Laboratoire d'Analyses Médicales Immcell

26/03/2020

Effet de l'infection à COVID-19 (confinement) sur la pollution atmosphérique en Chine

21/03/2020

Test on line coronavirus

Un test intéressant qui prend en compte les éventuels symptômes et les antécédents médicaux

Testez vos symptômes de Coronavirus COVID-19.

19/03/2020

Carte dissémination Coronavirus COVID-19 en temps réel

11/01/2020

SPOROTRICHOSE
La sporotrichose est une infection cutanée par le champignon dimorphique Sporothrix Schenckii Complex. C'est un champignon de répartition ubiquitaire, qui provoque des atteintes lympho-cutanées chez les paysans, horticulteurs, jardiniers et ouvriers du bois. Il s'agit de nodules cutanés qui se propagent par voie lymphatique et évoluent en abcès et en ulcères. L'infection souvent chronique et indolente, touche généralement un bras ou une main. L'atteinte viscérale est rare, hormis chez l'immunodéprimé, ou elle peut mettre en jeu le pronostic vital. La moisissure pénètre dans la peau via des écorchures et coupures en contact avec du matériel contaminé. Le champignon est présent en particulier sur les roses, ronces et mousse....
Sur la photo, paysan de 65 ans, sans antécédent particulier, avec une sporotrichose évoluant depuis 5 mois. Le patient a tenté par lui même toute une série de remèdes "traditionnels" sans succès. Le patient après diagnostic médical a été traité pendant 2.5 mois par Itraconaziole + Terbinafine, Quatre mois après l'arrêt du traitement, L'érythème et les croutes avaient disparu. NEJM Feb 21, 2019

14/09/2019

TUNGOSE - TUNGA PENETRANS

La Tungose ou Sarcopsyllose est une affection cutanée tropicale (Afrique, Caraibes, Amérique du Sud..) liée à la pénétration dans l'épiderme et le derme de petites puces femelles, fécondées, dénommées Tunga Penetrans. Ces puces tropicales qui se nourissent de sang (bétail, moutons, porcs, chiens...) vivent dans le sol et le sable. Après fécondation, elles s'enfoncent dans la peau et se nourissent sur les vaisseaux sanguins du derme. Au bout de quelques semaines, la puce femelle pond des centaines d'oeufs qui tombent sur le sol, puis la femelle meurt.

Cette jeune fille de 10 ans a voyagé avec ses parents au brésil et a joué, 10 jours auparavant, pieds nus, sur le sable à proximité d'une zone d'élevage de porcs.

Les lésions sont des papules accompagnées de démangeaisons, voire franchement douleureuses, au sommet desquels on aperçoit des point noirs qui correspondent à des orifices par lequels la puce respire via la partie postérieure de son abdomen tandis qu'elle se nourrit sur les vaisseux sanguins du derme.

Le traitement consiste à extirper les puces plus des soins locaux. Le guérison se fait sans séquelles. La prévention passe par le port de chaussures fermées.

NEJM april 4 2019

31/05/2019

Coeur en Or

Ingestion par une enfant de 3 ans d'un pendentif en or, en forme de coeur, que l'on visualise à la radio thoracique au niveau de l'oesophage. L'enfant était totalement asymptomatique, sans vomissement ni douleur. L'objet étant de contour arrondi et lisse, et ne présentant donc pas de risque majeur, à l'inverse des objets tranchants, volumineux, piles éléctriques, aimants..., Il n'a pas été procédé à une extraction endoscopique d'urgence, car les objets ingérés peuvent traverser le tube digestif et être éliminés naturellement.

En l'occurence, l'objet n'ayant pas bougé de position au bout de quelques heures d'observation, il a été procédé à une extraction endoscopique du pendentif.

NEJM Feb 14, 2019

26/05/2019

La Révolution des Thérapies Géniques (CAR-T) dans le Traitement des Cancers.

Les cellules CAR T sont une thérapie génique constituée de lymphocytes T autologues prélevés chez le patient puis, génétiquement modifiées ex vivo, pour exprimer un récepteur ciblant une protéine présente à la surface des cellules tumorales. Les cellules CAR -T ré-injectées se multiplient au contact des cellules tumorales et les détruisent.

A ce jour, 2 thérapies ont obtenues une autorisation de mise sur le marché en Amérique du Nord et en Europe: Kymriah (tisagenlecleucel) et Yescarta (axicabtagene ciloleucel) commercialisées par Novartis et Gilead, respectivement. Les 2 préparations correspondent à des lymphocytes T qui expriment une immunoglobuline anti-CD19, et sont utilisés avec une réelle efficacité dans le traitement du lymphome B diffus à grandes cellules (en 3ème intention, du fait du prix très élevé de ces préparations cellulaires). Le cout du traitement varie pour l'instant entre 370 000 et 470 000 dollars.

Mais, il ne faut pas s'y tromper, nous assistons à une vraie révolution thérapeutique qui modifiera probablement à terme le pronostic sombre de plusieurs cancers et infections virales chroniques.

Photo (INCA)

26/05/2019

Intoxication au Plomb

Chez un patient ayant l'habitude de macher de l'opium. Il s'agit d'une pratique addictive répandue surtout en Asie. L'opium est parfois mélangé à du plomb pour augmenter son poids à la vente. La ligne grise sur les gencives est appelée liseré de Burton. Elle est caractéristique de l'intoxication au plomb (Saturnisme)

(NEJM 11-1-2018)

30/12/2018

Le Laboratoire IMMCELL souhaite à tous ses ami(e)s et patient(e)s une excellente année 2019, pleine de santé et de joie !!!

