoit une menace (par exemple l’arrivée d’un bébé, une attention déséquilibrée, une injustice), l’amygdale s’active comme si c’était une question de survie. 

dessin, une aide, une parole douce).

Message clé

La violence fraternelle n’est pas une fatalité. C’est un signal d’alarme : un sibling réclame une place, un regard, une reconnaissance.

Le jour où Papa a parlé doucementNour avait 5 ans.Chaque fois qu’il renversait son verre, son père criait :- « Fais atte...
31/10/2025

Le jour où Papa a parlé doucement

Nour avait 5 ans.

Chaque fois qu’il renversait son verre, son père criait :

- « Fais attention, tu ne vois pas ce que tu fais ?! »

Nour se figeait, tremblait, baissait la tête. Sa mère essayait de calmer la tension, mais la peur s’installait à chaque repas. Un soir, après une énième dispute, le père s’est assis seul dans la cuisine. Il a repensé à sa propre enfance - à son père qui criait aussi, aux repas sous tension, à la peur de faire mal. Il a compris qu’il répétait ce qu’il avait juré de ne jamais refaire. Le lendemain, quand Nour a encore fait tomber son verre, le père a respiré profondément et dit :

- « Ce n’est pas grave, on va nettoyer ensemble. »

Nour a levé les yeux, étonné. Et pour la première fois depuis longtemps, il a souri en même temps que son père.

Le soir, il a murmuré :

- « Papa, aujourd’hui, ta voix ne m’a pas fait peur. »

Moralité :

Le changement ne commence pas quand on crie moins, mais quand on parle pour relier, pas pour dominer.

30/10/2025

Témoignage de Mme Leila, maman de Sara.

Mme Leila vient au rendez-vous fatiguée, les yeux pleins de doutes : « Je n’en peux plus de répéter cent fois. Je finis toujours par crier. Après, elle pleure, moi aussi… mais je ne sais pas faire autrement. Ma mère disait : « Un enfant qu’on ne craint pas, c’est un enfant perdu. »

Sara est une petite fille vive, curieuse… et anxieuse. Elle sursaute au moindre ton élevé, s’excuse souvent sans raison, cherche le regard de sa mère avant de parler. Mme Leila, pourtant douce de nature, utilise le cri comme réflexe hérité. Elle reproduit un modèle d’autorité par la peur, sans le vouloir.

Compréhension neuropsychologique

Chez un jeune enfant, les cris répétés activent l’amygdale comme s’il y avait un danger réel. Le cortisol s’élève, le système nerveux reste tendu. Peu à peu, l’enfant apprend à obéir non par confiance, mais par peur. Son cortex préfrontal — celui qui aide à raisonner, planifier, comprendre - se déconnecte sous stress. Résultat : moins d’écoute, plus de confusion. Le parent, lui aussi, est victime du même cycle : stress - impulsion - culpabilité - stress.

Après quelques semaines de travail fait ensemble:

Sara est plus détendue, rit plus facilement. Mme Leila crie encore parfois, mais elle s’excuse, explique, se reprend. Un soir, Sara lui a dit que quand maman parles doucement elle l’écoute mieux. Mme Leila a dit qu’elle apprend à grandir. »

À retenir

Prévenir la violence, c’est rompre une chaîne invisible. Ce n’est pas être parfait, mais décider, chaque jour, d’être un peu plus doux que la veille.

Prévention de la violence dès la petite enfanceUn enfant n’apprend pas la bienveillance à 10 ans - il la vit ou ne la vi...
27/10/2025

Prévention de la violence dès la petite enfance

Un enfant n’apprend pas la bienveillance à 10 ans - il la vit ou ne la vit pas dès 3 ans. Entre 0 et 6 ans, le cerveau affectif se structure :

l’amygdale (émotions fortes),

l’hippocampe (mémoire émotionnelle),

le cortex préfrontal (contrôle, empathie).

Si l’enfant est entouré de cris, de punitions, de moqueries, ces circuits s’impriment dans la peur. Mais s’il grandit dans un climat de respect et d’écoute, ils s’impriment dans la confiance. 

Ce que vit un enfant devient sa manière d’aimer, de parler et de réagir. La violence ordinaire dans les familles. Il ne s’agit pas toujours de coups. La violence quotidienne peut prendre des formes très banales:

le cri répété,

la menace (« Si tu continues, je ne t’aime plus »),

la honte (« Tu es ridicule ! »),

l’humiliation devant d’autres.

