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13/11/2025

Quand la génétique fait écran à la vérité bactérienne de l’humain
Dr Mohamed Boutbaoucht

Depuis plus d’un siècle, la médecine occidentale s’est construite sur le culte du gène.
Tout est devenu « génétique » : les maladies, les comportements, le destin biologique.
Ce paradigme, né dans le confort des laboratoires, a fasciné l’humanité par sa promesse : comprendre le code de la vie, c’était la maîtriser.
Mais cette fascination a aussi aveuglé une génération entière de chercheurs.

Pendant que l’on séquençait frénétiquement l’ADN humain, une autre révolution silencieuse, microbienne murmurait une vérité bien plus dérangeante :
90 % de ce que nous appelons “notre corps” n’est pas humain, mais bactérien.

L’humain, un écosystème avant d’être un individu :

Notre corps abrite des milliards de micro-organismes ,bactéries, virus, levures, archées formant un écosystème complexe appelé microbiote.
L’intestin en concentre la plus grande partie, mais la peau, les poumons, la bouche et même le cerveau en hébergent des colonies.
Ces micro-organismes ne sont pas de simples passagers : ils régulent notre immunité, notre métabolisme, nos émotions, notre énergie.
Ils participent à la digestion, à la production de neurotransmetteurs, et à la neutralisation des toxines.

En réalité, nous sommes un superorganisme, une alliance symbiotique entre cellules humaines et bactéries.
Et c’est dans cet équilibre, non dans la perfection génétique, que réside la santé.

Le paradoxe de la médecine moderne :

Malgré cette évidence, la médecine contemporaine continue de tourner son regard vers le gène, comme un prêtre vers son autel.
On parle d’édition génétique, de thérapie génique, de médecine personnalisée basée sur le séquençage du génome.
Mais qu’importe le génome, si le microbiome est malade ?

Les gènes codent le potentiel, pas l’expression.
Et c’est le terrain bactérien, l’état du microbiote, l’équilibre redox, la nutrition et les toxines qui déterminent comment ces gènes s’expriment.
Autrement dit :

Ce n’est pas le code génétique qui nous rend malades, mais la manière dont le milieu l’active ou le réprime.

C’est cela, l’épigénétique fonctionnelle celle que la médecine conventionnelle évite, car elle ramène la responsabilité de la santé à l’hygiène de vie, à la nature et à l’écologie du corps, plutôt qu’à la fatalité des gènes.

L’Inde l’a compris depuis longtemps :

Ce que la science moderne redécouvre, l’Inde l’a toujours su.
L’Ayurveda, vieille de plus de 3000 ans, enseigne que l’humain n’est pas une entité isolée mais une symbiose avec son environnement.
Les bactéries intestinales y étaient symboliquement représentées par Agni, le feu digestif — centre de la santé et de l’esprit.
Quand ce feu est éteint, tout s’enflamme : la peau, les articulations, le cerveau.
Et quand il brûle harmonieusement, tout se rééquilibre.

L’Inde n’a pas eu besoin de microscope pour comprendre que la vie est interconnectée, que la maladie naît de la rupture de ces liens.
Mais l’Occident, lui, a préféré isoler, nommer, breveter, et réduire la complexité vivante à des séquences de bases azotées.

Le faux débat : gène contre microbe

En vérité, ce n’est pas une opposition.
Les gènes et les bactéries dialoguent sans cesse.
Le microbiote influence l’expression génétique par des métabolites (comme le butyrate ou le propionate),
et les gènes humains, à leur tour, orientent la composition microbienne.
Mais le déséquilibre moderne — alimentation dénaturée, pesticides, antibiotiques, stress, métaux lourds — détruit cette conversation.
Résultat : inflammation chronique, auto-immunité, maladies métaboliques et neuropsychiatriques.

Ce n’est pas un hasard si chaque pathologie moderne, du diabète à l’autisme, du cancer au psoriasis, révèle une dysbiose intestinale profonde.

Le retour au vivant :

Le paradigme du futur ne sera ni purement génétique ni purement microbien :
il sera écologique.

Comprendre la santé comme un équilibre dynamique entre l’humain et son écosystème intérieur.
Cela implique :

• De restaurer la biodiversité intestinale,
• D’alléger la charge toxique,
• D’activer les voies naturelles de méthylation et de réparation,
• Et de replacer l’humain dans la continuité du vivant.

Tant que la médecine se concentrera sur les gènes sans voir les bactéries, elle cherchera la lumière sous le lampadaire, et non là où elle s’est éteinte.

Conclusion

La vraie médecine de demain ne sera pas celle qui réécrit nos gènes,
mais celle qui réconcilie l’humain avec son microbiome.

« Le code de la vie n’est pas dans l’ADN, il est dans la conversation permanente entre l’humain et ses milliards d’alliés invisibles. »
— Dr Mohamed Boutbaoucht

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