30/12/2018

PSORIASIS ERYTHRODERMIQUE

Le psoriasis érythrodermique est une forme généralisée de Psoriasis touchant plus de 90% de la peau. Il existe une desquamation abondante et la peau peut être mise à nu, d'ou l'aspect rouge (érythrodermie). Il s'agit d'une forme grave de Psoriasis qui peut se compliquer de surinfections bactériennes, de dérèglement de la température corporelle, ou d'anomalies hydro-électrolytiques. Une hospitalisation est nécessaire pour sa prise en charge.

Dans la photo ci-jointe, il s'agit d'un psoriasis érythrodermique chez un homme de 29 ans. On aperçoit encore au niveau de certaines régions la couleur originelle de la peau. il s'agit en fait d'un patient séropositive pour le VIH. Les Psoriasis accompagnant l'infection par le VIH sont souvent graves mais peuvent régresser après traitement de l'infection par le VIH (traitement anti-rétroviral) (NEJM, décembre 2018)

RAPPEL SUR LE PSORIASIS

Le psoriasis est lié à une inflammation chronique, relativement fréquente de la peau (on estime que 750000 Marocains en sont affectés). Il survient chez des personnes génétiquement prédisposées, en général à la faveur d'un facteur favorisant, physique (médicament, exposition au soleil, infection...) ou psychologique (stress, choc émotionnel..).

Il est important de préciser qu'il s'agit d'une maladie non-contagieuse.

Le psoriasis peut prendre de très nombreuses formes. Certains patients ne souffrant que de lésions discrètes disparaissant spontanément, d'autres présentant des formes très étendues et handicapantes.

La plupart des psoriasis ont une évolution bénigne mais 20% des cas sont considérés comme des formes modérées à sévères.

Les zones les plus fréquemment atteintes sont les zones exposées aux frottements : coudes et bord externe de l'avant-bras, genoux, région lombo-sacrée (bas du dos), cuir chevelu, ongles, plis cutanés...

La lésion typique est une plaque érythémato-squameuse, c'est-à-dire une plaque rouge, bien limitée, arrondie ou ovalaire, recouverte de morceaux de peau blanchâtre qui se détachent.

La taille des lésions est variable allant de simples lésions arrondies de petite taille - psoriasis en gouttes - à de véritables plaques étendues - psoriasis en plaque.

Les formes sévères peuvent être liées à la grande étendue des lésions, et peuvent s'associer à d'autres pathologies : diabète de type 2, dépression, infection par le VIH.

Dans 20% des cas de psoriasis, il existe une atteinte articulaire associée (rhumatisme ou arthrite psoriasique). Elle peut être responsable de douleurs articulaires qui réveillent la nuit, mais parfois aussi de déformations liées à des destructions articulaires irréversibles. L’atteinte articulaire peut être isolée (monoarthrite), ne concerner que quelques articulations (oligoarthrite), ou plusieurs articulations (polyarthrite).

22/10/2018

22/10/2018

L'ALIMENTATION BIO réduit de 25% les risques de Cancer

L’alimentation bio réduit de 25 % les risques de cancer
Selon une étude menée sur 70 000 personnes, la présence de résidus de pesticides dans l’alimentation conventionnelle explique ce résultat.

LE MONDE | 22.10.2018 à 17h00 •

Une étude épidémiologique française, publiée lundi 22 octobre dans la r***e JAMA Internal Medicine indique que les plus gros consommateurs d’alimentation issue de l’agriculture biologique ont un risque de cancer réduit de 25 %, par rapport à ceux qui en consomment le moins. «

Pour expliquer ces résultats, l’hypothèse de la présence de résidus de pesticides synthétiques bien plus fréquente et à des doses plus élevées dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle comparés aux aliments bio est la plus probable », indique Emmanuelle Kesse-Guyot, chercheuse (INRA) dans l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm, INRA, université Paris-XIII) et coauteure de ces travaux. De fait, les types de cancer dont les risques sont les plus réduits chez les consommateurs d’aliments labellisés « AB » sont également associés aux expositions des agriculteurs aux pesticides.

Les lymphomes surreprésentés chez les agriculteurs conventionnels

Conduits par Julia Baudry et Emmanuelle Kesse-Guyot, les auteurs ont exploité les données d’une grande cohorte, dite NutriNet, de près de 70 000 volontaires suivis entre 2009 et 2016. Ils ont divisé en quatre groupes les individus, en les classant des plus gros consommateurs de bio (environ plus de 50 % de leur alimentation), à ceux qui n’en consomment que de manière occasionnelle, ou jamais. Durant les sept années de suivi, 1 340 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés ; les auteurs ont ensuite observé la répartition de ces maladies dans les différents groupes.

Au total, en tenant compte de toutes les localisations cancéreuses, la baisse du risque est de 25 % pour le groupe le plus consommateur de bio par rapport au groupe le moins consommateur. Mais les réductions de risque vont jusqu’à 34 % pour les cancers du sein post-ménopause, 76 % pour les lymphomes (un type de cancer du sang). « L’une des grandes forces de ces conclusions est qu’elles sont largement cohérentes avec les résultats des études menées sur les expositions professionnelles aux pesticides, explique l’épidémiologiste Philip Landrigan (Boston College, Etats-Unis), qui n’a pas participé à l’étude. Cela renforce grandement la plausibilité d’un lien entre l’effet mis en évidence et la présence de résidus de pesticides dans l’alimentation. » Les lymphomes, notamment, font partie des cancers surreprésentés chez les agriculteurs exposés aux pesticides.

« C’est, à ma connaissance, la première fois que l’on met en évidence et à partir d’une enquête prospective [c’est-à-dire en suivant dans le temps un ensemble d’individus], un lien entre alimentation bio et risque de cancer, ajoute M. Landrigan. Les grandes forces de l’étude sont la taille de la cohorte et la durée du suivi. Il s’agit clairement d’une étude importante et ce résultat mérite beaucoup de considération. »