Ces gestes répétés enseignent à l’enfant que l’amour se mérite et que la peur fait obéir. C’est ainsi que naît le cycle de la domination. 

À la crèche, à l’école maternelle

La prévention commence aussi dans la relation éducative :

nommer les émotions (« Tu sembles fâché, tu veux dire pourquoi ? »),

encourager la coopération plutôt que la compétition,

enseigner le langage doux : « on se parle avec la bouche du cœur. »

Chaque moment d’apprentissage - un jouet prêté, un conflit résolu - devient une leçon de respect.

Message clé

On ne lutte pas contre la violence par des discours. On l’empêche de naître en cultivant la douceur, la sécurité et l’exemple.

Après une période difficile, Sami ne voulait plus sortir. Il disait à sa mère :- « Dehors, les gens sont méchants. Je pr...
24/10/2025

Après une période difficile, Sami ne voulait plus sortir. Il disait à sa mère :

- « Dehors, les gens sont méchants. Je préfère rester ici. »

Les jours passaient, la maison devenait comme un abri fermé. La mère voyait bien qu’il ne grandissait plus, qu’il se rétrécissait de l’intérieur.

Un matin, elle lui a tendu la main :

- « Viens, on va juste marcher un peu, pas loin. Pas pour parler, juste pour sentir le vent. »

Ils ont marché en silence. Sami regardait autour de lui, méfiant. Mais un chat s’est approché, frottant sa tête contre sa jambe. Sami a souri - un tout petit sourire, mais le premier depuis longtemps. Le lendemain, ils sont ressortis. Un voisin a salué : « Bonjour, Sami ! » Il n’a pas répondu, mais il n’a pas détourné les yeux non plus. Les jours suivants, la mère ne parlait pas de ce qui s’était passé avant. Elle montrait seulement que le monde n’était pas que danger, qu’il y avait aussi des regards doux, des choses simples, des moments tranquilles. Un soir, en rentrant, Sami a dit :

- « Je crois que j’ai encore un peu peur, mais j’aime bien marcher avec toi. »

La mère a compris : la confiance ne revient pas d’un coup. Elle pousse lentement, comme une herbe fragile qui cherche le soleil.

Moralité : Un enfant blessé ne se reconstruit pas par les mots, mais par la constance, la douceur et la preuve, chaque jour, que le monde peut redevenir sûr.

23/10/2025

Témoignage de Mme Dounia, maman de Youssef, 9 ans.

Youssef, autrefois curieux et bavard, s’est refermé. Il évitait les jeux de groupe. Il se crispait quand quelqu’un élevait la voix. Il disait souvent : « Je suis nul, je sers à rien. » Son cerveau était encore en mode survie : amygdale hyperactive, vigilance constante, sommeil léger. Chaque bruit, chaque remarque réveillait la peur. Il n’était plus dans le présent, mais dans la mémoire du danger.

Compréhension neuropsychologique

Quand un enfant subit la violence, son cerveau apprend : « Le monde n’est pas sûr. » Cette croyance devient une carte intérieure. Même quand le danger disparaît, la carte reste active.

Travail

Avec Youssef

D’abord, restaurer la sécurité physique et émotionnelle : respiration guidée, exercices d’ancrage (sentir ses pieds, observer sa respiration). Créer un « coin refuge » à la maison : un lieu calme, où il pouvait se sentir maître de son espace. Utiliser le dessin thérapeutique : « Dessine ton école avant / maintenant / plus tard. » - transformation progressive du danger en espoir. Introduire de petits défis positifs : participer à une activité, oser parler à un camarade.

Avec la maman 

L’aider à ne pas précipiter la guérison. « La reconstruction n’est pas une course, c’est un processus. » Lui apprendre à valider les émotions sans forcer la parole : « Tu n’as pas besoin d’en parler tout de suite. Je suis là, quand tu seras prêt. » Réintroduire la douceur quotidienne : moments de rire, contact corporel, lecture du soir - réparer le lien de sécurité.

Avec l’école

Sensibilisation des enseignants : vigilance sur les signes d’isolement. Collaboration avec la psychologue scolaire. Création d’un « binôme de confiance » dans la classe.

Résultats

Au bout de trois mois Youssef a recommencé à rire. Il a proposé une activité à un camarade. Il a dit un jour : « Je sais que tout le monde n’est pas méchant. J’ai encore un peu peur, mais ça va mieux. » Mme Dounia a souri à travers les larmes : « J’ai compris qu’on ne guérit pas de la violence en oubliant, mais en retrouvant la confiance. »

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